Le Livre des Boissons
كتاب الأشربة
Chapitre : Types de Nabidh qu’il est permis de boire et ceux qui ne le sont pas
Des raisins secs étaient trempés pour le Messager d’Allah et il les buvait ce jour-là, le lendemain et le surlendemain.
« La nuit, on faisait du nabidh de raisins secs pour le Messager d’Allah, il le mettait dans une outre d’eau et le buvait le lendemain, le surlendemain et le surlendemain. À la fin du troisième jour, il le donnait à boire à d’autres, ou le buvait lui-même, et s’il restait quelque chose le lendemain matin, il le versait.
Le matin, on lui faisait du nabidh de raisins secs dans une outre d’eau, et il le buvait ce soir-là, et il le lui faisait le soir, et il le buvait le matin. Il lavait les outres d’eau et ne laissait aucun morceau ou quoi que ce soit dedans. Nafi' a dit : « Nous avions l’habitude de le boire comme du miel. »
« J’ai interrogé Abou Jafar sur Nabidh et il m’a répondu : « Ali bin Husain, qu’Allah l’agrée, voudrait que Nabidh lui soit préparé la nuit, et il le boirait le matin, et il ferait faire du Nabidh le matin et il le boirait le soir. »
« J’ai entendu Sufyan être interrogé sur Nabidh. Il a dit : « Fais du Nabidh le soir et bois-le le matin. »
Umm Al-Fadl envoya un mot à Anas bin Malik, lui demandant ce qu’il en était de Nabidh fait dans une jarre en terre cuite. Il lui parla de son fils An-Nadr, qui avait l’habitude de faire du Nabidh dans un pot en terre cuite le matin et de le boire le soir.
Il n’aimait pas mettre la lie de Nabidh dans la (nouvelle) Nabidh, de peur qu’elle ne devienne forte à cause de la lie.
« La lie est ce qui enivre. »
« Le Khamr est appelé ainsi parce qu’il est laissé jusqu’à ce que les bonnes parties aient disparu et que la lie reste. » Et il n’aimait pas tout ce qui était fait en utilisant de la lie (en ajoutant de nouveaux matériaux à la lie).
Chapitre : Différents rapports d’Ibrahim concernant Nabidh
« Ils avaient l’habitude de penser que quiconque buvait quelque chose et s’enivrait de la même chose, il ne convenait pas pour lui de revenir et de boire plus de la même chose. »
« Il n’y a rien de mal avec Nabidh Al-Bukhtuj. »
« J’ai demandé à Ibrahim : « Nous prenons la lie de Khamr ou de Tila » (jus de raisin épaissi) et nous les nettoyons, puis nous les trempons avec des raisins secs pendant trois jours, puis nous les filtrons et les laissons mûrir, puis nous les buvons. Il a dit : « C’est Makruh. »
« Qu’Allah fasse miséricorde à Ibrahim. D’autres érudits avaient des opinions strictes sur Nabidh, mais il était indulgent.
« Je n’ai jamais trouvé de rapport solide faisant une concession sur les substances intoxicantes, à l’exception du rapport rapporté par Ibrahim. »
« J’ai entendu Abou Oussamah dire : « Je n’ai jamais vu d’homme plus assidu dans la recherche de la connaissance qu’Abdullah bin Al-Mubarak, ni à Ash-Sham, ni en Égypte, ni au Yémen, ni dans le Hedjaz. »
Chapitre : Mention des boissons autorisées
Umm Sulaim avait une coupe en bois et elle a dit : « J’ai donné à boire au Messager d’Allah [SAW] toutes sortes de choses à boire : de l’eau, du miel, du lait et du Nabidh. »
« J’ai interrogé Ubayy bin Ka’b au sujet de Nabidh, et il m’a dit : « Bois de l’eau, bois du miel, bois du Sawiq (bouillie d’orge) et bois du lait dont tu as été nourri depuis l’enfance. » J’ai répété la question et il m’a dit : « Est-ce du vin que tu veux ? C’est du vin que vous voulez ?
« Les gens ont inventé de nouvelles boissons et je ne sais pas ce que c’est. Je n’ai rien bu depuis 20 ans (ou il a dit : 40 ans) sauf de l’eau et du Sawiq (gruau d’orge), et il n’a pas parlé de Nabidh.
« Les gens ont inventé les boissons et je ne sais pas ce que c’est. Je n’ai rien bu depuis 20 ans, sauf de l’eau, du lait et du miel.
Talha dit aux gens d’Al-Kufah au sujet de Nabidh : « C’est une épreuve qui peut faire du bien à un jeune homme, mais qui peut nuire à un vieil homme. » S’il y avait un mariage parmi eux, Talhah et Zubaid offraient à boire du lait et du miel. Il fut dit à Talha : « Pourquoi n’offrez-vous pas Nabidh ? » Il a dit : « Je ne voudrais pas qu’un musulman s’enivre à cause de moi. »