Le Prophète avait l’habitude de lui rendre visite lorsqu’il était à La Mecque, et il ne voulait pas mourir dans le pays d’où il avait émigré. Le Prophète a dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à Sa’d bin 'Afra. » Il n’avait qu’une seule fille et il dit : « Ô Messager d’Allah, est-ce que je lèguerai tous mes biens ? » Il a dit : « Non. » J’ai dit : 'La moitié ?' Il a dit : « Non. » J’ai dit : « Un tiers ? » Il a déclaré : « Un tiers, et un tiers, c’est beaucoup. Il vaut mieux que vous laissiez vos héritiers indépendants de leurs moyens que si vous les laissiez pauvres, en tendant la main aux gens.
Le Livre des Testaments - Sunan an-Nasa'i 3628
Un commentaire sur le hadith concernant les testaments et la part appropriée pour l'héritage.
Contexte et Contexte
Cette narration concerne Sa'd bin 'Afra, un Compagnon qui a émigré de La Mecque mais souhaitait revenir. La supplication du Prophète pour lui indique sa vertu. La discussion sur les testaments a eu lieu car il n'avait qu'une seule fille et s'inquiétait de son héritage.
Commentaire Savant
Le rejet progressif par le Prophète de donner la totalité ou la moitié de sa richesse comme testament établit que le testament maximum recommandé est d'un tiers. Cette limitation protège les parts fixes des héritiers ordonnées par Allah.
« Un tiers, c'est beaucoup » indique que même ce montant doit être soigneusement considéré. La priorité est de s'assurer que les héritiers sont autonomes plutôt que de les accabler de dons de charité excessifs qui pourraient les laisser dans la pauvreté.
La sagesse derrière cette règle équilibre le désir de charité continue avec l'obligation de subvenir aux besoins de sa famille. Laisser les héritiers financièrement en sécurité est supérieur à les forcer à dépendre des autres.
Règlements Légaux Dérivés
Les testaments dépassant un tiers de la succession nécessitent le consentement des héritiers après la mort.
Les parts d'héritage fixes dans la loi islamique prennent le pas sur les testaments volontaires.
Subvenir aux besoins des héritiers prend la priorité sur les dons de charité optionnels.