حَدَّثَنَا أَبُو رَجَاءٍ قُتَيْبَةُ بْنُ سَعِيدٍ، عَنْ مَالِكِ بْنِ أَنَسٍ، عَنْ رَبِيعَةَ بْنِ أَبِي عَبْدِ الرَّحْمَنِ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ، أَنَّهُ سَمِعَهُ، يَقُولُ‏:‏ كَانَ رَسُولُ اللهِ صلى الله عليه وسلم، لَيْسَ بِالطَّوِيلِ الْبَائِنِ، وَلاَ بِالْقَصِيرِ، وَلاَ بِالأَبْيَضِ الأَمْهَقِ، وَلاَ بِالآدَمِ، وَلاَ بِالْجَعْدِ الْقَطَطِ، وَلاَ بِالسَّبْطِ، بَعَثَهُ اللَّهُ تَعَالَى عَلَى رَأْسِ أَرْبَعِينَ سَنَةً، فَأَقَامَ بِمَكَّةَ عَشْرَ سِنِينَ، وَبِالْمَدِينَةِ عَشْرَ سِنِينَ، وَتَوَفَّاهُ اللَّهُ تَعَالَى عَلَى رَأْسِ سِتِّينَ سَنَةً، وَلَيْسَ فِي رَأْسِهِ وَلِحْيَتِهِ عِشْرُونَ شَعَرَةً بَيْضَاءَ‏.‏
Traduction
Al-Hasan ibn 'Ali (qu’Allah l’agrée, lui et son père) a dit

« Ma tante maternelle Hind a demandé au fils d’Abou Hala, qui était un descripteur de la parure du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), de décrire quelque chose qui m’intéresserait, alors il a dit : Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) était un dignitaire honoré, dont le visage brillait de l’éclat de la lune la nuit de la pleine lune. Il était plus grand que la taille moyenne, et plus petit que le géant élancé. Sa tête était grande et impressionnante, avec des cheveux légèrement bouclés. Si sa mèche se divisait, il l’écartait. Sinon, ses cheveux ne traverseraient pas ses lobes d’oreille et il les laisserait pousser en abondance et en longueur. Il était de couleur vive, large de front, doué de sourcils arqués, parfaits sans être joints, avec une veine entre eux que la colère ferait pulser. L’arête de son nez était courbée. Il avait une lumière qui se levait au-dessus de lui, et quelqu’un qui ne réfléchissait pas sur lui le considérait comme hautain. Il avait une barbe épaisse, des joues lisses, une bouche large, des dents fendues et une délicate bande de cheveux du haut de la poitrine au nombril. C’était comme si son cou était le cou d’une statue façonnée en argent pur. Il avait un physique bien proportionné, fermement cohésif, avec le ventre et la poitrine en équilibre. Il avait la poitrine large, les épaules larges, les membres robustes et la peau nue très brillante. Entre le haut de la poitrine et le nombril, il y avait une bande de cheveux comme une ligne d’écriture, tandis que ses seins et son ventre étaient nus à part cela. Il avait des poils sur les bras et les épaules ainsi que sur le haut de la poitrine. Ses avant-bras étaient longs. Il avait un toucher sensible de la main. La paume de ses mains et la plante de ses pieds étaient épaisses. Ses extrémités étaient bien formées [sa’il (ou peut-être a-t-il dit sha’il)]. Les creux de ses semelles étaient très profonds. Ses pieds étaient si lisses que l’eau rebondissait dessus. Quand il quittait un endroit, il s’en allait à grands pas décidés. Il marchait en s’inclinant vers l’avant et marchait confortablement. Sa démarche était vive. Quand il marchait, c’était comme s’il descendait une pente, et quand il regardait autour de lui, il regardait tout autour de lui. Il baissa la vue et passa plus de temps à regarder le sol qu’à regarder le ciel. La majorité de ses regards étaient de l’observation. Il exhortait ses compagnons à marcher devant lui, et il était le premier à saluer tous ceux qu’il rencontrait avec la salutation de la paix.