Le Livre des Testaments
كتاب الوصايا
Chapitre : Il n’est pas aimable de retarder la rédaction d’un testament
« Un homme s’approcha du Prophète et lui dit : « Ô Messager d’Allah, quelle sorte de charité apporte la plus grande récompense ? » Il a dit : « Donner en charité quand on est en bonne santé et qu’on se sent avare, et qu’on craint la pauvreté et qu’on espère une longue vie. N’attendez pas que (le râle de la mort) atteigne la gorge pour dire : « Ceci est pour untel », et cela a failli devenir la propriété d’untel (les héritiers). »
« Le Messager d’Allah a dit : « Pour qui parmi vous les biens de ses héritiers lui sont-ils plus chers que leurs propres biens ? » Ils dirent : « Ô Messager d’Allah, il n’y a personne parmi nous pour qui ses biens ne lui soient pas plus chers que les biens de ses héritiers. » Le Messager d’Allah a dit : « Sachez qu’il n’y a personne parmi vous pour qui les biens de ses héritiers ne soient plus chers que ses propres biens. Tes biens, c’est ce que tu as envoyé, et les biens de tes héritiers, c’est ce que tu as gardé.
« La rivalité mutuelle (pour l’entassement des choses de ce monde) vous détourne : 'Jusqu’à ce que vous visitiez les tombes (c’est-à-dire jusqu’à ce que vous mourriez).' Le fils d’Adam dit : 'Mes biens, mes biens', mais tes biens, c’est ce que tu manges et consommes, ou ce que tu portes et ce que tu uses, ou ce que tu donnes en charité et que tu envoies en avant (pour l’au-delà).'"
« Un homme a fait un testament laissant quelques dinars (à dépenser) dans le sentier d’Allah. Abou Ad-Darda a été interrogé à ce sujet, et il a rapporté que le Prophète a dit : « La ressemblance de celui qui libère un esclave ou fait l’aumône lorsqu’il meurt, est celle d’un homme qui fait un cadeau après avoir mangé à sa faim. »
« Le Messager d’Allah a dit : « Il ne convient pas à un musulman qui a quelque chose à propos duquel un testament doit être fait, de rester deux nuits sans avoir un testament écrit avec lui. »
« Il n’est pas convenable pour un musulman qui a quelque chose à propos duquel un testament devrait être fait, de rester deux nuits sans avoir un testament écrit avec lui. »
(La même) a été rapportée d’après Ibn 'Awn, d’après Nafi', d’après Ibn 'Umar.
« Il n’est pas convenable pour un musulman de rester trois nuits sans avoir sa volonté avec lui. » 'Abdullah bin 'Umar a dit : « Depuis que j’ai entendu cela de la bouche du Messager d’Allah, j’ai toujours eu ma volonté avec moi. »
« Il n’est pas juste qu’un musulman qui a quelque chose à propos duquel un testament devrait être fait, reste plus de trois nuits sans avoir un testament écrit avec lui. »
Chapitre : Le Prophète a-t-il fait un testament ?
« J’ai demandé à Ibn Abi Awfa : « Le Messager d’Allah a-t-il laissé un testament ? » Il a dit : « Non. » J’ai dit : « Comment se fait-il qu’il soit prescrit aux musulmans de faire des testaments ? » Il a dit : « Il a laissé des instructions exhortant les musulmans à adhérer au Livre d’Allah. »
« Le Messager d’Allah n’a pas laissé un dinar ou un dirham, ni un mouton, ni un chameau, et il n’a laissé aucun testament. »
« Le Messager d’Allah n’a pas laissé un dirham ou un dinar, ni un mouton, ni un chameau, et il n’a laissé aucun testament. »
« Le Messager d’Allah n’a pas laissé un dirham ou un dinar, ni un mouton, ni un chameau, et il n’a laissé aucun testament. » Ja’far n’a pas mentionné « le dinar ou le dirham ».
« On dit que le Messager d’Allah a fait un testament concernant Ali (qu’Allah l’agrée). Mais il a demandé un récipient pour uriner, puis il s’est mis à boiter sans que je m’en rende compte. Alors, à qui a-t-il laissé un testament ?
« Le Messager d’Allah est mort alors que personne n’était avec lui à part moi. » Elle a dit : « Et il a appelé un navire. »
Chapitre : Legs d’un tiers
« Je suis tombé malade d’une maladie dont je me suis remis plus tard. Le Messager d’Allah est venu me rendre visite et je lui ai dit : « Ô Messager d’Allah, j’ai beaucoup de richesses et je n’ai d’héritier que ma fille. Donnerai-je les deux tiers de mes biens en charité ? Il a dit : « Non. » J’ai dit : 'La moitié ?' Il a dit : « Non. » J’ai dit : « Un tiers ? » Il a dit : « (Donnez) un tiers, et un tiers, c’est beaucoup. Il vaut mieux laisser vos héritiers indépendants de leurs moyens, que de les laisser pauvres et de tendre la main aux gens.
« Le Prophète est venu me rendre visite quand j’étais à La Mecque. J’ai dit : « Ô Messager d’Allah, est-ce que je lègue tout mon argent ? » Il a dit : « Non. » J’ai dit : 'La moitié ?' Il a dit : « Non. » J’ai dit : « Un tiers ? » Il a dit : « (Léguer) un tiers, et un tiers, c’est beaucoup. Si vous laissez vos héritiers indépendants de leurs moyens, c’est mieux que si vous les laissez pauvres et tendant la main aux gens.
Le Prophète avait l’habitude de lui rendre visite lorsqu’il était à La Mecque, et il ne voulait pas mourir dans le pays d’où il avait émigré. Le Prophète a dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à Sa’d bin 'Afra. » Il n’avait qu’une seule fille et il dit : « Ô Messager d’Allah, est-ce que je lèguerai tous mes biens ? » Il a dit : « Non. » J’ai dit : 'La moitié ?' Il a dit : « Non. » J’ai dit : « Un tiers ? » Il a déclaré : « Un tiers, et un tiers, c’est beaucoup. Il vaut mieux que vous laissiez vos héritiers indépendants de leurs moyens que si vous les laissiez pauvres, en tendant la main aux gens.
« Sa’d tomba malade et le Messager d’Allah entra chez lui et lui dit : « Ô Messager d’Allah, est-ce que je lèguerai tout mon argent ? » Il a dit : 'Non'. Et il a cité le même hadith.