أَخْبَرَنَا مَحْمُودُ بْنُ غَيْلاَنَ، قَالَ حَدَّثَنَا أَبُو دَاوُدَ، عَنْ شُعْبَةَ، قَالَ أَخْبَرَنِي مَنْصُورٌ، قَالَ سَمِعْتُ رِبْعِيًّا، يُحَدِّثُ عَنْ أَبِي بَكْرَةَ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ إِذَا أَشَارَ الْمُسْلِمُ عَلَى أَخِيهِ الْمُسْلِمِ بِالسِّلاَحِ فَهُمَا عَلَى جُرُفِ جَهَنَّمَ فَإِذَا قَتَلَهُ خَرَّا جَمِيعًا فِيهَا ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté qu’Abou Bakrah a dit

« Le Messager (saw) a dit : 'Si deux musulmans se rencontrent (et se battent) avec leurs épées et que l’un d’eux tue l’autre, le tueur et le tué seront tous deux en enfer.' »

Comment

Texte et Contexte du Hadith

« Le Messager [SAW] a dit : 'Si deux musulmans se rencontrent (et se battent) avec leurs épées et que l'un d'eux tue l'autre, le tueur et le tué seront tous deux en Enfer.' » (Sunan an-Nasa'i 4121)

Cette narration profonde du Livre du Combat [L'Interdiction de l'Effusion de Sang] aborde le péché grave des musulmans qui se tuent les uns les autres, en soulignant la sainteté de la vie musulmane.

Commentaire Savant

Le tueur entre en Enfer pour avoir commis un meurtre, tandis que le tué entre en Enfer pour son intention de tuer son frère. Tous deux partagent le péché d'avoir versé du sang interdit.

Ce hadith établit que celui qui initie le combat et celui qui répond avec une agression égale portent tous deux la responsabilité. L'intention (niyyah) de tuer un musulman rend digne d'un châtiment divin.

Les savants expliquent que cela s'applique à ceux qui combattent sans justification islamique légitime. Cela n'inclut pas les peines prescrites (hudud), la guerre légale ou la légitime défense contre une agression.

Implications Juridiques

Cette narration souligne l'interdiction pour les musulmans de se tuer les uns les autres et les conséquences graves dans l'Au-delà pour de telles actions.

La jurisprudence islamique considère le sang, l'honneur et les biens des musulmans comme inviolables. Les combats entre musulmans sont strictement interdits, sauf par le biais de voies judiciaires appropriées.

L'avertissement s'applique même si le tueur se repent, bien que la miséricorde d'Allah puisse l'englober. La menace sert de dissuasion sévère contre la violence intra-musulmane.