Types d’esprit sanguinaire (Kitab al-Diyat)
كتاب الديات
Chapitre : Si une personne donne à boire ou à manger à un homme du poison et qu’il meurt, est-il sujet à des représailles ?
Sur l’autorité de son père : Umm Mubashshir a dit au Prophète (ﷺ) au cours de la maladie dont il est mort : Que penses-tu de ta maladie, Messager d’Allah (ﷺ? Je ne pense pas à la maladie de mon fils, si ce n’est à la brebis empoisonnée qu’il avait mangée avec vous à Khaybar. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Et je ne pense à ma maladie qu’à cela. C’est à ce moment-là qu’il m’a coupé l’aorte.
Abou Dawud a dit : « Parfois, 'Abd al-Razzaq a transmis cette tradition, en omettant le lien du Compagnon, de Ma’mar, d’al-Zuhri, du Prophète (ﷺ), et parfois il l’a transmise d’al-Zuhri de 'Abd al-Rahman b. Ka’b b. Malik, 'Abd al-Rahman a mentionné que Ma’mar transmettait parfois la tradition sous une forme mursale (en omettant le lien du Compagnon), Et ils l’ont enregistré. Et tout cela est vrai chez nous. 'Abd al-Razzaq a dit : « Quand Ibn al-Moubarak est venu à Ma’mar, il a transmis les traditions sous une forme musnad (avec une chaîne parfaite) qu’il a transmises comme des traditions mauquf (déclarations des Compagnons et non du Prophète).
Sur l’autorité de sa mère, Umm Mubashshir a dit (Abou Sa’id b. al-A’rabi a dit : Il l’a donc dit sur l’autorité de sa mère ; ce qui est correct, c’est : sur l’autorité de son père, au lieu de sa mère) : Je suis entré dans le Prophète (ﷺ). Il a ensuite mentionné la tradition de Makhlad b. Khalid d’une manière similaire à la tradition de Jabir. Le narrateur a dit : « Alors Bishr b. al-Bara' b. Ma’rur mourut. Alors il (le Prophète) envoya chercher la Juive et lui dit : Qu’est-ce qui t’a motivée pour ton travail ? Il (le narrateur) a ensuite mentionné le reste de la tradition comme la tradition de Jabir. Le Messager d’Allah (ﷺ) a ordonné à son sujet et elle a été tuée. Il (le narrateur dans cette version) n’a pas mentionné les ventouses.
Chapitre : Si un homme tue son esclave ou le mutile, doit-on lui imposer des représailles ?
Le Prophète (ﷺ) a dit : « Si quelqu’un tue son esclave, nous le tuerons, et si quelqu’un coupe le nez de son esclave, nous lui couperons le nez.
Par le biais de la même chaîne de narrateurs que celle mentionnée précédemment, c’est-à-dire Samurah a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Si quelqu’un castre son esclave, nous le castrerons. Il a ensuite mentionné le reste de la tradition comme celle de Sh’ubah et de Hammad.
Abou Dawud a dit : Abou Dawud al-Tayalisi l’a transmis de Hisham comme la tradition de Mu’adh.
Alors al-Hasan oublia cette tradition et il avait l’habitude de dire : « Un homme libre ne doit pas être tué pour un esclave.
« Un homme libre ne devrait pas être soumis à des représailles en échange d’un esclave. »
Sur l’autorité de son père, a dit que son grand-père a raconté qu’un homme est venu au Prophète (ﷺ) en criant à l’aide. Il dit : « Son esclave, Messager d’Allah ! Il dit : « Malheur à vous, que vous est-il arrivé ? Il a dit que c’était un mal. Il vit l’esclave de son maître ; Il devint jaloux de lui et lui coupa le pénis. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Amenez-moi cet homme. L’homme a été appelé, mais les gens n’ont pas pu le contrôler. Le Messager d’Allah (ﷺ) dit alors : « Va-t’en, tu es libre. Il demanda : « Messager d’Allah ! » Sur qui repose mon aide ? Il a répondu : « De chaque croyant », ou il a dit : « De chaque musulman ».
Abou Dawud a dit : « Le nom de l’homme qui a été émancipé était Rawh b. Dinar
Abou Dawud a dit : « L’homme qui a coupé le pénis était Zinba »
Abou Dawoud a dit : « Le Zinba' Abou Rawh était le maître de l’esclave.
