Le livre de l’invocation des malédictions

كتاب اللعان

Chapitre

Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) a rapporté que Sa’d b. Ubada (qu’Allah l’agrée) a dit

Messager d’Allah, si je devais trouver un homme avec ma femme, dois-je attendre d’amener quatre témoins ? Il a dit : Oui.

Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) a rapporté que Sa’d b. Ubada (qu’Allah l’agrée) a dit

Messager d’Allah, si je devais trouver avec ma femme un homme, ne devrais-je pas le toucher avant d’amener quatre témoins ? Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Oui. Il a dit : « Pas du tout. Par Celui qui t’a envoyé avec la Vérité, je me hâterais avec mon épée vers lui avant cela. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Écoute ce que dit ton chef. Il est jaloux de son honneur, je suis plus jaloux que lui et Dieu est plus jaloux que moi.

AI-Mughira b. Shu’ba (qu’Allah l’agrée) a rapporté que Sa’d b. 'Ubada (qu’Allah l’agrée) a dit

Si j’avais vu un homme avec ma femme, je l’aurais frappé avec l’épée, et non avec la partie plate (côté) de celle-ci. Lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) entendit cela, il dit : « Êtes-vous surpris de la jalousie de Sa’d pour son honneur ? Par Allah, je suis plus jaloux de mon honneur que lui, et Allah est plus jaloux que moi. C’est à cause de Sa jalousie qu’Allah a interdit l’abomination, qu’elle soit ouverte ou secrète. Et personne n’est plus jaloux de Son honneur qu’Allah, et personne n’est plus enclin à accepter une excuse qu’Allah, à cause de laquelle Il a envoyé des messagers, des annonciateurs de bonnes nouvelles et des avertisseurs. Et personne n’est plus friand de louange qu’Allah, à cause de laquelle Allah a promis le Paradis.

Un hadith comme celui-ci a été transmis par l’autorité de 'Abd al-Malik b. Umair avec la même chaîne de narrateurs mais avec un léger changement de mots.

Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) a rapporté

Une personne des Banu Fazara vint voir le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) et lui dit : « Ma femme a donné naissance à un enfant noir, sur quoi le Messager d’Allah (ﷺ) lui dit : « Avez-vous des chameaux ? Il a dit : Oui. Il dit encore : « Quelle est cette couleur ? Il a dit : Ils sont rouges. Il dit : « Y a-t-il un sombre parmi eux ? Il dit : « Oui, il y en a des sombres parmi eux » Il dit : « Comment cela s’est-il passé ? Il a dit : « C’est peut-être la tension à laquelle il est revenu, sur quoi il (le Saint Prophète) a dit : C’est peut-être la tension à laquelle il (l’enfant) est retombé.

Ce hadith a été rapporté par l’autorité de Zuhri avec la même chaîne de transmetteurs. Dans le hadith transmis par l’autorité de Ma’mar, les (paroles sont)

« Messager d’Allah, ma femme a donné naissance à un garçon au teint foncé, et il avait l’intention de le renier. » Et cet ajout a été fait à la fin du hadith : « Il (le Saint Prophète) ne lui a pas permis de le renier. »

Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) a rapporté

Un Arabe du désert vint voir le Messager d’Allah (ﷺ) et lui dit : « Ma femme a donné naissance à un enfant au teint foncé et je l’ai renié. Alors le Messager d’Allah (ﷺ) dit : « Avez-vous des chameaux ? Il a dit : Oui. Il a dit : « Quelle est leur couleur ? » Dire? Ils sont rouges. Il dit : « Y a-t-il quelqu’un de sombre parmi eux ? Il a dit : Oui. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Comment cela s’est-il passé ? Il a dit : « Messager d’Allah, c’est peut-être à cause de la tension à laquelle il est revenu, sur quoi le Prophète (ﷺ) a dit : « Cela (la naissance) de l’enfant noir peut être dû à la tension à laquelle il (l’enfant) aurait pu revenir.

Un hadith comme celui-ci a été rapporté par l’autorité d’Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) par une autre chaîne de transmetteurs.