Le rire de Rasoolullah
باب ما جاء في ضحك رسول الله صلى الله عليه وسلم
« Il y avait une minceur dans les jambes du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), et son rire prenait toujours la forme d’un sourire joyeux, alors quand je le regardais, je disais : 'Ses yeux sont noircis [par le khôl], mais il n’a pas les yeux au beurre noir' ! »
« Je n’ai jamais vu quelqu’un avec un visage plus joyeux que le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) ! »
« Le rire du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) n’était rien d’autre qu’un sourire joyeux. »
« Le Messager d’Allah a dit (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) : « Je connais certainement le premier homme qui entrera dans le jardin du Paradis, et le dernier homme qui sortira du feu de l’Enfer. L’homme sera mis au monde le Jour de la Résurrection, et l’ordre sera donné : « Montrez-lui ses petits péchés, et que ses grands péchés lui soient cachés ! » Il lui sera donc dit : « En tel jour, tu as commis tel ou tel péché ! » Il reconnaîtra [ses péchés] et ne les reniera pas et il aura peur de ces péchés qui sont des offenses majeures, c’est pourquoi l’ordre sera donné : « Au lieu de toute mauvaise action qu’il a commise, accorde-lui une bonne action ! » Il dira donc : « Je suis coupable de péchés que je ne vois pas ici ! » Abou Dharr a dit : « J’ai vu le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) sourire si largement que ses molaires sont apparues ! »
« Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) ne m’a pas fui depuis l’époque où j’ai embrassé l’Islam, et il ne m’a jamais vu sans rire. »
Identique au hadith ci-dessus.
« Le Messager d’Allah a dit (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) : « Je suis bien conscient de la dernière personne à sortir de l’Enfer. Après être sorti en rampant, on lui dira : « Va et entre dans le jardin du paradis ! » Il entrera donc dans le jardin du Paradis, mais il trouvera que le peuple a occupé les demeures, alors il reviendra et dira : « Ô mon Seigneur, le peuple a occupé les demeures ! » On lui demandera donc : « Vous souvenez-vous de l’époque où vous étiez ? » Il dira : « Oui », alors on lui dira : « Fais un vœu ! » Il fera un vœu, après quoi on lui dira : « Tu as ce que tu souhaitais, et ce monde est dix fois plus ! » Il dira alors : « Est-ce que toi, le Souverain, tu te moques de moi ? » Il ['Abdu’llah ibn Mas’ud] a dit : « J’ai vu le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) sourire si largement que ses molaires sont apparues ! »
« J’étais présent quand Ali (qu’Allah l’agrée) a fait apporter un animal pour qu’il le monte. Lorsqu’il mit le pied dans l’étrier, il dit : « Au nom d’Allah », et lorsqu’il se posa sur son dos, il dit : « Louange à Allah ! » Puis il dit : « Gloire à Celui qui a mis cela à notre disposition, car nous n’aurions pas été à la hauteur de la tâche [Subhanalladhi sakhkhara la-na hadha wa ma kunna la-hu muqrinin], et c’est à notre Seigneur que nous retournons certainement [wa inna ila Rabbina la-munqalibun]. (Al-Qur’an ; 43:13-14) Puis il dit : « Louange à Allah », trois fois, et : « Allah est extrêmement grand », trois fois, puis : « Gloire à Toi ! Je me suis fait du tort à moi-même, alors pardonnez-moi, car personne ne pardonne les péchés sauf Toi ! Alors il a ri, alors je lui ai dit : « Qu’est-ce qui t’a fait rire, ô Commandeur des croyants ? » Il a dit : « J’ai vu le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) faire exactement comme moi, après quoi il a ri. J’ai dit : « Qu’est-ce qui t’a fait rire, ô Messager d’Allah ? » Il répondit : « Ton Seigneur s’émerveille de son serviteur quand il dit : « Seigneur, pardonne-moi mes péchés, sachant que personne d’autre que Lui ne pardonne les péchés » ! »
« Sa’d [Ibn Abi Waqqas] a dit : « J’avais vu le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) rire lors de la bataille de la tranchée, si fort que ses molaires sont devenues apparentes. » J’ai dit : « Comment était son rire ? » Il a dit : « Il y avait un homme qui tenait un bouclier pendant que Sa’d tirait, et l’homme disait ceci et ceci et cela, avec le bouclier couvrant son front. Sa’d a donc pointé une flèche sur lui et l’a tirée quand il a levé la tête, afin qu’elle ne manque pas cette partie de lui – c’est-à-dire son front – et l’homme s’est renversé et a donné un coup de pied. Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) a alors tellement ri que ses molaires sont devenues apparentes. Je lui ai demandé : « Qu’est-ce qui l’a fait rire ? » Il a répondu : « Ce qu’il a fait à cet homme ! »