Le livre du jeûne
كتاب الصيام
Chapitre : La vertu de Lailat Al-Qadr et l’exhortation à la rechercher ; Quand c’est le cas et les moments les plus probables pour le rechercher
Le Messager d’Allah (ﷺ) a observé que l’i’tikaf au milieu des dix jours du Ramadan devait chercher Lailat-ul-Qadr avant qu’il ne lui soit manifesté. Quand (ces nuits) furent finies, il ordonna de frapper la tente. Alors il lui fut fait part que (Lailat-ul-Qadr) était dans les dix dernières nuits (du Ramadan), et il lui ordonna de planter la tente. Il s’approcha alors du peuple et lui dit : « Ô peuple, Lailat-ul-Qadr m’a été manifesté et je suis sorti pour vous informer que deux personnes sont venues se disputer l’une l’autre et qu’il y avait un diable avec elles et que je l’ai oublié. Cherchez-le donc dans les dix dernières nuits du Ramadan. Cherchez-le le neuvième, le septième et le cinquième. J’ai dit : Abou Saïd, tu en sais plus que nous sur les chiffres. Il dit : « Oui, en effet, nous avons mieux droit que toi. J’ai dit : « Qu’est-ce que c’est que c’est que la neuvième, la septième et la cinquième ? Il dit : « Quand vingt et une (nuits) sont passées et que la vingt-deuxième commence, c’est la neuvième, et quand vingt-trois (nuits) sont terminées, celle qui suit (la dernière nuit) est la septième, et quand vingt-cinq nuits sont terminées, ce qui suit est cinquième. Ibn Khallad a dit : « Au lieu du mot Yahliqan (disputer), il a dit Yakhtasiman, (ils se disputent).
On m’a montré Lailat-ul-Qadr ; puis on m’a fait oublier, et j’ai vu que je me prosternais dans l’eau et l’argile le matin de cette (nuit). Il (le narrateur) a dit : « Il y a eu une averse dans la vingt-troisième nuit et le Messager d’Allah (ﷺ) nous a conduits dans la prière, et comme il s’en retournait, il y avait une trace d’eau et d’argile sur son front et sur son nez. Il (le narrateur) a dit : 'Abdullah b. Unais avait coutume de dire que c’était le 23 (nuit).
Cherchez (et selon les mots de Waki, cherchez) Lailat-ul-Qadr dans les dix dernières nuits du Ramadan.
J’ai demandé à Ubayy b. Ka’b (qu’Allah l’agrée) : « Ibn Mas’ud (en la foi) dit : « Celui qui se tient debout (pour la prière nocturne) tout au long de l’année trouvera Lailat-ul-Qadr, sur quoi il a dit : « Qu’Allah lui fasse miséricorde ! » (il a dit ces paroles) avec l’intention que les gens ne puissent pas compter seulement (sur une nuit), alors qu’il savait que c’est le mois de Ramadan et que c’est la vingt-septième nuit. Il jura alors (sans faire d’exception, c’est-à-dire sans dire In sha Allah) que c’était la vingt-septième nuit. Je lui dis : « Abou Mundhir, sur quelle base dis-tu cela ? Là-dessus, il dit : « Par l’indication ou par le signe que le Messager d’Allah (ﷺ) nous a donné, c’est-à-dire que ce jour-là (le soleil) se lèverait sans qu’il y ait aucun rayon en lui.
Par Allah, je le sais bien. Shu’ba a dit : « À ma connaissance, c’est la vingt-septième nuit que le Messager d’Allah (ﷺ) nous a ordonné de nous lever pour la prière. Shu’ba doutait de ces paroles : « C’était la nuit pour laquelle le Messager d’Allah (ﷺ) nous a ordonné de nous lever pour la prière. Et il dit : « Cela m’a été rapporté par un de ses amis (le Saint Prophète).
Nous parlions de Lailat-ul-Qadr en présence du Messager d’Allah (ﷺ) et il a dit : « Celui d’entre vous se souvient (de la nuit) où la lune s’est levée et c’était comme un morceau d’assiette (à la fin du mois dans un état de déclin).