« Le Messager d’Allah a dit : « Si un parent est tué, il a le choix entre deux choses : ou bien il peut se venger, ou bien il peut prendre la rançon. »
Le Livre des Serments (qasamah), de la Représaille et de la Compensation Sanguine - Sunan an-Nasa'i 4785
« Le Messager d'Allah a dit : 'Si un parent d'une personne est tué, il a le choix entre deux choses : soit il peut se venger, soit il peut prendre la rançon.' »
Règle Juridique et Sagesse
Ce hadith établit le principe juridique islamique fondamental concernant les cas d'homicide. Les héritiers de la victime ont l'autorité de choisir entre le qisas (représailles légales) ou la diyah (compensation sanguine) comme dédommagement.
La sagesse derrière ce choix reconnaît à la fois le besoin émotionnel de justice et les avantages pratiques de la compensation, permettant aux familles de sélectionner l'option la plus adaptée à leurs circonstances tout en maintenant l'harmonie sociale.
Conditions et Mise en Œuvre
La représaille n'est permise que lorsque le meurtre était intentionnel et injuste. L'exécution doit être menée par une autorité islamique légitime, et non par une justice de vigilants.
Les montants de la compensation sanguine (diyah) sont spécifiés dans la Charia et varient selon la nature du meurtre et le statut de la victime. Le paiement est généralement effectué par le meurtrier ou sa famille aux héritiers de la victime.
Dimensions Morales et Spirituelles
Choisir le pardon et accepter la compensation sanguine est très méritoire en Islam. Le Coran encourage cette voie : « Mais quiconque pardonne à son frère quoi que ce soit, alors il devrait y avoir un suivi approprié et un paiement à lui avec une bonne conduite » (2:178).
Cette règle équilibre les exigences de la justice avec les valeurs islamiques de miséricorde et de compassion, empêchant les cycles sans fin de vengeance tout en assurant la responsabilité des actes répréhensibles.