أَخْبَرَنَا مُحَمَّدُ بْنُ عَبْدِ الرَّحْمَنِ بْنِ أَشْعَثَ، قَالَ حَدَّثَنَا أَبُو مُسْهِرٍ، قَالَ حَدَّثَنَا إِسْمَاعِيلُ، - وَهُوَ ابْنُ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ سَمَاعَةَ - قَالَ أَنْبَأَنَا الأَوْزَاعِيُّ، قَالَ أَخْبَرَنِي يَحْيَى، قَالَ حَدَّثَنِي أَبُو سَلَمَةَ، قَالَ حَدَّثَنِي أَبُو هُرَيْرَةَ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ مَنْ قُتِلَ لَهُ قَتِيلٌ فَهُوَ بِخَيْرِ النَّظَرَيْنِ إِمَّا أَنْ يُقَادَ وَإِمَّا أَنْ يُفْدَى ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Abu Salamah a rapporté que le Messager d’Allah a dit

« Si un parent d’une personne est tué. » Sous forme Mursal. (Shah)

Comment

Le Livre des Serments (qasamah), de la Rétaliation et de la Compensation Sanguine - Sunan an-Nasa'i

Référence du Hadith : Sunan an-Nasa'i 4787

Analyse Textuelle

La narration « Si un parent d'une personne est tué » transmise sous forme Mursal indique une rupture dans la chaîne de transmission, car le narrateur Tabi'i rapporte directement du Prophète ﷺ sans mentionner le Compagnon.

Malgré son statut Mursal, des savants comme l'Imam al-Shafi'i peuvent accepter de telles narrations lorsqu'elles sont soutenues par d'autres preuves, en particulier dans des questions juridiques bien établies dans la tradition islamique.

Règlements Juridiques et Commentaire

Ce hadith aborde le principe islamique fondamental concernant l'homicide et les droits des familles des victimes. Le meurtre d'un parent établit des droits juridiques spécifiques pour les héritiers.

Les héritiers ont la possibilité de demander le qisas (rétribution légale), d'accepter la diyah (compensation sanguine) ou d'accorder le pardon. Ce choix reflète le principe coranique : « Il y a pour vous dans la rétribution légale [sauvegarde de] la vie, ô vous doués d'intelligence, afin que vous deveniez pieux. » (Al-Baqarah 2:179)

Les savants classiques soulignent que bien que l'État administre la punition, le droit de choisir entre la rétribution, la compensation ou le pardon repose principalement sur les héritiers légaux de la victime.

Perspectives Savantes

L'Imam Malik et Abu Hanifah exerçaient généralement de la prudence avec les narrations Mursal, tandis que l'Imam Ahmad et al-Shafi'i les acceptaient sous des conditions spécifiques, en particulier lorsqu'elles étaient rapportées par des narrateurs fiables et cohérentes avec les principes établis.

La règle dérivée de ce texte s'aligne avec le consensus des savants concernant les droits des familles des victimes dans les cas d'homicide intentionnel, rendant son contenu juridique largement accepté malgré la faiblesse de la chaîne.