'Uthman a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (SAW) dire : « Il n’est pas permis de verser le sang d’un musulman sauf dans trois cas : un homme qui commet l’adultère après s’être marié ; ou celui qui tue intentionnellement, auquel cas il mérite des représailles ; ou quelqu’un qui apostasie après être devenu musulman, auquel cas il mérite d’être tué.
Le Livre du Combat [L'Interdiction de l'Effusion de Sang] - Sunan an-Nasa'i 4057
'Uthman a dit : "J'ai entendu le Messager d'Allah [SAW] dire : 'Il n'est pas permis de verser le sang d'un musulman sauf dans trois cas : Un homme qui commet l'adultère après s'être marié ; ou celui qui tue intentionnellement, auquel cas il mérite la rétaliation ; ou celui qui apostasie après être devenu musulman, auquel cas il mérite d'être tué.'"
Commentaire Savant
Ce noble hadith établit le principe fondamental de la sainteté du sang musulman, qui est protégé par la loi divine. Le Prophète (ﷺ) a explicitement limité les cas où il est permis de prendre la vie d'un musulman à trois circonstances spécifiques, démontrant la gravité de l'effusion de sang en Islam.
Le premier cas concerne l'adultère marié (muhsan) qui reçoit la peine prescrite (hadd) de lapidation. Cela s'applique uniquement à ceux qui sont libres, adultes, musulmans et ont eu des relations sexuelles licites dans le mariage.
Le deuxième cas est le meurtre intentionnel, où les héritiers de la victime ont le droit d'exiger la rétaliation (qisas) ou d'accepter le prix du sang (diyah). Cela maintient le principe coranique de "vie pour vie" tout en offrant des voies de miséricorde et de pardon.
Le troisième cas concerne l'apostasie (riddah), où un musulman rejette consciemment l'Islam après l'avoir embrassé. Les savants classiques notent que cela s'applique à ceux qui déclarent publiquement leur apostasie et y persistent après avoir été donné un temps pour se repentir.
Ces exceptions sont strictement définies et mises en œuvre par des procédures judiciaires islamiques appropriées, soulignant que la justice individuelle de vigilant est interdite. Le hadith sert de texte fondateur pour le droit pénal islamique et la protection de la vie humaine.