Jihad (Kitab Al-Jihad)

كتاب الجهاد

Chapitre : À propos de l’accomplissement de l’alliance

Ibn 'Umar a rapporté que l’Apôtre d’Allah (ﷺ) a dit : « Une bannière sera hissée pour un homme traître le Jour du Jugement, elle sera alors annoncée. C’est une trahison d’untel, fils d’untel.

Chapitre : En ce qui concerne l’imam est le bouclier de l’alliance

Abou Hurarirah a rapporté que l’Apôtre d’Allah (ﷺ) a dit : « Un dirigeant musulman est le bouclier par lequel une bataille est livrée. »

Rapporté par AbuRafi'

Les Quraysh m’ont envoyé vers le Messager d’Allah (ﷺ), et quand j’ai vu le Messager d’Allah (ﷺ), l’Islam a été jeté dans mon cœur, alors j’ai dit : Messager d’Allah, je le jure par Allah, je ne reviendrai jamais vers eux. Le Messager d’Allah (ﷺ) répondit : « Je ne romps pas une alliance et n’emprisonne pas les messagers, mais je reviens, et si tu ressens la même chose que tu as tout à l’heure, reviens. Alors je suis parti, puis je suis venu vers le Prophète (ﷺ) et j’ai accepté l’Islam.

Le narrateur Bukair a dit : Il m’a informé qu’Abou Rafi' était copte.

Abou Dawoud a dit : « C’était valable en ce temps-là, mais aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Chapitre : En ce qui concerne l’existence d’une alliance entre l’imam et l’ennemi, et il s’avance vers eux (pour attaquer)

Rapporté par Amr ibn Abasah

Sulaym ibn Amir, un homme de Himyar, a dit : « Il y avait une alliance entre Mu’awiyah et les Byzantins, et il allait vers leur pays, et quand l’alliance a pris fin, il les a attaqués. Un homme est venu à cheval ou à cheval de bât en disant : Allah est le plus grand, Allah est le plus grand ; Qu’il y ait fidélité et non trahison. Et quand ils regardèrent, ils trouvèrent que c’était Amr ibn Abasah. Mu’awiyah l’envoya chercher et l’interrogea (à ce sujet). Il a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire : « Quand quelqu’un a une alliance avec les gens, il ne doit pas la renforcer ou la desserrer jusqu’à ce qu’elle prenne fin jusqu’à ce qu’elle prenne fin ou qu’il y mette fin en accord avec eux (pour rendre les deux parties égales). Alors Mu’awiyah revint.

Chapitre : Concernant l’accomplissement de l’accord pour celui qui a une alliance, et le caractère sacré de sa protection

Rapporté par AbuBakrah

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Si quelqu’un tue prématurément un homme à qui il accorde une protection, Allah lui interdira d’entrer au Paradis.

Chapitre : Concernant l’envoi de messageries

Rapporté par Nu’aym ibn Mas’ud

J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire quand ils (les messagers envoyés par Musaylimah) ont lu la lettre de Musaylimah : « Que croyez-vous vous-mêmes ? Ils dirent : « Nous croyons comme lui. » Il dit : « Je jure par Allah que si les messagers n’étaient pas tués, je vous couperais la tête. »

Rapporté par Abdullah ibn Mas’ud

Harithah ibn Mudarrib a dit qu’il est venu trouver Abdullah ibn Mas’ud et lui a dit : « Il n’y a pas d’inimitié entre moi et aucun des Arabes. Je suis passé devant une mosquée des Banu Hanifah. Ils (les gens) croyaient en Musaylimah. Abdullah (ibn Mas’ud) les envoya chercher. On les amena, et il leur demanda de se repentir, sauf Ibn an-Nawwahah. Il lui dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺdire : « Si tu n’étais pas un messager, je te décapiterais. » Mais aujourd’hui, vous n’êtes pas un messager. Il ordonna alors à Qarazah ibn Ka’b (de le tuer). Il l’a décapité au marché. Quiconque veut voir Ibn an-Nawwahah tué au marché (qu’il le voie).

Chapitre : Concernant la protection accordée par une femme

Ibn 'Abbas a dit : « Umm Hani, fille d’Abou Talib, m’a dit que l’année de la conquête, elle a accordé sa protection à un homme contre les polythéistes. Elle vint voir le Prophète (ﷺ) et lui en parla. Il dit : « Nous avons donné la sécurité à ceux à qui tu l’as donnée. »

Rapporté par Aïcha, Ummul Mu’minin

Une femme donnerait une sécurité aux croyants et cela serait permis.

