Cadeaux
كتاب الهبة وفضلها والتحريض عليها
Chapitre : Pour emprunter quelque chose à la mariée
Je suis allé voir Aïcha et elle portait une robe grossière qui coûtait cinq dirhams. 'Aïcha dit : « Lève les yeux et vois mon esclave qui refuse de la porter dans la maison, bien que du vivant du Messager d’Allah (ﷺ j’aie eu une robe similaire qu’aucune femme désireuse de paraître élégante (devant son mari) n’a manqué de m’emprunter. »
Chapitre : La supériorité du Maniha
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Quelle bonne maniha (la chamelle qui vient de mettre bas et qui donne du lait abondant) et (quelle bonne maniha) (la brebis qui donne du lait abondant, un bol le matin et un autre le soir) est ! »
Rapporté par Malik :
Maniha est une bonne action de charité.
Anas bin Malik a dit : « Quand les émigrants sont arrivés à Médine, ils n’avaient rien alors que les Ansar avaient des terres et des biens. Les Ansar leur ont donné leur terre à condition que les émigrants leur donnent la moitié du rendement annuel, travaillent la terre et fournissent les nécessités pour la culture. Sa mère (c’est-à-dire la mère d’Anas, qui était aussi la mère d’Abdullah bin Abu Talha), a donné des palmiers dattiers à l’Apôtre d’Allah qui les a donnés à son esclave affranchie (Um Aiman) qui était aussi la mère d’Oussama bin Zaid. Lorsque le Prophète (ﷺ) eut terminé les combats contre le peuple de Khaibar et retourna à Médine, les émigrants rendirent aux Ansar les fruits que les Ansar leur avaient donnés. Le Prophète (ﷺ) rendit également à la mère d’Anas les palmiers dattiers. Le Messager d’Allah (ﷺ) a donné à Um Aiman d’autres arbres de son jardin à la place de l’ancien cadeau.
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Il y a quarante actions vertueuses et la meilleure d’entre elles est la maniha d’un bouc, et quiconque accomplit l’une de ces actions vertueuses en espérant la récompense d’Allah avec une ferme confiance qu’il l’obtiendra, alors Allah le fera entrer au Paradis à cause de Hassan (un sous-narrateur) a dit : « Nous avons essayé de compter ces bonnes actions au-dessous du Maniha ; Nous avons parlé de répondre à l’éternuement, d’enlever les objets nuisibles de la route, etc., mais nous n’avons même pas compté quinze.
Certains hommes avaient des terres superflues et ils disaient qu’ils la donneraient à d’autres pour qu’ils les cultivent à condition d’obtenir un tiers, un quart ou la moitié de son rendement. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Quiconque possède une terre doit la cultiver lui-même, la donner à son frère ou la garder inculte. »
Un bédouin vint voir le Prophète (ﷺ) et l’interrogea sur l’émigration. Le Prophète (ﷺ) lui dit : « Qu’Allah te fasse miséricorde. La question de l’émigration est difficile. Avez-vous des chameaux ? Il a répondu par l’affirmative. Le Prophète (ﷺ) lui demanda : « Payez-vous leur Zakat ? » Il a répondu par l’affirmative. Il demanda : « Les prêtez-vous pour que leur lait soit utilisé par d’autres ? » Les bédouins ont dit : « Oui. » Le Prophète (ﷺ) demanda : « Les trayez-vous le jour où vous les arrosez ? » Il a répondu : « Oui. » Le Prophète (ﷺ) a dit : « Faites de bonnes actions au-delà des marchands (ou de la mer) et Allah ne négligera jamais aucune de vos actions. » (Voir Hadith n° 260, Vol. 5)
Qu’il a été informé par le plus érudit d’entre eux (c’est-à-dire Ibn 'Abbas) que le Prophète (ﷺ) s’est rendu vers une terre qui était florissante avec de la végétation et a demandé à qui il appartenait. On lui a dit que telle ou telle personne le prenait en location. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Il aurait été préférable (pour le propriétaire) qu’il le lui donne gratuitement plutôt que de lui faire payer un loyer fixe.
Chapitre : Il est permis si quelqu’un dit : « Je te donne cette esclave pour ton service. ..."
Le Messager d’Allah (ﷺa dit : « Le Prophète (ﷺ) Abraham a émigré avec Sarah. Les gens (de la ville où ils ont émigré) lui ont donné Ajar (c’est-à-dire Hajar). Sara revint et dit à Abraham : « Sais-tu qu’Allah a humilié ce païen et qu’il a donné une esclave à mon service ? »
Chapitre : Si quelqu’un offre un cheval à une autre personne (en cadeau)
Une fois, j’ai donné un cheval (pour l’équitation) dans le sentier d’Allah. Plus tard, je l’ai vu se vendre. J’ai demandé au Messager d’Allah (ﷺ) (si je pouvais l’acheter). Il a dit : « Ne l’achetez pas, car vous ne devriez pas récupérer ce que vous avez donné en charité. »