حَدَّثَنَا قُتَيْبَةُ، حَدَّثَنَا هُشَيْمٌ، عَنْ أَبِي بِشْرٍ، عَنْ يُوسُفَ بْنِ مَاهَكَ، عَنْ حَكِيمِ بْنِ حِزَامٍ، قَالَ أَتَيْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقُلْتُ يَأْتِينِي الرَّجُلُ يَسْأَلُنِي مِنَ الْبَيْعِ مَا لَيْسَ عِنْدِي أَبْتَاعُ لَهُ مِنَ السُّوقِ ثُمَّ أَبِيعُهُ قَالَ ‏"‏ لاَ تَبِعْ مَا لَيْسَ عِنْدَكَ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ وَفِي الْبَابِ عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُمَرَ ‏.‏
Traduction
Raconté par Hakim b. Hizam

« Le Messager d'Allah () m'a interdit de vendre ce qui n'était pas chez moi. »

[Abu 'Eisa a dit :] Ce hadith est Hasan. Il a dit : Il y a quelque chose à ce sujet de 'Abdullah bin 'Umar.

Ishaq bin Mansur a déclaré : « J'ai dit à Ahmad : « Que signifie l'interdiction d'un prêt en même temps que d'une vente ? Il a dit : « Qu'il lui accorde un prêt et qu'il lui fasse ensuite une vente supérieure à sa valeur réelle. Et cela signifie qu'il le lui prête en échange de quelque chose (en garantie), alors il dit : « Si vous n'êtes pas en mesure de le payer (le prêt), celui-ci (la garantie) sera une vente pour vous ». Ishaq [bin Rahuwyah] a dit ce qu'il a dit. Et j'ai dit à Ahmad : « Et si on vendait ce que l'on ne possède pas ? » Il a déclaré : « Pour moi, cela ne s'applique pas, sauf en cas de nourriture, ce qui signifie que personne n'en a pris possession. » Et Ishaq a dit la même chose pour tout ce qui est mesuré ou pesé. Ahmad a répondu : « Quand il dit : « Je vais te vendre ce vêtement, à condition d'en être le tailleur et de le décolorer. » Voici un exemple de deux conditions applicables à une vente. Mais s'il dit : « Je te le vends à condition que j'en sois le tailleur », il n'y a aucun mal à cela. Et s'il a dit : « Je te le vends à condition que ce soit moi qui le blanchisse », il n'y a aucun mal à cela, car ce n'est qu'une condition. » Et Ishaq a dit ce qu'il a dit. »