Chapitre : Concernant les traités avec l’ennemi

Al Miswar bin Makhramah a dit

Le Messager d’Allah (ﷺ) est sorti l’année d’al-Hudaibbiyyah avec plus de dix cents compagnons et lorsqu’il est venu à Dhu al Hulaifah. Il a guirlande et marqué les animaux sacrificiels, et est entré dans l’état sacré de la Omra. Il a ensuite poursuivi la tradition. Le Prophète s’avança et quand il arriva à la montagne, col par lequel on descend (à la Mecque) vers eux, sa bête s’agenouilla, et les gens dirent deux fois : Allez, continuez, al-Qaswa est devenu blasé. Le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Elle n’est pas devenue blasée et ce n’est pas une de ses caractéristiques, mais Celui qui a retenu l’éléphante l’a retenue. Il dit alors : Par Celui dans la main duquel est mon âme, ils ne me demanderont aucun bien pour honorer ce que Dieu a rendu sacré sans que je le leur donne. Il l’a ensuite poussée et elle s’est levée d’un bond et il s’est détourné d’eux et s’est arrêté de l’autre côté d’al-Hudaibiyyah, près d’une piscine avec peu d’eau. Entre-temps, Budail bin Warqa al-Khuza’I arriva, et 'Urwah bin Mas’ud le rejoignit. Il commença à parler au Prophète (ﷺ). Chaque fois qu’il parlait au Prophète (ﷺ), il se prenait la barbe. Al Mughriah bin Shu’bah se tenait à côté du Prophète (ﷺ). Il avait une épée avec lui, coiffé d’un casque. Il (Al Mughriah) frappa sa main ('Urwah) avec l’extrémité inférieure de son fourreau, et dit : Éloigne ta main de sa barbe. Urwah leva alors la main et demanda : « Qui est-ce ? » Ils répondirent : Al-Mughirah bin Shu’bah. Il dit : « Ô traître ! N’ai-je pas utilisé mes bureaux dans votre trahison ? À l’époque préislamique, Al-Mughirah bin Shu’bah a accompagné certaines personnes, les a assassinées et a pris leurs biens. Il est alors venu (vers le Prophète) et a embrassé l’Islam. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Quant à l’Islam, nous l’avons accepté, mais quant à la propriété, comme elle a été prise par trahison, nous n’en avons pas besoin. Il a poursuivi la tradition selon laquelle le Prophète (ﷺ) a dit : « Écrivez : C’est ce que Mohammed, le Messager d’Allah, a décidé. Il a ensuite raconté la tradition. Suhail dit alors : « Et qu’un homme ne viendra pas à toi de notre part, même s’il suit ta religion, sans que tu nous le renvoies. Lorsqu’il eut fini de rédiger le document, le Prophète (ﷺ) dit à ses compagnons : Lève-toi et sacrifie puis rase-toi. Par la suite, des femmes croyantes qui étaient des immigrantes sont venues. (Allah est descendu : "Ô vous qui croyez, quand les femmes croyantes viennent à vous comme émigrées). Allah le Très-Haut leur a interdit de les renvoyer, mais il leur a ordonné de restituer le douaire. Il retourna ensuite à Médine. Abou Basir, un homme de Quraysh (qui était musulman), est venu à lui. Et ils envoyèrent (deux hommes) à sa recherche. Il le livra donc aux deux hommes. Ils l’emmenèrent, et quand ils arrivèrent à Dhu Al Hulaifah et qu’ils descendirent pour manger des dattes qu’ils avaient, Abou Basir dit à l’un des hommes : Je jure par Allah untel que je pense que ton épée est belle. l’autre tira l’épée et dit : Oui, j’ai essayé. Abou Basir a dit : Laissez-moi y jeter un coup d’œil. Il le lui laissa et le frappa jusqu’à ce qu’il meure, après quoi l’autre s’enfuit et vint à Médine, et entra en courant dans la mosquée. Le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Cet homme a vu quelque chose d’épouvantable. Il dit : « Je jure par Allah que mon compagnon a été tué et qu’il est presque mort. Abou Basir arriva alors et dit : « Allah a accompli ton alliance. Vous m’avez ramené à eux, mais Allah m’a sauvé d’eux. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Malheur à sa mère, agitatrice de la guerre ! S’il avait quelqu’un (c’est-à-dire des parents). Quand il entendit cela, il sut qu’il le renverrait vers eux, alors il sortit et vint au bord de la mer. Abou Jandal s’échappa et rejoignit Abou Basir jusqu’à ce qu’une bande d’entre eux se rassemble.

