Le Messager d’Allah (SAW) a dit : « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’y a personne digne d’adoration en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah. S’ils témoignent qu’il n’y a personne d’autre qu’Allah digne d’adoration et que Mohammed est le Messager d’Allah, ils se tournent vers la même Qibla que nous, ils mangent nos animaux abattus et ils prient comme nous. alors leur sang et leurs biens nous sont interdits, à l’exception d’un droit qui leur est dû, et ils ont les mêmes droits et devoirs que les musulmans.
Le Livre de la Foi et ses Signes - Sunan an-Nasa'i 5003
Ce hadith profond de Sunan an-Nasa'i établit les critères fondamentaux de la sainteté de la vie et de la propriété en Islam. L'ordre de combattre est spécifiquement dirigé contre les polythéistes qui s'opposent activement à l'établissement de la gouvernance islamique et empêchent les gens d'accepter l'Islam.
Conditions pour la Protection du Sang et des Biens
Le témoignage de foi (Shahadah) forme le fondement - déclaration sincère que nul n'a le droit d'être adoré excepté Allah et que Muhammad est Son Messager. Cela doit être accompagné d'une mise en œuvre pratique en faisant face à notre Qiblah dans la prière.
Partager nos animaux abattus indique le suivi des lois alimentaires islamiques, tandis que prier comme nous prions démontre une soumission totale aux rituels de l'adoration islamique. Ces manifestations extérieures confirment la foi intérieure.
Interprétation Savante
Les savants classiques soulignent que "combattre les gens" se réfère spécifiquement aux polythéistes arabes pendant la période de la révélation, et non aux Gens du Livre ou aux contextes modernes sans gouvernance islamique appropriée.
L'exception "sauf pour un droit dû" se réfère aux peines légales prescrites par la Charia pour les crimes, et non à une saisie arbitraire. L'égalité en droits et devoirs établit que les convertis jouissent d'une pleine citoyenneté dans la communauté islamique.
Implications Légales et Spirituelles
Ce hadith établit qu'une simple proclamation verbale sans mise en œuvre pratique ne garantit pas la protection. Les conditions démontrent que la vraie foi se manifeste dans des actions extérieures alignées sur les enseignements islamiques.
La protection complète couvre à la fois la vie et la propriété, créant une société sécurisée où les musulmans se concentrent sur le développement spirituel plutôt que sur une guerre constante une fois la gouvernance islamique établie.