« Aïcha dit : 'Couper (la main du voleur) est pour un quart de dinar ou plus.' '
Texte du Hadith et Référence
"Aïcha a dit : 'La coupure (de la main du voleur) est pour un quart de dinar ou plus.'"
Source : Sunan an-Nasa'i 4930 | Livre : Le Livre de la Coupure de la Main du Voleur
Règle Légale et Seuil
Ce hadith établit la valeur minimale (nisab) pour le vol qui justifie l'amputation de la main à un quart de dinar d'or pur. Les savants classiques ont déterminé que cela équivaut à trois dirhams d'argent pur, représentant une valeur substantielle qui justifie cette punition sévère.
Le seuil du quart de dinar garantit que la punition ne s'applique qu'aux vols importants, protégeant la société des crimes majeurs tout en empêchant une punition excessive pour les infractions mineures.
Commentaire des Savants
L'imam an-Nawawi explique que cela établit une limite monétaire précise, empêchant une application arbitraire. La valeur est basée sur l'étalon-or islamique à l'époque du Prophète, nécessitant que les savants contemporains calculent les valeurs modernes équivalentes.
Ibn Qudamah souligne que de nombreuses conditions doivent être remplies avant la mise en œuvre : les biens volés doivent atteindre le nisab, être pris d'une garde sécurisée (hirz), et il doit y avoir des preuves claires répondant à des normes légales strictes.
Sagesse et Conditions
Cette règle démontre l'approche équilibrée de l'islam - protéger les droits de propriété par une punition dissuasive tout en établissant des seuils élevés et des exigences probatoires strictes pour assurer la justice.
La punition ne s'applique pas pendant la famine, pour les vols mineurs, ou lorsqu'il y a un doute sur la propriété ou l'intention. Ces garanties empêchent l'abus de cette peine sévère.