une femme volée à l’époque du Messager d’Allah, pendant la Conquête, et elle a été amenée au Messager d’Allah. Usamah bin Zaid lui parla à son sujet. Mais lorsqu’il lui parla, le visage du Messager d’Allah changea de couleur, et le Messager d’Allah dit : « Intercédez-vous au sujet de l’un des châtiments de Hadd décrété par Allah ? » Isa,aj lui dit : « Ô Messager d’Allah, demande à Allah de me pardonner ! » Le soir venu, le Messager d’Allah s’est levé et a loué et glorifié Allah, le Puissant et le Sublime, comme Il le mérite, puis il a dit : « Les gens qui sont venus avant toi ont été détruits parce que chaque fois qu’un noble parmi eux volait, ils le laissaient partir. Mais si quelqu’un qui était faible volait, ils exécuteraient le châtiment Hadd sur lui. Puis il dit : « Par Celui dans la main duquel est mon âme, si Fatima bint Muhammad volait, je lui couperais la main. »
Le Livre de la Coupe de la Main du Voleur - Sunan an-Nasa'i 4902
Cette narration de Sunan an-Nasa'i démontre la sagesse profonde derrière la législation pénale islamique et la justice absolue requise dans la mise en œuvre des limites divines.
Contexte et Circonstances
L'incident s'est produit pendant la Conquête de la Mecque, une période de conversion massive où beaucoup ont embrassé l'islam. La voleuse était une femme d'une tribu noble, et Usamah ibn Zaid—un compagnon bien-aimé—a tenté une intercession en son nom.
La décoloration du visage du Prophète a manifesté sa colère juste face à toute tentative de compromettre les peines prescrites par Allah, démontrant que la loi divine transcende les relations personnelles.
Commentaire Savant sur les Principes Juridiques
La déclaration du Prophète "Intercèdes-tu concernant l'une des peines Hadd décrétées par Allah ?" établit que les peines Hudud sont des droits divins qui ne peuvent être levés par intercession, contrairement aux revendications civiles où les victimes peuvent pardonner.
Son explication de la destruction des nations précédentes souligne les conséquences catastrophiques de l'application sélective de la justice—pardonnant les élites tout en punissant les faibles. Cela établit l'égalité devant la loi islamique comme un principe fondamental.
La Démonstration Ultime de Justice
Le serment du Prophète concernant sa fille Fatimah constitue l'accent le plus fort possible sur l'égalité juridique. En tant que personne la plus aimée de lui, ce scénario hypothétique démontre que personne—quel que soit son statut, sa lignée ou sa proximité avec le Prophète—ne reçoit de traitement préférentiel sous la loi islamique.
Cela établit que la justice islamique est aveugle au statut social, à la richesse et au pouvoir, s'appliquant également à tous les membres de la société sans discrimination.
Exigences Légales pour la Peine de Vol
Les savants classiques notent que la coupe de la main nécessite des conditions spécifiques : le bien volé doit atteindre le nisab (valeur minimale), être pris d'une garde sécurisée, et il doit y avoir des preuves claires. Le cas de la femme a visiblement satisfait à toutes les exigences légales malgré son statut.
La peine sert à la fois de dissuasion individuelle et de protection sociale, préservant les droits de propriété tout en maintenant l'équilibre sociétal grâce à la justice divinement prescrite.