Mots

كتاب الْكَلامِ

Chapitre : Trop de mots

Ibn 'Umar a dit : « Deux hommes sont venus de l’est en tant qu’orateurs à l’époque du Messager d’Allah, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix. Ils se sont levés, ont parlé puis se sont assis. Thabit ibn Qays, l’orateur du Messager d’Allah, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, s’est levé et a parlé et les gens ont aimé ce qu’il a dit. Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) s’est levé et a dit : « Ô gens, dites ce que vous avez à dire. chercher à présenter des mots est la meilleure manière de le faire de Shaytan. Alors le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) dit : « Il y a de la magie dans l’éloquence. »

Anas a dit : « Un homme a prononcé un discours en présence d’Omar et a beaucoup parlé. Omar a dit : « Trop de mots dans les discours proviennent de l’habileté du shaytan. »

Abou Yazid ou Ma’n ibn Yazid a rapporté que le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Rassemblez-vous dans vos mosquées. Quand le peuple sera rassemblé, venez me le dire. Le premier de ceux vers qui il est venu, c’est nous et il s’est assis. L’un des orateurs a pris la parole et a dit : « Louange à Allah. Aucune louange ne peut être adressée à personne d’autre qu’à Lui, et il n’y a pas d’échappatoire sans Lui. Le Prophète s’est mis en colère, s’est levé et nous nous sommes accusés les uns les autres. Puis il est allé dans une autre mosquée et s’y est assis. Nous l’avons envoyé et lui avons parlé. Il est venu avec nous et s’est assis là où il était assis ou près de lui. Puis il dit : « Louange à Allah qui met tout ce qu’Il veut devant Lui et tout ce qu’Il veut derrière Lui. Il y a de la magie dans l’éloquence. Puis il nous a commandé et nous a enseignés.

Chapitre : Désirant

'Aïcha dit : « Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) est resté sans sommeil une nuit et a dit : 'Que seulement un homme vertueux parmi mes compagnons vienne me garder cette nuit !' Puis il entendit le bruit des armes. Il a demandé : « Qui est-ce ? » « Sa’d », fut la réponse. Sa’d dit : « Messager d’Allah, je suis venu te protéger. » Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) s’est endormi et nous l’avons entendu ronfler.

Chapitre : Quand quelqu’un dit : « C’est une mer » à propos d’un homme, d’une chose ou d’un cheval

Anas ibn Malik : « Il y avait une certaine inquiétude à Médine et le Prophète, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, a emprunté un cheval appartenant à Abou Talha appelé al-Mandub. Il le monta, et quand il revint, il dit : « Nous n’avons rien vu et il a trouvé que le cheval était une mer. »

Chapitre : Battre quelqu’un pour des fautes de grammaire

Nafi' a dit : « Ibn 'Umar avait l’habitude de frapper son fils pour avoir fait des fautes de grammaire. »

'Abdu’r-Rahman ibn 'Ajlan a dit : « 'Umar ibn al-Khattab (qu’Allah l’agrée) est passé à côté de deux hommes qui tiraient. Un homme dit à un autre : « Frappe-le (en utilisant la lettre vue au lieu de saad). » 'Umar a observé : 'Une mauvaise erreur grammaticale est pire qu’un mauvais tir.'

Chapitre : Quelqu’un décrivant quelque chose en disant : « Ce n’est rien », ce qui signifie que ce n’est pas vrai

'Aïcha, l’épouse du Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix), a dit : « Les gens ont demandé au Prophète : « Qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix au sujet des devins. Il leur dit : « Ils ne sont rien. » Ils dirent : « Mais, Messager d’Allah, ils parlent de choses vraies ! » Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) répondit : « C’est un mot que Shaytan vole et qu’il marmonne à l’oreille de son protégé avec un son semblable au gloussement d’un poulet. Ensuite, ils y mêlent cent mensonges.

Chapitre : Allusion indirecte

Anas ibn Malik a dit : « Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) était en voyage et la troupe de chameaux chantait (pour faire bouger les chameaux). Le Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) a dit : « Doucement, Anjasha ! Faites attention aux récipients en verre (c’est-à-dire aux femmes).

'Umar a dit : « Un homme est considéré comme menteur lorsqu’il donne la parole à tout ce qu’il entend. » Il a dit : « Quant aux cas d’allusions indirectes, sont-ils suffisants pour empêcher un musulman de mentir ? »

Mutarrif ibn 'Imran ibn ash-Shakhir a dit : « J’ai accompagné 'Imran ibn Husayn à Bassorah. Tous les jours, il nous récitait des poèmes et il disait : « Les allusions indirectes donnent amplement d’espace pour éviter de mentir. »

Chapitre : Divulguer des secrets

'Amr ibn al-'As a dit : « Je suis étonné d’un homme qui fuit le destin alors qu’il l’attaque tout le temps et qui voit la paille dans l’œil de son frère et non la trompe dans son propre œil. Il découvre la rancœur dans le cœur de son frère et non la rancœur en lui-même. Je n’ai jamais confié à quelqu’un un de mes secrets et je l’ai ensuite blâmé pour l’avoir divulgué. Comment pourrais-je lui en vouloir alors que je lui ai donné quelque chose qu’il est incapable de faire ?

Chapitre : Moquerie

'Aïcha dit : « Un homme souffrant d’une affliction passa devant des femmes et elles rirent ensemble, se moquant de lui, et ainsi l’une d’elles reçut la même affliction. »