أَخْبَرَنِي عَمْرُو بْنُ عُثْمَانَ بْنِ سَعِيدٍ، قَالَ حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، عَنْ عَامِرِ بْنِ سَعْدٍ، عَنْ أَبِيهِ، قَالَ مَرِضْتُ مَرَضًا أَشْفَيْتُ مِنْهُ فَأَتَانِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَعُودُنِي فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّ لِي مَالاً كَثِيرًا وَلَيْسَ يَرِثُنِي إِلاَّ ابْنَتِي أَفَأَتَصَدَّقُ بِثُلُثَىْ مَالِي قَالَ ‏"‏ لاَ ‏"‏‏.‏ قُلْتُ فَالشَّطْرَ قَالَ ‏"‏ لاَ ‏"‏‏.‏ قُلْتُ فَالثُّلُثَ قَالَ ‏"‏ الثُّلُثَ وَالثُّلُثُ كَثِيرٌ إِنَّكَ أَنْ تَتْرُكَ وَرَثَتَكَ أَغْنِيَاءَ خَيْرٌ لَهُمْ مِنْ أَنْ تَتْرُكَهُمْ عَالَةً يَتَكَفَّفُونَ النَّاسَ ‏"‏‏.‏
Traduction
Un membre de la famille de Sa’d a raconté

« Sa’d tomba malade et le Messager d’Allah entra chez lui et lui dit : « Ô Messager d’Allah, est-ce que je lèguerai tout mon argent ? » Il a dit : 'Non'. Et il a cité le même hadith.

Comment

Le Livre des Testaments - Sunan an-Nasa'i 3629

« Sa'd tomba malade et le Messager d'Allah entra chez lui et il dit : 'Ô Messager d'Allah, dois-je léguer tout mon argent ?' Il dit : 'Non.' » Et il cita le même Hadith.

Analyse Contextuelle

Cette narration concerne Sa'd ibn Abi Waqqas, l'un des dix compagnons promis au Paradis. Gravement malade, il a cherché la guidance du Prophète concernant la disposition de toute sa fortune par testament.

L'interdiction décisive du Prophète démontre le principe islamique d'équilibrer les intentions charitables avec les droits des héritiers légaux.

Règle Juridique (Fiqh)

Les savants déduisent de ce hadith qu'un musulman ne peut léguer plus d'un tiers de son patrimoine, préservant ainsi les deux tiers pour les héritiers légitimes. Cette limitation s'applique même lorsque le testateur possède une fortune substantielle.

L'interdiction protège contre l'appauvrissement des héritiers ou la perturbation du système d'héritage divinement ordonné.

Sagesse derrière la Restriction

Cette règle maintient la stabilité familiale en assurant que les héritiers reçoivent leurs parts prescrites. Elle empêche les décisions impulsives pendant la maladie qui pourraient nuire aux dépendants.

L'allocation d'un tiers permet des actes charitables tout en respectant les obligations familiales - incarnant l'approche équilibrée de l'Islam en matière de distribution des richesses.

Consensus des Savants

Les quatre écoles sunnites de jurisprudence s'accordent sur la limitation d'un tiers pour les testaments, basée sur cette narration et d'autres similaires. Des exceptions existent uniquement lorsque tous les héritiers consentent à des legs plus importants.

Cette règle illustre comment la guidance prophétique protège à la fois la piété individuelle et la justice sociale au sein de la communauté musulmane.