« Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) a perdu connaissance dans sa maladie, puis il a repris conscience et a dit : « La prière rituelle est-elle arrivée ? » Ils ont dit : « Oui », alors il a dit : « Ordonne à Bilal de donner l’appel à la prière, et ordonne à Abou Bakr de conduire le peuple dans la prière. » Puis il a perdu connaissance, et quand il s’est rétabli, il a dit : « La prière rituelle est-elle arrivée ? » Ils ont dit : « Oui », alors il a dit : « Ordonne à Bilal de donner l’appel à la prière, et ordonne à Abou Bakr de conduire le peuple dans la prière. » Aïcha dit alors : « Mon père est un homme mélancolique. Si on lui donne cette responsabilité, il pleurera et perdra le contrôle de lui-même. DONC, si seulement vous vouliez nommer quelqu’un d’autre ! Il [Salim] a dit : « Puis il a perdu connaissance et s’est rétabli, alors il a dit : 'Ordonne à Bilal de donner l’appel à la prière, et ordonne à Abou Bakr de conduire le peuple dans la prière, car tu es la compagne de Yusuf !' Bilal a donc reçu l’ordre, alors il a donné l’appel à la prière, et Abou Bakr a reçu l’ordre, alors il a conduit le peuple dans la prière. Alors le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) se sentit léger dans la tête, alors il dit : « Trouve-moi quelqu’un sur qui je peux compter ! » Barira et un autre homme vinrent donc à lui, alors il s’appuya sur eux. Quand Abou Bakr l’a vu, l’homme était sur le point de se retirer, mais il lui a fait signe de rester à sa place jusqu’à ce qu’Abou Bakr ait terminé sa prière rituelle. Puis le Messager d’Allah mourut (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), alors 'Umar dit : « Si j’entends quelqu’un dire que le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) est mort, je le frapperai avec mon épée ! » Il [Salim] a dit : « C’était des gens illettrés parmi lesquels il n’y avait jamais eu de prophète auparavant, alors ils se sont tus. Mais ils dirent alors : « Ô Salim, va trouver le Compagnon du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) et appelle-le. » Je suis donc allé voir Abou Bakr, à la mosquée. Je suis venu à lui en pleurant et perplexe, et quand il m’a vu, il a dit : « Le Messager d’Allah est-il mort ? » Je répondis : « Omar dit : « Si quelqu’un dit que le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) est mort, je le frapperai avec mon épée ! » Il m’a alors dit : « Sors », alors je suis sorti avec lui. Puis il vint et trouva les gens en présence du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix). Il dit donc : « Ô gens, écartez-vous de mon chemin », et ils se mirent à l’écart. Puis il se pencha sur lui et le toucha en disant : « Tu mourras, et ils mourront. » [inna-ka mayyitun wa inna-hum mayyitun]. (Al-Qur’an.39:3O). Puis ils dirent : « Ô compagnon du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), doit-on accomplir la prière funéraire pour le Messager d’Allah ? » Quand il a dit : « Oui », ils ont demandé : Et comment ? Il a dit : « Un groupe entrera, proclamera la grandeur suprême d’Allah, accomplira la prière rituelle et offrira des supplications. Alors ils sortiront, afin que d’autres personnes puissent entrer. Ils dirent : « Ô compagnon du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) doit-il être enterré ? » Quand il a dit : « Oui », ils ont demandé : « Où ? » Il dit : « Dans le lieu où Allah a pris son esprit, car Allah n’a pas voulu prendre son esprit dans un lieu qui n’était pas bon », et ils savaient qu’il avait dit la vérité. Puis il donna l’ordre aux fils de son père de le baigner, et les émigrés [al-Muhajirun] se rassemblèrent en se concertant les uns les autres. Ils dirent : « Emmenez-nous vers nos frères parmi les Aides [al-Ansar], afin que nous les incluions avec nous dans cette affaire. » Les Aides dirent alors : « Il devrait y avoir un commandant parmi nous et un commandant parmi vous », alors 'Umar ibn al-Khattab dit : « Qui a l’égal de ces trois [excellents mérites d’Abou Bakr] ? [Selon les paroles du Coran] : « Le deuxième des deux ; quand ils furent tous deux dans la grotte, quand il dit à son compagnon : « Ne t’afflige pas. Allah est avec nous [thaniya’thnaini idh huma fi’l-ghari idh yaqulu li-sahibi-hi la tahzan inna’llaha ma’a-na].'" (Al-Qur’an.9:4O). Qui sont-ils tous les deux ? Puis il a tendu la main, de sorte qu’ils lui ont prêté allégeance, et le peuple lui a rendu un bel hommage.