أَخْبَرَنِي هَارُونُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ، قَالَ حَدَّثَنَا حَمَّادُ بْنُ مَسْعَدَةَ، عَنِ ابْنِ جُرَيْجٍ، عَنْ عِكْرِمَةَ بْنِ خَالِدٍ، قَالَ حَدَّثَنِي أُسَيْدُ بْنُ حُضَيْرِ بْنِ سِمَاكٍ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَضَى أَنَّهُ إِذَا وَجَدَهَا فِي يَدِ الرَّجُلِ غَيْرِ الْمُتَّهَمِ فَإِنْ شَاءَ أَخَذَهَا بِمَا اشْتَرَاهَا وَإِنْ شَاءَ اتَّبَعَ سَارِقَهُ وَقَضَى بِذَلِكَ أَبُو بَكْرٍ وَعُمَرُ ‏.‏
Traduction
Usaid bin Zubair Al-Ansari, qui était l'un des Banu Harithah, a raconté que

il y avait le gouverneur d'Al-Yamamah, et Marwan lui a écrit pour lui dire que Mu'awiyah lui avait écrit, disant que quiconque se faisait voler un objet avait plus de droit de le récupérer partout où il le trouvait. Puis Marwan m'a écrit pour me le dire (Usaid). J'ai écrit à Marwan pour lui dire que le Prophète avait décidé que si celui qui l'avait acheté à celui qui l'avait volé n'est coupable de rien (et ne s'est pas rendu compte qu'il s'agissait d'un bien volé), le propriétaire a le choix : s'il le souhaite, il peut l'acheter à celui qui l'a acheté au voleur, ou s'il le souhaite, il peut poursuivre le voleur. Abu Bakr, 'Umar et 'Uthman ont également rendu un jugement dans ce sens. Marwan a envoyé ma lettre à Mu'awiyah, et Mu'awiyah a écrit à Marwan (en disant) : « Ni vous ni Usaid n'êtes en mesure de me dire quoi faire, c'est plutôt moi qui vous dis ce que vous devez faire parce que je suis supérieur en grade à vous, alors faites ce que je vous dis. » Marwan m'a envoyé la lettre de Mu'awiyah, et j'ai dit : je ne jugerai pas selon l'opinion de Mu'awiyah tant que je serai gouverneur. »