حَدَّثَنَا عَبْدُ بْنُ حُمَيْدٍ، حَدَّثَنَا عُبَيْدُ اللَّهِ بْنُ مُوسَى، عَنْ إِسْرَائِيلَ، عَنْ أَبِي إِسْحَاقَ، عَنْ زَيْدِ بْنِ أَرْقَمَ، قَالَ كُنْتُ مَعَ عَمِّي فَسَمِعْتُ عَبْدَ اللَّهِ بْنَ أُبَىِّ ابْنَ سَلُولَ، يَقُولُ لأَصْحَابِهِ ‏:‏ ‏(‏ لا تُنْفِقُوا عَلَى مَنْ عِنْدَ رَسُولِ اللَّهِ حَتَّى يَنْفَضُّوا ‏)‏ و ‏(‏لئِنْ رَجَعْنَا إِلَى الْمَدِينَةِ لَيُخْرِجَنَّ الأَعَزُّ مِنْهَا الأَذَلَّ ‏)‏ فَذَكَرْتُ ذَلِكَ لِعَمِّي فَذَكَرَ ذَلِكَ عَمِّي لِلنَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَدَعَانِي النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم فَحَدَّثْتُهُ فَأَرْسَلَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم إِلَى عَبْدِ اللَّهِ بْنِ أُبَىٍّ وَأَصْحَابِهِ فَحَلَفُوا مَا قَالُوا فَكَذَّبَنِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَصَدَّقَهُ فَأَصَابَنِي شَيْءٌ لَمْ يُصِبْنِي قَطُّ مِثْلُهُ فَجَلَسْتُ فِي الْبَيْتِ فَقَالَ عَمِّي مَا أَرَدْتَ إِلاَّ أَنْ كَذَّبَكَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَمَقَتَكَ فَأَنْزَلَ اللَّهُ تَعَالَى ‏:‏ ‏(‏ إذا جَاءَكَ الْمُنَافِقُونَ ‏)‏ فَبَعَثَ إِلَىَّ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَرَأَهَا ثُمَّ قَالَ ‏"‏ إِنَّ اللَّهَ قَدْ صَدَّقَكَ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ أَبُو عِيسَى هَذَا حَدِيثٌ حَسَنٌ صَحِيحٌ ‏.‏
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Zaid bin Arqam a dit

« Nous participions à une bataille avec le Messager d’Allah, et il y avait des Bédouins avec nous. Nous nous sommes donc tous précipités vers de l’eau et les Bédouins nous ont précipités jusqu’à elle. L’un des Bédouins a frappé ses compagnons et il a (essayé d’obstruer) l’étang, il a placé des pierres autour et il a mis un drap de cuir dessus jusqu’à ce que ses compagnons arrivent. Il a dit : « Un homme parmi les Ansar est arrivé chez les Bédouins et il a laissé tomber les rênes de son chameau pour boire, mais les Bédouins ne l’ont pas permis. Il a donc commencé à enlever les barrières autour de l’eau, mais le Bédouin a levé un bâton et a frappé l’homme Ansari à la tête, et l’a brisé. Il est allé voir Abdullah bin Ubayy, le chef de l’hypocrite, pour l’informer qu’il était en fait l’un de ses compagnons. Alors Abdullah bin Ubayy devint furieux, il dit : « Ne dépense rien pour quiconque est avec Mohammed jusqu’à ce qu’il parte. » C’est-à-dire les Bédouins. Ils préparaient de la nourriture pour le Messager d’Allah. Abdullah dit : « Quand ils seront partis de Mohammed, apporte-lui à manger de la nourriture, et qu’il en mange, ainsi qu’à celui qui est avec lui. » Puis il dit à ses compagnons : « Si nous retournons à Médine, les plus honorables en chasseront les plus humbles. » Zaid a dit : « Et je chevauchais derrière le Messager d’Allah, et j’avais entendu Abdullah bin Ubayy, alors j’ai informé mon oncle qui est allé le dire au Messager d’Allah. Il lui a envoyé un message (Abdullah) mais il a prêté serment et l’a renié. Il a dit : « Le Messager d’Allah a donc accepté ce qu’il a dit et ne m’a pas cru. Alors mon oncle est venu me voir et m’a dit : « Tu voulais seulement que le Messager d’Allah te haïsse, et que les musulmans disent que tu as menti. » Il a déclaré : « J’ai souffert d’une telle inquiétude que personne d’autre n’a soufferte. » Il a dit : « (Plus tard) alors que j’étais en déplacement avec le Messager d’Allah en voyage, mon esprit a été soulagé de l’inquiétude, car le Messager d’Allah est venu à moi et m’a frotté l’oreille et m’a souri au visage. Je ne serais jamais plus heureux qu’avec cela tant que le monde resterait. Alors Abou Bakr m’a rattrapé et m’a dit : « Que t’a dit le Messager d’Allah ? » J’ai dit : « Il ne m’a rien dit, il m’a seulement frotté l’oreille et m’a souri au nez. » Il dit : « Recevez la bonne nouvelle ! » Alors Omar m’a rattrapé et je lui ai dit la même chose que j’avais dit à Abou Bakr. Le matin, le Messager d’Allah récita la sourate Al-Munafiqin.