Le Prophète (saw) a dit : « La procrastination (lorsqu'il s'agit de payer une dette) de la part d'un riche est une oppression. Donc, si votre dette est transférée par votre débiteur, vous devez vous mettre d'accord et ne pas faire deux ventes en une seule. »
[Abu 'Eisa a dit :] Le Hadith est Abu Hurairah (n° 1308) est un hadith de Hassan Sahih. Et cela signifie que lorsque la dette de l'un de vous est transférée, alors acceptez. Certaines personnes bien informées ont déclaré que lorsqu'on propose à un homme de transférer sa dette à un homme riche et qu'il le fait, alors le cédant est libéré de cette dette, il ne doit pas en demander le remboursement au cédant. C'est le point de vue d'Ash-Shafi'i, Ahmad et Ishaq. Certaines personnes bien informées ont déclaré : « Lorsque cette fortune n'a pas pu être collectée en raison de la faillite de la société à laquelle elle a été transférée, il peut demander qu'elle soit remboursée à la première. » Ils soutiennent ce point de vue en s'appuyant sur le dicton d'Uthman et d'autres, lorsqu'ils ont déclaré : « Rien n'est dû sur la perte de fortune d'un musulman ». Ishaq a déclaré : « Le sens de ce hadith : « Rien n'est dû sur la fortune perdue d'un musulman », c'est lorsqu'un homme la transfère à une autre personne qu'il pense être riche, puis il fait faillite. Il n'y a donc rien de dû sur la fortune perdue du musulman. »