أَخْبَرَنَا الْحُسَيْنُ بْنُ حُرَيْثٍ، قَالَ أَنْبَأَنَا الْفَضْلُ بْنُ مُوسَى، عَنِ الْحُسَيْنِ بْنِ وَاقِدٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ بُرَيْدَةَ، عَنْ أَبِيهِ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ إِنَّ الْعَهْدَ الَّذِي بَيْنَنَا وَبَيْنَهُمُ الصَّلاَةُ فَمَنْ تَرَكَهَا فَقَدْ كَفَرَ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté que Jabir a dit

« Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Il n’y a rien entre une personne et la mécréance si ce n’est l’abandon de la Salah. »

Comment

Texte et Référence du Hadith

"Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : 'Il n'y a rien entre une personne et la mécréance sauf l'abandon de la Salat.'"

Source : Sunan an-Nasa'i 464 | Le Livre de la Salat

Signification et Importance

Ce hadith profond établit la position cruciale de la Salat dans la foi islamique. La phrase "rien entre une personne et la mécréance" indique que l'abandon de la prière supprime la barrière protectrice qui sépare un musulman du kufr (mécréance).

La prière sert de marque distinctive entre la foi et la mécréance, entre le musulman et le non-musulman. C'est le pilier de l'Islam sur lequel repose toute la religion.

Commentaire des Savants

L'imam Ibn Qayyim al-Jawziyyah déclare : "Celui qui abandonne la prière a démoli le pilier de l'Islam et a détruit son fondement. Entre lui et l'Islam ne reste qu'un nom sans réalité."

L'imam Ahmad ibn Hanbal considérait l'abandon de la Salat comme du kufr (mécréance), sur la base de ce hadith et d'autres narrations authentiques similaires. La majorité des savants estiment que l'abandon délibéré sans nier son obligation constitue un péché majeur frôlant la mécréance.

La prière est la première chose pour laquelle nous serons jugés le Jour du Jugement, et son établissement correct est le moyen d'acceptation de toutes les autres actions.

Implications Pratiques

Ce hadith sert d'avertissement sévère aux musulmans concernant la gravité de négliger les prières obligatoires. Il souligne que la foi n'est pas seulement une question de croyance dans le cœur, mais doit se manifester par une action constante.

Le croyant doit protéger ses prières avec diligence, en les accomplissant à leurs heures appropriées avec présence de cœur et accomplissement correct des conditions et piliers. Abandonner la prière n'est pas une négligence mineure mais une question qui menace la foi même.