Les rites du Hajj (Kitab Al-Manasik Wa’l-Hajj)

كتاب المناسك

Chapitre : Un Muhrim se baignant

'Abd Allah bin Hunain a dit 'Abd Allah bin Abbas et Miswar bin Makhramah ont divergé entre eux (sur la question du lavage de la tête dans l’état sacré) à al Abwa. Ibn Abbas a dit qu’un pèlerin dans l’État sacré (tout en portant l’ihram) peut se laver la tête. Al Miswar a dit qu’un pèlerin en état sacré (portant l’ihram) ne peut pas se laver la tête. 'Abd Allah bin Abbas l’envoya alors ('Abd Allah bin Hunain) à Abu Ayyub Al Ansari. Il le trouva en train de prendre un bain entre deux bois érigés au bord du puits et il se cachait avec un drap (rideau). Il (le narrateur) a dit que je l’avais salué. Il demanda : Qui est-ce ? J’ai dit que je suis 'Abd Allah bin Hunain. 'Abd Allah bin Abbas m’a envoyé vers vous pour vous demander comment le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) avait l’habitude de se laver la tête pendant qu’il portait l’ihram. Abou Ayyoub posa alors sa main sur le tissu et l’enleva jusqu’à ce que sa tête m’apparaisse. Il dit alors à une personne qui versait de l’eau sur lui

Versez de l’eau. Il versa de l’eau sur sa tête et Abou Ayyoub bougea la tête avec ses mains. Il portait ses mains en avant et en arrière. Il a ensuite dit que je l’avais vu faire la même chose.

Chapitre : Un Muhrim se marie

Nubaih bin Wahb, frère de Banu Abd Al Dar, a déclaré : « Umar bin Ubaid Allah a envoyé quelqu’un à Aban bin Uthman bin Affan pour lui demander (de participer à la cérémonie de mariage). En ces jours-là, Aban était le chef des pèlerins et tous deux étaient dans l’état sacré (portant l’ihram). Je veux donner la fille de Shaibah bin Jubair à Talhah bin Umar en mariage. Je souhaite que vous puissiez y assister. Aban a refusé et a dit : J’ai entendu mon père 'Uthman bin Affan raconter une tradition de l’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم) disant qu’un pèlerin ne peut pas se marier et donner quelqu’un en mariage dans l’état sacré (tout en portant l’ihram).

La tradition susmentionnée a également été transmise par Aban bin 'Uthman sur l’autorité de 'Uthman de la part de l’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم) de la même manière. Cette version ajoute : « Et il ne doit pas se fiançailler »

Yazid bin Al Asamm, le neveu de Maimunah a dit sur l’autorité de Maimunah que l’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم) m’a épousé alors que nous n’étions pas en état sacré à Sarif.

Ibn 'Abbas a dit que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a épousé Maimunah alors qu’il était dans l’état sacré (portant l’ihram).

Sa’id bin Al Musayyib a dit : Il y a un malentendu de la part d’Ibn 'Abbas au sujet du mariage (du Prophète) avec Maimunah alors qu’il était dans l’état sacré.

Chapitre : Les animaux qu’un Muhrim est autorisé à tuer

Ibn 'Umar a dit qu’on a demandé au Prophète (صلى الله عليه وسلم) de savoir laquelle des créatures pouvait être tuée par un pèlerin dans l’état sacré. Il a dit qu’il y a cinq créatures que ce n’est pas un péché pour quiconque de tuer, à l’extérieur ou à l’intérieur de la zone sacrée. Le Scorpion, le Corbeau, le Rat, le Cerf-volant et le Chien mordeur.

Abou Hourairah a rapporté que l’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : Il y a cinq (créatures) dont la mise à mort est licite dans le territoire sacré. Le Serpent, le Scorpion, le Milan, le Rat et le Chien Mordeur.

Rapporté par AbuSa’id al-Khudri

On a demandé au Prophète (صلى الله عليه وسلم) laquelle des créatures un pèlerin en état sacré pouvait tuer. Il répondit : Le serpent, le scorpion, le rat ; Il chassera le corbeau pie, mais ne le tuera pas ; le chien mordeur, le milan et tout animal sauvage qui attaque (l’homme).

