Maudire

كتاب اللعن

Chapitre : Le croyant n’est pas un diffamateur

Salim ibn 'Abdullah a dit : « Je n’ai jamais entendu 'Abdullah maudire quoi que ce soit. » Salim a mentionné que 'Abdullah ibn 'Umar a dit : « Il n’est pas convenable pour un croyant d’être un maudit. »

Jabir ibn 'Abdullah a rapporté que le Messager d’Allah, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, a dit : « Allah n’aime pas les bruyants et les grossiers, ni celui qui crie sur les marchés. »

'Aïcha rapporta que des Juifs vinrent trouver le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) et lui dirent : « Que le poison ('sam' au lieu de 'salam') soit sur toi. » 'Aïcha dit : « Et sur toi, que la malédiction d’Allah et la colère d’Allah soient sur toi ! » Le Prophète dit : « Facile, 'A’isha, tu dois être doux. Méfiez-vous de la dureté et de la grossièreté. Elle demanda : « N’avez-vous pas entendu ce qu’ils ont dit ? » Il a dit : « N’avez-vous pas entendu ce que j’ai dit ? Je le leur ai répété et ce que j’ai dit d’eux sera accepté et ce qu’ils ont dit de moi ne sera pas accepté.

'Abdullah a rapporté que le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Un croyant n’est ni un diffétaire, ni un malédicteur, ni un grossier, ni un obscène. »

Abou Hurayra a rapporté que le Prophète, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, a dit : « On ne peut pas faire confiance à une personne qui a deux visages. »

Abdullah a dit : « La chose la plus répréhensible dans le caractère d’un croyant, c’est la grossièreté. »

'Ubayd al-Kindi al-Kufi a rapporté qu’il a entendu 'Ali ibn Abi Talib dire : « Les malédicteurs sont maudits. »

Chapitre : Quelqu’un qui maudit

Abu’d-Darda' a rapporté que le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Ceux qui maudissent ne seront ni témoins ni intercesseurs le Jour de l’Insurrection. »

Abu Hurayra a rapporté que le Prophète, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, a dit : « La vraie personne ne doit pas être un malédicteur. »

Hudhayfa a dit : « Les gens ne se maudissent pas les uns les autres sans que cette malédiction ne se réalise. »

Chapitre : La personne qui maudit son esclave et le libère ensuite

'A’isha a rapporté qu’Abou Bakr a maudit l’un de ses esclaves et que le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Abou Bakr ! Les malédicteurs et les vrais ! Non, par le Seigneur de la Ka’ba », et il répéta cela deux ou trois fois. Le même jour, Abou Bakr libéra l’un de ses esclaves. Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) est venu et a dit : « Ne fais plus cela (c’est-à-dire maudis quelqu’un). »

Chapitre : Maudissant les uns les autres avec la malédiction d’Allah, avec la colère d’Allah, et avec le Feu

Les samouraïs ont rapporté que le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Ne vous maudissez pas les uns les autres avec la malédiction d’Allah, ni avec la colère d’Allah, ni avec le Feu. »

Chapitre : Maudire un incroyant

Abou Hurayra a dit : « On a demandé au Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) : « Messager d’Allah, invoque-nous une malédiction contre les idolâtres. » Il a répondu : « Je n’ai pas été envoyé comme un maudis. J’ai été envoyé par miséricorde.

Chapitre : Calomnier

Himam a dit : « Nous étions avec Hudhayfa quand on lui a dit : 'Un homme a un hadith qui remonte à 'Uthman'. Hudhayfa a dit : « J’ai entendu le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) dire : « Un fauteur de troubles n’entrera pas dans le Jardin. »

Asma' bint Yazid a rapporté que le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Vous dirai-je qui est le meilleur d’entre vous ? » « Oui », ont-ils répondu. Il a dit : « Ceux qui te rappellent, quand tu les vois. » Il a poursuivi en disant : « Dois-je vous dire qui est le pire d’entre vous ? » « Oui », ont-ils répondu. Il a dit : « Ceux qui se livrent à la calomnie, qui causent des troubles entre amis pour les séparer, et qui désirent entraîner les innocents à de mauvaises actions. »

Chapitre : Quelqu’un qui entend parler d’une indécence et qui la répand ensuite

Ali ibn Abi Talib a dit : « La personne qui dit quelque chose d’indécent et la personne qui le fait savoir sont égales en ce qui concerne l’action mauvaise. »

Choubayl ibn 'Awf a dit : « Il est dit : « Celui qui entend quelque chose d’indécent et qui le répand ensuite est comme celui qui en est à l’origine. »

'Ata pensait qu’un châtiment exemplaire devait être appliqué à quiconque fait connaître l’adultère. Il a dit : « Il a fait connaître l’indécence. »

Chapitre : Le fautif

Hukaym ibn Sa’d entendit 'Ali dire : « Ne te précipite pas, ne répands pas et ne divulgue pas de secrets. Devant vous se trouve une affliction et des événements graves et affligeants qui mettraient beaucoup de temps à s’expliquer, à savoir les conflits oppressifs.