أَخْبَرَنَا إِسْمَاعِيلُ بْنُ مَسْعُودٍ، قَالَ حَدَّثَنَا خَالِدُ بْنُ الْحَارِثِ، قَالَ حَدَّثَنَا مَالِكُ بْنُ مِغْوَلٍ، قَالَ حَدَّثَنَا طَلْحَةُ، قَالَ سَأَلْتُ ابْنَ أَبِي أَوْفَى أَوْصَى رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ لاَ‏.‏ قُلْتُ كَيْفَ كَتَبَ عَلَى الْمُسْلِمِينَ الْوَصِيَّةَ قَالَ أَوْصَى بِكِتَابِ اللَّهِ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté que 'Aïcha a dit

« Le Messager d’Allah n’a pas laissé un dirham ou un dinar, ni un mouton, ni un chameau, et il n’a laissé aucun testament. » Ja’far n’a pas mentionné « le dinar ou le dirham ».

Comment

Le Livre des Testaments - Sunan an-Nasa'i 3623

« Le Messager d'Allah n'a laissé ni Dirham ni Dinar, ni mouton ni chameau, et il n'a laissé aucun testament. » Ja'far n'a pas mentionné « Dinar ou Dirham ».

Commentaire sur le Hadith

Ce noble hadith de Sunan an-Nasa'i démontre le détachement complet du Prophète des biens mondains et sa confiance parfaite en la provision d'Allah. Le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a quitté ce monde sans accumuler de richesses matérielles, donnant un exemple à sa oumma en matière de zuhd (ascétisme) et de confiance en Allah.

La variation dans la narration concernant la mention de « Dinar ou Dirham » par Ja'far indique la préservation méticuleuse des traditions prophétiques, où les narrateurs ont soigneusement enregistré même des différences mineures dans la formulation tout en conservant le sens essentiel.

Les savants expliquent que l'absence de testament du Prophète concernant les biens mondains était due au fait que ses héritiers étaient clairement définis dans le Coran, et que son principal héritage était le Coran et la Sunnah. Sa succession a été distribuée selon les lois islamiques de l'héritage sans nécessiter d'instructions testamentaires supplémentaires.

Cet enseignement souligne que la vraie richesse ne réside pas dans l'accumulation matérielle mais dans les bonnes actions qui perdurent au-delà de ce monde temporaire. L'exemple du Prophète appelle les musulmans à équilibrer les responsabilités mondaines avec les priorités spirituelles, en évitant un attachement excessif aux possessions éphémères.