Prière (Kitab Al-Salat) : Injonctions détaillées sur le Ramadan
كتاب شهر رمضان
Chapitre : Dans combien de jours faut-il réciter le Coran ?
Yazid ibn Abdullah a dit qu’Abdullah ibn Amr a demandé au Prophète (صلى الله عليه وسلم) : Dans combien de jours dois-je terminer la récitation de tout le Coran, Messager d’Allah ?
Il a répondu : Dans un mois.
Il a dit : « Je suis plus énergique pour le terminer dans une période plus courte que celle-ci. Il répétait sans cesse ces paroles et réduisait le délai jusqu’à ce qu’il dise : Achève sa récitation en sept jours.
Il a encore dit : « Je suis plus énergique pour le terminer dans une période plus courte que celle-ci.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : Celui qui termine la récitation du Coran en moins de trois jours ne le comprend pas.
Abou Ali a dit : « J’ai entendu Abou Dawoud dire : J’ai entendu Ahmad b. Hanbal dit : Le narrateur 'Isa b. Shadhan est une personne saine d’esprit.
Chapitre : Sur la fixation d’une partie du Coran pour la récitation quotidienne
Le narrateur Ibn al-Had a dit : « Je pense avoir transmis cette tradition d’al-Mughirah b. Shu’bah.
Nous sommes tombés sur le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) dans une délégation de Thaqif. Les signataires du pacte sont venus à al-Mughirah ibn Shu’bah en tant qu’invités. Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a fait séjourner Banu-Malik dans une de ses tentes.
La version de Musaddad dit : Il faisait partie de la députation de Thaqif qui est venue au Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم). Il avait l’habitude de nous rendre visite et de s’entretenir avec nous tous les jours après la prière du soir.
La version d’AbuSa’id dit : Il est resté debout pendant un si long moment (nous parlant) qu’il a mis son poids parfois sur une jambe et parfois sur l’autre en raison de son long séjour. Il nous a surtout raconté comment son peuple, les Quraysh, se comportait avec lui.
Il disait : Nous n’étions pas égaux ; nous étions faibles et dégradés à La Mecque (selon la version de Musaddad). Quand nous arrivâmes à Médine, les combats commencèrent entre nous ; Parfois, nous les surmontons et d’autres fois, ils nous submergent. Un soir, il est arrivé tard et n’est pas venu à l’heure où il avait l’habitude de venir.
Nous lui avons demandé : Tu es venu tard ce soir ? Il a dit : « Je ne pouvais pas réciter la partie fixe du Coran que je récitais tous les jours. Je n’aimais pas venir avant de l’avoir terminé.
Aws a dit : J’ai demandé aux compagnons du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) : Comment divisez-vous le Coran pour la récitation quotidienne ? Ils dirent : Trois sourates, cinq sourates, onze sourates, treize sourates mufassales.
Abou Dawud a dit : « La version d’Abou Sa’id est complète.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : Celui qui récite le Coran dans un délai inférieur à trois jours ne le comprend pas.
Wahb ibn Munabbih a dit : Abdullah ibn Amr a demandé au Prophète (صلى الله عليه وسلم) ; Dans combien de jours doit-on terminer la récitation du Coran ? Il dit : « Dans quarante jours. » Il a ensuite dit : Dans un mois. Il dit encore : « Dans vingt jours. » Il dit alors : Dans quinze jours. Il dit alors : Dans dix jours. Finalement, il dit : Dans sept jours.
Alqamah et al-Aswad dirent : Un homme vint trouver Ibn Mas’ud. Il a dit : « Je récite les sourates mufassal dans une rak’ah. Vous pouvez le réciter rapidement comme on récite rapidement des vers (poésie), ou comme les dattes séchées tombent (de l’arbre).
Mais le Prophète (صلى الله عليه وسلم) avait l’habitude de réciter deux sourates égales dans une rak’ah ; il récitait (par exemple) les sourates an-Najm (53) et ar-Rahman (55) en une seule rak’ah, les sourates Iqtarabat (54) et al-Haqqah (69) en une rak’ah, les sourates at-Tur (52) et adh-Dhariyat (51) en une rak’ah, les sourates al-Waqi’ah (56) et Noun (68) en une rak’ah, les sourates al-Ma’arij (70) et an-Nazi’at (79) en une rak’ah, les sourates al-Mutaffifin (83) et Abasa (80) en une rak’ah, les sourates al-Muddaththir (74) et al-Muzzammil (73) en une rak’ah, les sourates al-Insan (76) et al-Qiyamah (75) en une rak’ah, les sourates an-Naba' (78) et al-Mursalat (77) en une rak’ah, et les sourates ad-Dukhan (44) et at-Takwir (81) en une rak’ah.
Abou Dawud a dit : « C’est l’arrangement d’Ibn Mas’ud lui-même
J’ai demandé à Abou Mas’ud pendant qu’il faisait la circumambulation de la Ka’bah (à propos de la récitation de certains versets du Coran). Il a dit : « Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : Si quelqu’un récite deux versets de la dernière sourate al-Baqarah la nuit, ils lui seront suffisants.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : Si quelqu’un prie la nuit en récitant régulièrement dix versets, il ne sera pas enregistré parmi les négligents ; si quelqu’un prie la nuit et récite cent versets, il sera enregistré parmi ceux qui obéissent à Allah. Et si quelqu’un prie la nuit en récitant mille versets, il sera enregistré parmi ceux qui reçoivent d’énormes récompenses.
Abou Dawoud a dit : « Le nom d’Ibn Houjairah al-Asghar est 'Abd Allah b. 'Abd al-Rahman b. Hujairah.
Un homme s’approcha du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et lui dit : « Apprends-moi à lire le Coran, Messager d’Allah.
Il dit : Lisez trois sourates qui commencent par A.L.R. Il dit : « Mon âge est avancé, mon esprit est devenu terne (c’est-à-dire que la mémoire s’est affaiblie) et ma langue est devenue lourde. » Alors il dit : « Puis lus trois sourates qui commencent par S.M. Il répéta les mêmes paroles. Il dit donc : « Lis trois sourates qui commencent par la « Glorification d’Allah ». Mais il a répété la même excuse. L’homme dit alors : « Enseigne-moi une sourate complète, Messager d’Allah. » Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lui a enseigné la sourate (99). « Quand la Terre est secouée par son tremblement de terre ». Quand il l’eut fini, l’homme dit : Par Celui qui t’a envoyé avec la vérité, je n’y ajouterai jamais rien. Puis l’homme s’en alla.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit deux fois : L’homme a reçu le salut.
Chapitre : Sur le nombre de versets dans une sourate
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : Une sourate du Coran contenant trente versets intercédera son lecteur jusqu’à ce qu’il soit pardonné. C’est-à-dire : « Béni soit Celui dans la main duquel est la souveraineté » (Sourate 67).