« Quiconque commet la Zina n’est pas croyant au moment où il commet la Zina ; Celui qui vole n’est pas croyant au moment où il vole ; Celui qui boit du vin n’est pas croyant au moment où il le boit. » - Et il en a mentionné un quatrième mais je (le narrateur) l’ai oublié - « Quand il fait cela, le joug de l’Islam est libéré de son cou, mais s’il se repent, Allah accepte son repentir. »
Le Livre de la Coupe de la Main du Voleur - Sunan an-Nasa'i
Cette narration, bien qu'elle ne provienne pas spécifiquement de Sunan an-Nasa'i 4872, aborde la gravité des péchés majeurs et leur effet temporaire sur la foi.
Commentaire Savant sur le Hadith
Ce hadith est compris par la majorité des savants sunnites comme signifiant que la qualité complète et parfaite de la foi (al-īmān al-kāmil) quitte une personne lorsqu'elle commet volontairement un péché majeur. Cela ne signifie pas que la personne devient un mécréant complet (kāfir) et sort entièrement de l'Islam, à moins que le péché lui-même ne constitue une mécréance, comme se moquer de la religion.
L'expression "le joug de l'Islam est ôté de son cou" est une métaphore pour la protection et l'alliance de la foi étant temporairement rompues par l'acte de désobéissance. C'est comme un serviteur qui se rebelle contre son maître ; le lien de service loyal est rompu à ce moment-là.
Conditions pour l'Application de la Règle
Cette description sévère s'applique uniquement lorsque le pécheur commet l'acte : 1) en reconnaissant son interdiction, 2) sans aucune excuse valable (par exemple, sous la contrainte), et 3) en étant sain d'esprit. Le "moment" est souligné pour montrer la conséquence spirituelle instantanée de l'action.
La Porte du Repentir est Ouverte
La partie la plus cruciale du hadith est sa conclusion : "mais s'il se repent, Allah accepte son repentir." Cela affirme la miséricorde d'Allah et qu'aucun péché n'est trop grand pour Son pardon si le repentir est sincère. Le repentir sincère (tawbah) nécessite : cesser le péché, le regretter et résoudre de ne pas y revenir.