Chapitres sur les vertus

كتاب المناقب عن رسول الله صلى الله عليه وسلم

Chapitre : La vertu de 'Aïcha, qu’Allah l’agrée

Rapporté par Musa bin Talhah

« Je n’ai vu personne de plus clair (dans son discours) qu’Aïcha. »

Rapporté par 'Amr bin Al-'As

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) l’a nommé chef de l’armée de Dhatis-Salasil. Il a dit : « Je suis donc allé vers lui et je lui ai dit : « Ô Messager d’Allah ! Qui est le plus aimé pour toi parmi le peuple ? Il a dit : « Aïcha. » J’ai dit : « Des hommes ? » Il a dit : 'Son père'.

Rapporté par 'Amr bin Al-'As

qu’il a dit au Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) : « Qui est le plus aimé des gens pour toi ? » Il a dit : « 'Aïcha. » Il a dit : « Des hommes ? » Il a dit : « Plus loin. »

Rapporté par Anas bin Malik

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « La vertu de 'Aïcha sur les femmes est semblable à la vertu de Tharid sur tous les autres aliments. »

Rapporté par 'Amr bin Ghalib

qu’un homme a parlé négativement d’Aïcha devant 'Ammar bin Yasir et qu’il a dit : « Allez-vous comme un méprisable et rejeté ! Insultez-vous le bien-aimé du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ?

Rapporté par 'Ammar bin Yasir

« Elle est son épouse dans le monde et dans l’au-delà. » - ce qui signifie : « Aïcha [qu’Allah l’agrée].

Rapporté par Anas (qu’Allah l’agrée)

« Il fut dit : « Ô Messager d’Allah ! Qui est le peuple le plus aimé pour toi ? Il a dit : « Aïcha. » On a dit : « Des hommes ? » Il a dit : 'Son père'.

Chapitre : La vertu des épouses du prophète (SAW)

Rapporté par 'Ikrimah

"Après la Salat As-Subh, il a été dit à Ibn 'Abbas qu’une telle - l’une des épouses du Prophète (صلى الله عليه وسلم) - est morte, alors il s’est prosterné. Alors on lui dit : « Tu te prosternes à cette heure ? » Alors il dit : « Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) n’a-t-il pas déjà dit : « Si tu vois un signe, alors prosterne-toi ? » Alors, quel signe est plus râle que le décès de (l’une) des épouses du Prophète (صلى الله عليه وسلم) ?

Rapporté par Safiyyah bint Huyai

« Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) est entré chez moi et quelques paroles m’étaient parvenues de Hafsah et de 'Aishah. Alors je lui en ai parlé. Alors il dit : « Pourquoi n’as-tu pas dit : « Et en quoi êtes-vous meilleurs que moi, alors que mon mari est Mohammed, mon père est Haroun et mon oncle est Moïse ? » Ce qui lui était parvenu, c’est qu’ils avaient dit : « Nous sommes plus honorables au Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) qu’elle », et qu’ils avaient dit : « Nous sommes les épouses du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et de ses cousines. »

Rapporté par Umm Salamah

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a appelé Fatimah l’année de la conquête pour lui parler, et elle a pleuré. Puis il lui parla et elle se mit à rire. Elle a déclaré : « Quand le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) est mort, je lui ai demandé pourquoi elle pleurait et riait. Elle a dit : « Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) m’a informé qu’il allait (bientôt) mourir, alors j’ai pleuré. Puis, il m’a informé que j’étais le maître de toutes les femmes parmi les habitants du Paradis, à l’exception de Mariam bint 'Imran, alors j’ai ri.

Rapporté par Anas

a dit : « C’est à Safiyyah que Hafsah a dit : 'La fille d’un Juif' et elle a pleuré. Alors le Prophète (صلى الله عليه وسلم) entra chez elle alors qu’elle pleurait, alors il lui dit : « Qu’est-ce qui te fait pleurer ? » Elle a dit : « Hafsah m’a dit que je suis la fille d’un Juif. » Alors le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Et tu es la fille d’un Prophète, et ton oncle est un Prophète, et tu es mariée à un Prophète, alors de quoi se vante-t-elle devant toi ? » Puis il dit : « Craignez Allah, ô Hafsah. »

