« Le Messager d’Allah n’a pas laissé un dirham ou un dinar, ni un mouton, ni un chameau, et il n’a laissé aucun testament. »
Le Livre des Testaments - Sunan an-Nasa'i 3622
« Le Messager d'Allah n'a laissé ni Dirham ni Dinar, ni mouton ni chameau, et il n'a laissé aucun testament. »
Commentaire sur le Hadith
Ce noble hadith de Sunan an-Nasa'i démontre le détachement complet du Prophète des biens mondains et sa confiance parfaite en la provision d'Allah. L'absence d'héritage matériel souligne que son véritable héritage est le Coran et la Sunnah.
Les savants expliquent que l'absence de testament du Prophète indique que sa succession était régie par les lois divines de l'héritage révélées dans le Coran. Sa pauvreté était un choix reflétant son statut de messager d'Allah, et non celui d'un roi mondain.
Cet enseignement souligne que le plus grand héritage que nous puissions laisser est une connaissance vertueuse et de bonnes actions, et non la richesse matérielle. L'exemple du Prophète enseigne la satisfaction et la priorisation du spirituel sur les questions temporelles.
Implications Juridiques
Les juristes islamiques déduisent de cela que les testaments sont recommandés mais pas obligatoires pour les musulmans. Le cas du Prophète était unique car ses biens étaient des propriétés de confiance pour la communauté musulmane.
Ce hadith ne nie pas la permission générale des testaments pour les musulmans ordinaires, mais souligne plutôt le statut spécial de la prophétie et l'exhaustivité des lois islamiques de l'héritage.