Al Miswar bin Makhramah et Marwan bin Al Hakam ont déclaré : « Ils ont convenu d’abandonner la guerre pendant dix ans pendant lesquels les gens sont en sécurité sur la base qu’il doit y avoir sincérité entre eux et qu’il ne doit pas y avoir de vol ou de trahison.

Rapporté par Dhu Mikhbar

Hassan ibn Atiyyah a dit : « Makhul et Ibn Zakariyya sont allés voir Khalid ibn Ma’dan, et moi aussi je suis allé avec eux. Il a rapporté une tradition sur l’autorité de Jubayr ibn Nufayr. Il dit : « Va avec nous vers Dhu Mikhbar, un homme des Compagnons du Prophète (ﷺ). Nous sommes venus le voir et Jubayr lui a posé des questions sur la paix. Il a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire : « Tu feras une paix sûre avec les Byzantins, puis toi et eux combattrez un ennemi derrière toi. »

Chapitre : Attaquer l’ennemi par surprise et l’imiter

Jabir a rapporté

Le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Qui poursuivra Ka’b bin Al-Ashraf, car il a causé des ennuis à Allah et à Son messager ? » Muhammad bin Maslamah s’est levé et a dit : « Je ferai, Messager d’Allah. » Veux-tu que je le tue ? Il a dit : Oui. Il dit : « Permets-moi donc de dire quelque chose (contre toi ». Il a dit : Oui, dis. Alors il vint à lui (Ka’b b. al-Ashraf) et lui dit : Cet homme nous a demandé la sadaqah (aumône) et nous a mis dans le pétrin. Il (Ka’b) dit : "Tu seras plus affligé. Il (Muhammad bin Maslamah) a dit : « Nous l’avons suivi et nous n’aimons pas l’abandonner jusqu’à ce que nous sachions quelles seront les conséquences de son affaire. Nous souhaitions que vous puissiez nous prêter un ou deux wasqs. Ka’b a dit : Qu’allez-vous hypothéquer avec moi ? Il m’a demandé : qu’attendez-vous de nous ? Il m’a répondu : vos femmes. Ils dirent : « Gloire à Allah ! Vous êtes les plus beaux des Arabes. Si nous hypothéquons nos femmes avec vous, ce sera une honte pour nous. Il a dit : « L’hypothèque de vos enfants. » Ils dirent : « Gloire à Allah, un de nous peut insulter en disant : « Tu as été hypothéqué pour un ou deux wasqs ». Ils ont dit : « Nous allons hypothéquer ou porter une cotte de mailles avec vous. Il entendait par là des armes ». Il a dit : « Oui, quand il est venu à lui, il l’a appelé et il est sorti pendant qu’il se parfumait et que sa tête répandait du parfum. Quand il était avec lui et qu’il y était arrivé, accompagné de trois ou quatre personnes qui parlaient de son parfum. Il a dit : « J’ai telle ou telle femme avec moi. Elle est la plus parfumée des femmes parmi le peuple. Il (Muhammad bin Maslamah) demanda : « Me permets-tu que je sente l’odeur ? Il a dit : « Oui. Il a ensuite passé sa main dans ses cheveux et l’a sentie. Il a dit : « Puis-je répéter ? » Il a dit : « Oui. Il passa de nouveau sa main dans ses cheveux. Quand il a repris le contrôle total, il a dit : « Prends-le. Alors il l’a frappé jusqu’à ce qu’ils le tuent.

Rapporté par AbuHurayrah

Le Prophète (ﷺ) a dit : La foi a empêché l’assassinat. Un croyant ne doit pas assassiner.