Chapitre : La viande de gibier pour les Muhrim

Abdullah ibn al-Harith a rapporté l’autorité de son père al-Harith

(Mon père) al-Harith était le gouverneur d’at-Ta’if sous le calife Uthman. Il prépara pour Uthman de la nourriture qui contenait des oiseaux et de la chair d’âne sauvage. Il l’envoya à Ali (qu’Allah l’agrée). Lorsque le Messager vint à lui, il battait des feuilles pour les chameaux et les secouait de sa main. Il lui dit : Mange-le. Il répondit : Donnez-le aux gens qui ne sont pas en état sacré ; Nous portons l’Ihram. J’adjure les gens d’Ashja qui sont ici présents. Savez-vous qu’un homme a présenté un âne sauvage au Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) alors qu’il était en ihram ? Mais il refusa d’en manger. Ils ont dit : Oui.

Ibn 'Abbas a dit : Zaïd bin 'Arqam, savez-vous que la branche d’un gibier a été présentée à l’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم) mais il ne l’a pas acceptée. Il a dit : « Nous portons l’ihram ». Il a répondu : « Oui. »

Rapporté par Jabir ibn Abdullah

J’ai entendu le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) dire : « Le gibier du pays t’est licite (lorsque tu portes l’ihram) tant que tu ne le chasses pas ou ne le fais pas chasser en ton nom.

Abou Dawud a dit : « Lorsque deux traditions du Prophète (صلى الله عليه وسلم) s’opposent, il faut voir laquelle d’entre elles a été suivie par ses Compagnons.

Abu Qatadah a dit qu’il a accompagné le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et qu’il est resté sur le chemin de La Mecque avec certains de ses compagnons qui portaient l’ihram, bien que lui ne l’ait pas été. Lorsqu’il vit un âne sauvage, il monta à cheval et leur demanda de lui donner son fouet, mais ils refusèrent. Il leur demanda alors de lui remettre sa lance. Quand ils ont refusé, il l’a pris, a poursuivi le cul et l’a tué. Certains des Compagnons de l’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم) en ont mangé et certains ont refusé (de manger). Lorsqu’ils ont rencontré l’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم), ils l’ont interrogé à ce sujet. Il a dit que c’était la nourriture qu’Allah vous avait donnée à manger.

Chapitre : À propos de la consommation de locuts par un muhrim

Abou Hurairah a rapporté que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Les sauterelles sont comptées avec ce qui est pris dans la mer (c’est-à-dire le gibier de la mer). »

Abou Hurairah dit : Nous avons trouvé un essaim de sauterelles. Un homme qui portait l’ihram a commencé à le frapper avec son fouet. On lui a dit que son action n’était pas valide. Le fait a été mentionné au Prophète (صلى الله عليه وسلم) ; Il a dit : « Cela se compte avec le jeu de la mer. » J’ai entendu Abu Dawud dire : « Le narrateur, Abu Al Muhzim, est faible. Ces deux traditions sont basées sur l’incompréhension.

Ka’ab a dit : « Les sauterelles sont comptées avec le gibier de la mer. »

Chapitre : À propos de la Fidyah

Ka’ab bin 'Ujrah a dit que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) est venu à sa rencontre (pendant leur séjour) à Al Hudaibiyyah. Il m’a demandé si les insectes de ta tête (poux) t’agaçaient ? Il a dit oui. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Rase-toi la tête, puis sacrifie une brebis en offrande ou jeûne trois jours ou donne trois sa’s de dattes à six pauvres.

Ka’ab bin 'Ujrah a dit que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) lui a dit : « Si tu aimes, sacrifie un animal ou si tu aimes jeûner trois jours ou si tu veux, donne trois sa’s de dattes à six pauvres.

Rapporté par Ka’b ibn Ujrah

Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) est venu à sa rencontre à al-Hudaybiyyah. Il a ensuite raconté le reste de la tradition. Cette version ajoute : « Il demanda : Avez-vous un animal sacrificiel ? Il a répondu : Non. Il dit alors : « Jeûnez trois jours ou donnez trois sa’s de dattes à six pauvres, en donnant un sa' à deux personnes. »

Un homme des Ansar a dit, sur l’autorité de Ka’b ibn Ujrah, qu’il ressentait une douleur à la tête (à cause des poux) ; Il s’est donc rasé la tête. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lui a ordonné de sacrifier une vache en offrande.