« Qui parlera d’elle ? » Ils dirent : « Qui oserait faire cela, si ce n’est Oussama bin Zaid, le bien-aimé du Messager d’Allah ? » a dit : « Ceux qui sont venus avant vous ont été détruits parce que chaque fois qu’un noble parmi eux volait, ils le laissaient partir. Mais si une personne faible volait, elle exécutait le châtiment Hadd. Par Allah, si Fatimah, la fille de Mohammed, volait, je lui arracherais la main.
Le Livre de la Coupe de la Main du Voleur
Sunan an-Nasa'i 4901
Contexte et Importance du Hadith
Cette narration profonde de Sunan an-Nasa'i démontre la justice absolue et l'égalité dans la loi pénale islamique. Le Prophète Muhammad ﷺ a établi que les peines divines (hudud) doivent être appliquées uniformément, indépendamment du statut social, de la richesse ou de la lignée.
La mention d'Usamah bin Zaid en tant qu'intercesseur met en lumière son statut spécial, mais la réponse du Prophète transcende toutes les relations personnelles dans les limites prescrites par Allah.
Commentaire des Savants
Les savants classiques expliquent que la déclaration du Prophète sur les nations précédentes détruites fait référence à leur application sélective de la justice. Lorsqu'ils exemptaient les élites de la punition tout en punissant les faibles, ils violaient la justice divine et encourraient la colère d'Allah.
La déclaration dramatique concernant Fatimah - la fille bien-aimée du Prophète - sert de démonstration ultime que personne n'est au-dessus de la loi d'Allah. Cela établit le principe que la loi islamique doit être appliquée sans favoritisme ni discrimination.
Les savants soulignent que ce hadith établit le fondement de l'application égale du code pénal islamique, garantissant que la justice prévaut sur toutes les considérations de statut, de richesse ou de relations personnelles.
Principes Juridiques Dérivés
Le hadith établit que les peines hudud ne peuvent être levées en fonction du statut social. Tous les musulmans sont égaux devant la loi islamique.
Il interdit l'intercession (shafa'ah) dans les affaires de peines prescrites une fois que le crime a été établi par des preuves appropriées.
La narration sert d'avertissement contre la corruption qui survient lorsque la justice devient sélective, rappelant aux dirigeants et aux juges leur grave responsabilité.