Chapitre : Al-Qasamah
Muhayyasah b. Mas’ud et 'Abd Allah b. Sahl vint à Khaibar et se séparèrent (l’un de l’autre) parmi les palmiers. 'Abd Allah b. Sahl a été tué. Les Juifs ont été blâmés (pour le meurtre). 'Abd al-Rahman b. Sahl, Huwayyasah et Muhayyasah, les fils de son oncle (Mas’ud) vinrent vers le Prophète (ﷺ). 'Abd al-Rahman, qui était le plus jeune, parla de son frère, mais le Messager d’Allah (ﷺ) lui dit : « (Respecte) l’aîné, (respecte) l’aîné ou il dit : Que l’aîné commence. Ils parlèrent alors de leur ami et le Messager d’Allah (ﷺ) dit : « Cinquante d’entre vous prêteront serment de leur part (les Juifs) et on lui confiera sa corde (dans le cou). Ils ont dit : « C’est une question que nous n’avons pas vue. Comment peut-on prêter serment ? Il dit : « Les Juifs se disculpent par les serments de cinquante d’entre eux. Ils dirent : « Messager d’Allah ! » C’est un peuple qui est infidèle. Le Messager d’Allah (ﷺ) leur a donc payé lui-même le sang. Sahl dit : « Une fois, je suis entré dans le lieu de repos de leurs chameaux, et la chamelle m’a frappé avec sa lef. Hammad a dit ceci ou (quelque chose) de similaire.
Abou Dawud a dit : Une autre version transmise par Yahya b. Sa’id a : Voudriez-vous prêter cinquante serments et faire valoir vos droits concernant votre ami ou votre homme tué ? Bishr, l’émetteur, a bien mentionné du sang. 'Abdah l’a transmis de Yahya comme transmis par Hammad. Ibn 'Uyainah l’a également transmis de Yahya, et a commencé par ses paroles : Les Juifs se disculperont par cinquante serments qu’ils prêteront. Il n’a pas mentionné cette affirmation.
Abou Dawoud a dit : « C’est un malentendu de la part d’Ibn 'Uyainah.
Je le jure par Allah, vous l’avez tué. Ils dirent : « Nous le jurons par Allah, nous ne l’avons pas tué. » Il s’en alla et vint à sa tribu et leur en parla. Puis lui, son frère Huwayyasah, qui était son aîné, et 'Abd al-Rahman b. Sahl s’avança (vers le Prophète). Muhayyasah commença à parler. C’était lui qui était à Khaibar. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dit alors : « Que l’aîné (parle), que l’aîné (parle), c’est-à-dire l’âge. Alors Huwayyasah parla, et après lui Muhayyasah parla. Le Messager d’Allah (ﷺ) a alors dit : « Ils doivent soit payer le sang pour ton ami, soit se préparer à la guerre. Le Messager d’Allah (ﷺ) leur écrivit à ce sujet. Ils écrivirent : « Nous le jurons par Allah, nous ne l’avons pas tué. Le Messager d’Allah (ﷺ) dit alors à Huwayyasah, Muhayyasah et 'Abd al-Rahman : « Serrez-vous et aurez-vous ainsi le droit au sang de votre ami ? » Ils ont dit : Non. Il (le Prophète) a dit : « Les Juifs prêteront serment. Ils dirent : « Ils ne sont pas musulmans. » Puis le Messager d’Allah (ﷺlui-même a payé le sang. Le Messager d’Allah (ﷺ) envoya alors cent chamelles et elles furent introduites dans leur maison. Sahl a dit : Une chamelle rouge parmi eux m’a donné un coup de pied.
Le Messager d’Allah (ﷺ) a tué un homme des Banu Nadr ibn Malik à Harrah ar-Righa' sur la rive de Layyat al-Bahrah. Le transmetteur Mahmoud (ibn Khalid) a également mentionné les mots ainsi que les mots « à Bahrah » « le meurtrier et le tué étaient du milieu d’eux ». Mahmoud est le seul à avoir transmis dans cette tradition les mots « à la rive de Layyah ».
Chapitre : Ne pas exercer de représailles sur la base de Qasamah
Qu’un homme des Ansar appelé Sahl b. Abi Hathmah lui a dit que certaines personnes de sa tribu sont allées à Khaibar et s’y sont séparées. Ils trouvèrent l’un d’eux tué. Ils dirent à ceux avec qui ils l’avaient trouvé : Vous avez tué notre ami. Ils répondirent : « Nous ne l’avons pas tué, et nous ne connaissons pas le meurtrier. » Nous (les gens des morts) sommes alors allés vers le Prophète d’Allah (ﷺ). Il leur dit : Apportez des preuves contre celui qui l’a tué. Ils ont répondu : « Nous n’avons aucune preuve. Il dit : « Alors ils prêteront serment pour toi. » Ils dirent : « Nous n’acceptons pas les serments des Juifs. Le Messager d’Allah (ﷺ) n’a pas voulu qu’aucune responsabilité ne soit attribuée à son sang. C’est ainsi qu’il paya lui-même son testament composé de cent chameaux de sadaqah (c’est-à-dire des chameaux envoyés au Prophète sous forme de zakat).
Un homme des Ansar a été tué à Khaybar et ses proches sont allés voir le Prophète (ﷺ) et lui en ont parlé. Il demanda : Avez-vous deux témoins qui peuvent témoigner du meurtrier de votre ami ? Ils répondirent : « Messager d’Allah ! » il n’y avait pas un seul musulman présent, mais seulement des juifs qui ont parfois l’audace de commettre des crimes encore plus grands que celui-ci. Il dit : « Choisissez donc cinquante d’entre eux et exigez qu’ils prêtent serment ; mais ils refusèrent et le Prophète (ﷺ) paya lui-même le sang.
