حَدَّثَنَا الْحَسَنُ بْنُ الصَّبَّاحِ الْبَزَّارُ، قَالَ حَدَّثَنَا سُفْيَانُ بْنُ عُيَيْنَةَ، عَنْ زَائِدَةَ، عَنْ عَبْدِ الْمَلِكِ بْنِ عُمَيْرٍ، عَنْ رِبْعِيٍّ، وَهُوَ ابْنُ حِرَاشٍ عَنْ حُذَيْفَةَ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ اقْتَدُوا بِاللَّذَيْنِ مِنْ بَعْدِي أَبِي بَكْرٍ وَعُمَرَ ‏"‏ ‏.‏ حَدَّثَنَا أَحْمَدُ بْنُ مَنِيعٍ، وَغَيْرُ وَاحِدٍ، قَالُوا حَدَّثَنَا سُفْيَانُ بْنُ عُيَيْنَةَ، عَنْ عَبْدِ الْمَلِكِ بْنِ عُمَيْرٍ نَحْوَهُ وَكَانَ سُفْيَانُ بْنُ عُيَيْنَةَ يُدَلِّسُ فِي هَذَا الْحَدِيثِ فَرُبَّمَا ذَكَرَهُ عَنْ زَائِدَةَ عَنْ عَبْدِ الْمَلِكِ بْنِ عُمَيْرٍ وَرُبَّمَا لَمْ يَذْكُرْ فِيهِ عَنْ زَائِدَةَ ‏.‏ قَالَ أَبُو عِيسَى هَذَا حَدِيثٌ حَسَنٌ ‏.‏ وَفِيهِ عَنِ ابْنِ مَسْعُودٍ ‏.‏ وَرَوَى سُفْيَانُ الثَّوْرِيُّ هَذَا الْحَدِيثَ عَنْ عَبْدِ الْمَلِكِ بْنِ عُمَيْرٍ عَنْ مَوْلًى لِرِبْعِيٍّ عَنْ رِبْعِيٍّ عَنْ حُذَيْفَةَ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ وَقَدْ رُوِيَ هَذَا الْحَدِيثُ مِنْ غَيْرِ هَذَا الْوَجْهِ أَيْضًا عَنْ رِبْعِيٍّ عَنْ حُذَيْفَةَ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ وَرَوَاهُ سَالِمٌ الأَنْعُمِيُّ كُوفِيٌّ عَنْ رِبْعِيِّ بْنِ حِرَاشَ عَنْ حُذَيْفَةَ
Traduction
Rapporté par 'Aïcha

que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Ordonnez à Abou Bakr de diriger le peuple dans la Salat. » 'Aïcha dit : « Ô Messager d’Allah ! Si Abou Bakr prend votre place, les gens ne pourront pas entendre à cause de ses pleurs, alors ordonnez à 'Umar de diriger le peuple dans la Salat. Elle a dit : « Alors il a dit : 'Ordonnez à Abou Bakr de diriger les gens dans la Salat'. » Aïcha dit : « Alors j’ai dit à Hafsah : « Dis-lui que si Abou Bakr prend ta place, alors les gens ne pourront pas entendre à cause de ses pleurs, alors ordonne à 'Umar de conduire les gens dans la Salat. » Sur ce, Hafsah l’a fait. Alors le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « En vérité, vous n’êtes que comme les compagnons de Yusuf ! Ordonnez à Abou Bakr de diriger le peuple dans la Salat. Alors Hafsah dit à 'Aïcha : « Je n’ai jamais reçu de bien de ta part. »

Comment

Commentaire du Hadith des Chapitres sur les Vertus

Cette narration de Jami' at-Tirmidhi (Hadith 3672) démontre la sagesse profonde du Prophète Muhammad (ﷺ) en maintenant le leadership d'Abu Bakr dans la prière malgré des préoccupations valides concernant son état émotionnel.

Analyse Savante de l'Incident

Les savants expliquent que l'insistance du Prophète à ce qu'Abu Bakr dirige les prières, même lorsqu'il était malade, a servi de multiples desseins divins. Premièrement, cela a établi la préséance et l'aptitude d'Abu Bakr pour le leadership après le décès du Prophète.

Les pleurs d'Abu Bakr ont démontré son amour profond et sa connexion à Allah et à Son Messager, des qualités qui ont en réalité renforcé son leadership spirituel plutôt que de le diminuer.

La Référence aux Compagnons de Yusuf

Lorsque le Prophète a dit « vous n'êtes que comme les compagnons de Yusuf », les commentateurs classiques expliquent que cela fait référence aux femmes qui ont conspiré contre le Prophète Yusuf. Ce doux reproche a souligné que même une ingérence bien intentionnée dans les affaires divinement ordonnées peut être problématique.

L'incident nous enseigne à nous soumettre à la sagesse divine même lorsque notre compréhension limitée suggère des alternatives.

Implications Légales et Spirituelles

Les savants tirent de ce hadith que les pleurs émotionnels pendant la prière n'invalident pas le leadership, à condition que la récitation reste audible et correcte.

Cet événement établit également le principe que les plus vertueux devraient diriger les prières, et la sensibilité émotionnelle au souvenir d'Allah est une marque de foi véritable plutôt qu'une déficience.