حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ عُمَرَ بْنِ عَلِيٍّ الْمُقَدَّمِيُّ، قَالَ حَدَّثَنَا ابْنُ أَبِي عَدِيٍّ، عَنْ شُعْبَةَ، عَنْ سِمَاكٍ، عَنْ أَبِي الرَّبِيعِ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، قَالَ أَتَيْتُ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فَبَسَطْتُ ثَوْبِي عِنْدَهُ ثُمَّ أَخَذَهُ فَجَمَعَهُ عَلَى قَلْبِي فَمَا نَسِيتُ بَعْدَهُ حَدِيثًا ‏.‏ قَالَ أَبُو عِيسَى هَذَا حَدِيثٌ حَسَنٌ غَرِيبٌ مِنْ هَذَا الْوَجْهِ ‏.‏
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Rapporté par Malik bin Abi 'Amir

« Un homme vint à Talhah bin 'Ubaidullah et lui dit : « Ô Abou Mohammed, vois-tu que ce Yéménite - c’est-à-dire Abou Hurairah - connaît-il mieux que toi les hadiths du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ? Nous entendons de lui ce que nous n’entendons pas de vous, ou attribue-t-il au Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ce qu’il n’a pas dit ? Il a dit : « Quant à ce qu’il ait entendu du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ce que nous n’avons pas entendu de lui, alors c’est parce qu’il était pauvre, n’ayant rien, un invité du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم), sa main était dans la main du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم). Et nous étions des gens de maisons et de richesses, et nous avions l’habitude de venir voir le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) aux deux extrémités de la journée. Je ne doute pas qu’il n’ait entendu du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ce que nous n’avons pas entendu, et vous ne trouverez personne en qui il y ait du bien à attribuer au Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ce qu’il n’a pas dit.