Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) nous a annoncé deux hadiths. J’ai vu l’un (être comblé), et j’attends l’autre. Il (صلى الله عليه وسلم) nous a dit : « Amanah (la confiance) est descendue au plus profond (racine) du cœur des hommes (c’est-à-dire, c’était dans leur cœur de manière innée, par la Fitrah, ou pure nature humaine). Alors le Coran a été révélé et ils ont appris du Coran et ils ont appris de la Sunna. Puis le (Prophète (صلى الله عليه وسلم)) nous a parlé de l’enlèvement d’Amanah. Il a dit : « L’homme dormirait un peu, et Amanah serait enlevé de son cœur, laissant l’impression d’une faible marque. Il dormait à nouveau, et Amanah était enlevé de son cœur, laissant l’impression d’une ampoule, comme si vous rouliez une braise sur votre pied et qu’elle était vésiculée. Il verrait un gonflement sans rien dedans. Il (le Prophète (صلى الله عليه وسلم)) a alors pris un caillou et l’a roulé sur son pied et a dit : « Les gens entreraient en relations les uns avec les autres et il ne resterait guère personne qui rendrait (les choses) qui lui avaient été confiées (et il aurait l’air d’une personne honnête) jusqu’à ce qu’il soit dit : « Dans telle ou telle tribu, il y a un homme digne de confiance. » Et ils disaient aussi à propos d’une personne : « Comme il est prudent ! Comme il est beau et comme il est intelligent ! » alors que dans son cœur il n’y aurait pas un grain de foi. Hudhaifah bin Al-Yaman (qu’Allah l’agrée) a ajouté : « Il fut un temps où je ne me souciais pas de savoir avec qui je faisais des affaires, j’ai conclu une transaction, car s’il était musulman, sa foi l’obligerait à s’acquitter de son obligation envers moi. et s’il était chrétien ou juif, son tuteur (caution) l’obligerait à s’acquitter de son obligation envers moi. Mais aujourd’hui, je ne conclurais une transaction qu’avec untel. [Al-Bukhari et Muslim].