Chapitre : À propos de dire « Allahu Akbar » en atteignant chaque hauteur au cours d’un voyage

'Abd Allah bin 'Umar a dit : « Lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) revenait d’une expédition, d’un Hajj ou d’une 'Umrah sur chaque terrain élevé, il disait trois fois : « Allah est le Plus Grand » et il disait : « Il n’y a pas de dieu pour Allah seul qui n’ait pas d’associé, à qui appartient la domination, à qui l’on doit louange, et qui est Tout-Puissant, servant, se prosternant devant notre Seigneur et exprimant des louanges. Allah seul a tenu sa parole, aidé Son serviteur et mis en déroute les alliés.

Chapitre : De l’autorisation de revenir de la bataille après qu’elle eut été interdite

Ibn 'Abbas a dit : « Le verset « Ceux qui croient en Allah et au Jour dernier ne te demandent aucune dispense de combattre avec leurs biens et leurs personnes » a été abrogé par le verset : « Seuls sont croyants ceux qui croient en Allah et en Son Messager... Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

Chapitre : Sur l’envoi d’une personne porteuse de bonnes nouvelles

Jarir (bin 'Abd Allah) a dit : « Le Messager d’Allah (ﷺ) m’a dit : « Pourquoi ne me donnes-tu pas le repos de Dhu Al Khulasah ? Il est allé là-bas et l’a brûlé. Il envoya alors un homme d’Ahmas au Prophète (ﷺ) pour lui annoncer de bonnes nouvelles. Son nom de famille était Artah.

Chapitre : À propos de l’offre d’un cadeau à celui qui annonce la bonne nouvelle

Ka’ab bin Malik a dit : « Lorsque le Prophète (ﷺ) est arrivé d’un voyage, il s’est d’abord rendu dans une mosquée où il a prié deux rak’ahs, après quoi il s’est assis et a donné audience aux gens. Le narrateur Ibn Al Sarh a ensuite raconté le reste de la tradition. Il a dit : « Le Messager d’Allah (ﷺ) a interdit aux musulmans de parler à trois d’entre nous. Quand beaucoup de temps s’est écoulé sur moi, j’ai escaladé le mur d’Abu Qatadah qui était mon cousin. Je l’ai salué, mais je jure par Allah qu’il ne m’a pas rendu ma salutation. J’ai ensuite fait la prière de l’aube le cinquantième jour sur le toit d’une de nos maisons. J’entends alors un crieur dire « Ka’ab bin Mailk, bonnes nouvelles ». Quand l’homme dont j’avais entendu la voix vint à moi pour m’annoncer de bonnes nouvelles, j’ôtai mes vêtements et je l’habillai. J’ai continué jusqu’à ce que j’entre dans la mosquée. Le Messager d’Allah (ﷺ) était assis là. Talhah bin 'Ubaid Allah se leva et se hâta vers moi jusqu’à ce qu’il me serre la main et me salue.

Chapitre : À propos de la prosternation par gratitude

Rapporté par AbuBakrah

Quand il arrivait au Prophète (ﷺ) quelque chose qui lui causait du plaisir (ou qui le réjouissait), il se prosternait en signe de gratitude envers Allah.

Rapporté par Sa’d ibn AbuWaqqas

Nous sommes sortis de La Mecque avec le Messager d’Allah (ﷺ) pour Médine. Lorsque nous fûmes près d’Azwara, il descendit, puis leva les mains et supplia Allah pendant un certain temps, après quoi il se prosterna et resta longtemps prosterné. Puis il se leva et leva les mains pendant un moment, après quoi il se prosterna, restant longtemps en prosternation.

Il s’est ensuite levé et a levé les mains pendant un moment, après quoi il s’est prosterné. Ahmad l’a mentionné trois fois.

Il dit alors : « J’ai supplié mon Seigneur et j’ai intercédé pour mon peuple, et Il m’a donné un tiers de mon peuple, et je me suis prosterné en reconnaissance envers mon Seigneur. Puis j’ai levé la tête et j’ai supplié mon Seigneur pour mon peuple, et Il m’a donné un tiers de mon peuple, alors je me suis prosterné en signe de gratitude envers mon Seigneur. Puis j’ai levé la tête et j’ai supplié mon Seigneur pour mon peuple et Il m’a donné le tiers restant, alors je me suis prosterné en reconnaissance envers mon Seigneur.

Abou Dawud a dit : Quand Ahmad b. Salih nous a raconté cette tradition, il a omis le nom d’Ash’ath b. Ishaq, mais Musa b. Sahl al-Ramli nous l’a raconté à travers lui.