Je jure par Allah, Sahl a eu un malentendu sur cette tradition. Le Messager d’Allah (ﷺ) écrivit aux Juifs : « On a trouvé parmi vous un homme tué, alors payez-lui son sang. Ils lui écrivirent : « En jurant par Allah cinquante serments, nous ne l’avons pas tué et nous ne connaissons pas son meurtrier. Il dit : « Alors le Messager d’Allah (ﷺlui-même paya son sang, qui consistait en cent chamelles.
Sur l’autorité de quelques hommes des Ansar : Le Prophète (ﷺ) dit aux Juifs et commença avec eux : Cinquante d’entre vous doivent prêter serment. Mais ils refusèrent (de prêter serment). Il dit alors aux Ansar : Prouvez votre affirmation. Ils dirent : « Prêtons-nous serment sans voir, Messager d’Allah ? Le Messager d’Allah (ﷺ) imposa alors l’esprit de sang aux Juifs parce qu’il (le tué) se trouvait parmi eux.
Chapitre : Représailles sur le tueur
Une fillette a été retrouvée, la tête écrasée entre deux pierres. On lui a demandé : Qui vous a fait cela ? Est-ce untel ou untel ? Est-ce ainsi et cela, jusqu’à ce qu’une Juive soit nommée et qu’elle fasse un signe de la tête. Le Juif a été pris et il l’a admis. Alors le Prophète (ﷺ) a ordonné que sa tête soit écrasée avec des pierres.
Un Juif a tué une fille des Ansar pour ses ornements. Il la jeta alors dans un puits et lui écrasa la tête avec des pierres. Il a ensuite été arrêté et amené au Prophète (ﷺ). Il ordonna à son sujet qu’il soit lapidé à mort. Il a ensuite été lapidé jusqu’à sa mort.
Abou Dawud a dit : « Il a été transmis par Ibn Juraij d’Ayyoub de la même manière.
Une fille portait des ornements en argent. Un Juif lui a écrasé la tête avec une pierre. Le Messager d’Allah (ﷺ) est entré chez elle alors qu’elle avait un peu de souffle. Il lui dit : « Qui t’a tué ? » Untel t’avait-il tué ? Elle a répondu : Non, en faisant un signe avec sa tête. Il demanda de nouveau : « Qui t’a tué ? » Est-ce qu’untel vous a tué ? Elle a répondu : Non, en faisant un signe avec sa tête. Il demanda de nouveau : « Est-ce qu’untel t’a tué ? » Elle a dit : Oui, en faisant signe avec sa tête. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui donna cet ordre, et il fut tué entre deux pierres.
Chapitre : Faut-il tuer un musulman en représailles d’un mécréant ?
Ashtar et moi, nous sommes allés voir Ali et lui avons dit : « Le Messager d’Allah (ﷺ) t’a-t-il donné des instructions sur quoi que ce soit pour lequel il n’a donné aucune instruction aux gens en général ?
Il a dit : Non, sauf ce qui est contenu dans mon document. Musaddad a dit : Il a ensuite sorti un document. Ahmad dit : Un document tiré du fourreau de son épée.
Il contenait : La vie de tous les musulmans est égale ; ils sont une main contre l’autre ; Les plus humbles d’entre eux peuvent garantir leur protection. Attention, un musulman ne doit pas être tué pour un infidèle, et celui qui a reçu une alliance ne doit pas être tué tant que son alliance tient. Si quelqu’un introduit une innovation, il en sera responsable. Si quelqu’un introduit une innovation ou donne refuge à un homme qui introduit une innovation (dans la religion), il est maudit par Allah, par Ses anges et par tout le monde.
Moussaddad a dit : La version d’Ibn AbuUrubah est la suivante : Il a sorti un document.
Sur l’autorité de son père, a dit que son grand-père a rapporté le Messager d’Allah (ﷺ), mentionnant la tradition similaire à celle transmise par Ali. Cette version ajoute : Le plus éloigné d’entre eux donne une protection comme de tous, ceux qui sont forts parmi eux renvoient (butin) à ceux qui sont faibles parmi eux, et leurs expéditions le renvoient à ceux qui sont chez eux.
Chapitre : Si un homme trouve un homme avec sa femme, doit-il le tuer ?
Que Sa’d b. 'Ubadah a dit : « Messager d’Allah ! Si un homme trouve un homme avec sa femme, doit-il le tuer ? Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Non. Sa’d : Pourquoi pas, par Celui qui vous a honoré de la vérité ? Le Prophète (ﷺ) a dit : « Écoute ce que dit ton chef. Le narrateur 'Abd al-Wahhab a dit : (Écoutez) ce que dit Sa’d.