أَخْبَرَنَا قُتَيْبَةُ، قَالَ حَدَّثَنَا بَكْرٌ، عَنْ عُمَارَةَ بْنِ غَزِيَّةَ، عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ، عَنْ جَابِرِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم رَأَى نَاسًا مُجْتَمِعِينَ عَلَى رَجُلٍ فَسَأَلَ فَقَالُوا رَجُلٌ أَجْهَدَهُ الصَّوْمُ ‏.‏ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ لَيْسَ مِنَ الْبِرِّ الصِّيَامُ فِي السَّفَرِ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Muhammad bin 'Abdur-Rahman a dit

« Quelqu’un qui l’a entendu de Jabir m’a dit quelque chose de similaire. »

Comment

Le Livre du Jeûne - Sunan an-Nasa'i

Ce commentaire examine la chaîne de transmission mentionnée dans Sunan an-Nasa'i 2259 où le narrateur déclare : "Quelqu'un qui l'a entendu de Jabir m'a dit quelque chose de similaire."

Analyse savante de la transmission

Dans les sciences du hadith islamique, une telle formulation indique une chaîne mursal (interrompue) où un narrateur intermédiaire n'est pas explicitement nommé. Cela nécessite un examen attentif par les savants pour déterminer l'authenticité.

Les savants classiques comme l'imam an-Nasa'i ont méticuleusement documenté de telles transmissions pour préserver une honnêteté totale dans le rapport, permettant aux générations suivantes d'évaluer la fiabilité de chaque narration selon les principes établis de jarh wa ta'deel (critique et validation).

Implications juridiques

Lorsqu'ils rencontrent de telles transmissions, les savants du droit exercent la prudence avant de déduire des règles juridiques, en particulier concernant les actes d'adoration comme le jeûne. La chaîne peu claire nécessite un recoupement avec d'autres narrations authentiques.

La pratique honorable des premiers savants était de mentionner ouvertement de telles incertitudes, démontrant leur adhésion scrupuleuse à la véracité dans la transmission religieuse - une leçon d'intégrité académique pour tous les chercheurs de connaissance.