Rapporté par 'Aïcha

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Le meilleur d’entre vous est le meilleur pour ses épouses, et je suis le meilleur d’entre vous pour mes épouses, et quand ton compagnon meurt, laisse-le tranquille. »

Rapporté par 'Abdullah bin Mas’ud

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Personne ne doit me transmettre quoi que ce soit concernant l’un de mes compagnons, car j’aime que je puisse aller vers eux alors que ma poitrine est en paix. » 'Abdullah a dit : « Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a reçu des richesses, alors le Prophète (صلى الله عليه وسلم) les a distribuées. Puis je suis tombé sur deux hommes qui étaient assis et qui disaient : « Par Allah ! Muhammad (صلى الله عليه وسلم) n’a pas voulu le visage d’Allah dans sa distribution, ni la demeure de l’au-delà. Alors j’ai répandu cela quand je les ai entendus, et je suis allé voir le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et je l’ai informé. Alors son visage devint rouge et il dit : « Ne m’ennuie pas avec cela, car en effet Moïsa a été affligé par plus que cela et il a été patient. »

Rapporté par 'Abdullah bin Mas’ud

que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Personne ne doit me transmettre quoi que ce soit concernant qui que ce soit. »

Chapitre : La vertu d’Ubayy bin Ka’b, qu’Allah l’agrée

Rapporté par Ubayy bin Ka’b

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) lui a dit : « Allah m’a ordonné de te réciter le Coran. » Alors il lui récita : « Ceux qui n’étaient pas mécréants n’allaient pas... (98:1) et il y récita : « La religion d’Allah est celle qui est hanafite, musulmane, non judaïste, ni chrétienne, ni zoroastrienne, et quiconque fait le bien, alors il ne sera pas rejeté de sa part. » Et il lui récita : « Si le fils d’Adam avait une vallée de richesses, il en chercherait une seconde, et s’il en avait une seconde, il en chercherait une troisième, et il n’y a rien qui remplisse le ventre du fils d’Adam, si ce n’est de la boue. Et Allah pardonne à ceux qui se repentent.

Chapitre : À propos de la vertu des Ansar et des Qurayshites

Rapporté par Ubayy bin Ka’b

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Sans l’Hijrah, je serais un homme des Ansar. »

Rapporté par Shu’bah

d’après 'Adi bin Thabit, d’après Al-Bara bin 'Azib, qu’il a entendu le Prophète (صلى الله عليه وسلم), ou - il a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit, à propos des Ansar : 'Personne ne les aime sauf un croyant, et personne ne les hait sauf un hypocrite. Celui qui les aime, alors Allah l’aime, et celui qui les hait, alors Allah le hait. Alors nous lui avons dit : « As-tu entendu cela d’Al-Bara ? » Il a dit : « Il me l’a raconté. »

Rapporté par Anas

que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a rassemblé un groupe de personnes des Ansar et a dit : « Venez, y a-t-il quelqu’un parmi vous qui soit d’autre que vous ? » Ils répondirent : « Non, sauf le fils d’une de nos sœurs. » Alors il dit : « Le fils de la sœur d’un peuple est d’eux. » Puis il dit : « En vérité, les Qurayshites ne sont pas loin de leur temps d’ignorance et d’affliction, et j’ai souhaité les soumettre et les amadouer. N’êtes-vous pas heureux que les gens reviennent avec ce monde et que vous retourniez chez vous avec le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ? Ils ont dit : « Bien sûr que nous le sommes. » Alors le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Si les gens devaient passer par une vallée ou un chemin, et que les Ansar passaient par une vallée ou un chemin, alors je passerais par la vallée ou le chemin des Ansar. »

Zaïd ben Arqam écrivit à Anas ben Malik, le réconfortant pour ceux de sa famille et des enfants de son oncle paternel qui avaient souffert le jour d’Al-Harrah. Alors il lui écrivit

« Je vous annonce la bonne nouvelle d’Allah. J’ai entendu le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) dire : « Ô Allah, pardonne aux Ansar et aux enfants des Ansar, et aux enfants de leurs enfants. »

Rapporté par Abou Talhah

« Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) m’a dit : « Transmets mon Salam à ton peuple, car je le connais modeste et patient. »