« Quand vient le moment des menstruations, arrêtez de prier, et quand cela s’en va, accomplissez le Ghusl. »
Le Livre de la Purification - Sunan an-Nasa'i 202
« Lorsque le moment des menstruations arrive, arrêtez de prier, et lorsqu'il passe, effectuez le Ghusl. »
Commentaire Savant
Ce hadith établit la règle fondamentale concernant les menstruations et la prière. Lorsqu'une femme subit des saignements menstruels, elle doit immédiatement cesser d'accomplir les prières, car son état d'impureté rituelle (ḥadath al-akbar) empêche la validité de l'adoration.
L'ordre d'effectuer le Ghusl (bain rituel) après la fin des menstruations est obligatoire. Cette purification la ramène à un état de pureté rituelle, la rendant éligible pour la prière, le jeûne, la récitation du Coran et l'entrée dans les mosquées.
Les savants soulignent que le Ghusl doit être complet - impliquant l'intention, le lavage de tout le corps et en s'assurant que l'eau atteint chaque partie. Le moment est immédiat après la cessation des saignements, bien qu'il y ait une flexibilité pour le premier temps de prière après la purification.
Implications Légales
Pendant les menstruations : Toutes les prières sont invalides et ne peuvent pas être rattrapées plus tard. Le jeûne est interdit mais doit être compensé. Les rapports sexuels sont interdits. La circumambulation de la Kaaba n'est pas autorisée.
Après la purification : Toutes les obligations religieuses reprennent immédiatement. La femme retrouve sa pleine capacité pour l'adoration et les activités religieuses après l'achèvement du Ghusl.