« Allah se réjouit plus du repentir de l’un d’entre vous que ne l’est l’un d’entre vous lorsqu’il retrouve son animal perdu. »
Texte et Référence du Hadith
"Allah est plus heureux du repentir de l'un de vous, que l'un de vous ne l'est, en retrouvant son animal perdu."
Livre : Chapitres sur l'Invocation | Auteur : Jami' at-Tirmidhi | Référence : Jami` at-Tirmidhi 3538
La Nature de la Joie Divine
Ce hadith utilise une analogie puissante pour transmettre l'immense plaisir d'Allah dans le repentir humain. La comparaison avec la découverte d'un chameau perdu dans le désert illustre une joie extrême, car les chameaux représentaient la survie, le transport et la richesse pour les habitants du désert.
La joie d'Allah dépasse même cette émotion humaine intense, démontrant Sa miséricorde et Sa compassion illimitées envers Ses serviteurs.
Signification Théologique
Cette narration affirme qu'Allah possède des attributs de plaisir et de joie d'une manière digne de Sa majesté, sans ressembler aux émotions humaines. Elle réfute ceux qui nient les attributs d'Allah tout en maintenant Sa transcendance au-dessus de la création.
Le hadith souligne que le repentir n'est pas simplement accepté à contrecœur, mais est accueilli avec une joie et une célébration divines.
Implications Pratiques pour les Croyants
Cet enseignement devrait éloigner le désespoir du cœur des pécheurs, les encourageant à revenir à Allah quelles que soient leurs transgressions.
Il enseigne qu'aucun péché n'est trop grand pour la miséricorde d'Allah lorsqu'il est accompagné d'un repentir sincère (tawbah). Le croyant ne devrait jamais sentir que son repentir est insignifiant pour Allah.
Cette connaissance devrait inspirer un retour fréquent à Allah et un repentir immédiat après avoir commis des péchés.
Conditions d'un Repentir Valide
Les érudits clarifient que cette joie divine s'applique à un repentir approprié (tawbah nasuh), qui nécessite : cesser le péché immédiatement, ressentir un remords sincère, résoudre fermement de ne pas retourner au péché, et restaurer les droits des autres si le péché impliquait un tort envers les gens.