Description de la parole de Rasoolullah sur la poésie
باب ما جاء في صفة كلام رسول الله صلى الله عليه وسلم في الشعر
« Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) avait-il l’habitude d’imiter toute forme de poésie ? » Elle a dit : « Il avait l’habitude d’imiter la poésie d’Ibn Rawaha, et il imitait sa parole : « Vous serez apporté la nouvelle par quelqu’un que vous n’avez pas fourni de provisions de voyage. »
« Le Messager d’Allah a dit (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) : « La parole la plus véridique prononcée par un poète est celle de Labid : Tout sauf Allah est certainement futile », et [le poète] Umayya ibn Abi’s-Salt a presque embrassé l’Islam.
« Une pierre frappa le doigt du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), le faisant saigner, alors il dit : « N’es-tu rien d’autre qu’un doigt qui a saigné sans avoir souffert dans le sentier d’Allah ? »
Un homme lui dit : « Avez-vous tous fui devant le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), ô Abou 'Umara ? » Il répondit : « Non, par Allah ! Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) n’a pas battu en retraite, mais ceux qui étaient précipités se sont retirés, assaillis par les flèches des Hawazin. Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) était monté sur sa mule, tandis qu’Abou Soufyan ibn al-Harith ibn 'Abd al-Muttalib tenait sa bride, et que le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) disait : « Je suis le Prophète, sans mensonge ! Je suis le fils d’Abd al-Muttalib !
« Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) entra à La Mecque pendant la Visite de l’Accomplissement ['Umrat al-Qada'], et Ibn Rawaha marcha devant lui en disant : « Éloignez-vous de son chemin, ô fils des incroyants ! Aujourd’hui, nous vous empêcherons de l’arrêter, d’un coup qui enlève les hiboux de leur station de chemin, et distrait l’ami intime de son ami intime ! 'Umar dit alors : « Ô Ibn Rawaha, tu oses prononcer des poèmes devant le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) et dans le sanctuaire d’Allah ! » Mais il dit (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) : « Laisse-le tranquille, ô Omar, car il les abattra plus vite qu’une pluie de flèches ! »
« Je me suis assis avec le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) plus de cent fois, et ses compagnons avaient l’habitude de réciter des poèmes les uns aux autres. Ils se souvenaient aussi de choses relatives à l’époque païenne [al-jahiliyya], tandis qu’il se taisait et parfois même souriait avec eux.
« Comme l’a dit le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) : « La parole la plus poétique prononcée par les Arabes est celle de Labid : « Tout sauf Allah est certainement inutile ! »
« Alors que je chevauchais derrière le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix), je lui ai récité une centaine de vers poétiques, composés par Umayya ibn Abi’s-Salt. Chaque fois que je lui récitais un verset, le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) me disait : « Récite encore ! » jusqu’à ce que je lui en aie récité cent, c’est-à-dire des versets. Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) a donc dit : « Il était certainement sur le point d’embrasser l’Islam ! »
« Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) avait l’habitude d’installer une chaire dans la mosquée pour Hassan ibn Thabit. Il se tenait debout dessus, rendant hommage au Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) » ou : « Défendant le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) ». Il disait (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) : « Allah (Exalté soit-Il) soutient Hassan par l’Esprit de Sainteté, lorsqu’il défend ou rend hommage au Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) ! »