Vertus du Coran

كتاب فضائل القرآن

Chapitre : Jibril avait l’habitude de présenter le Coran au Prophète (saws)

Rapporté par Abu-Huraira

Gabriel avait l’habitude de répéter la récitation du Coran avec le Prophète (ﷺ) une fois par an, mais il l’a répétée deux fois avec lui l’année de sa mort. Le Prophète (ﷺ) avait l’habitude de rester à I’tikaf pendant dix jours chaque année (au mois de Ramadan), mais l’année de sa mort, il est resté à I’tikaf pendant vingt jours.

Chapitre : Les Qurra d’entre les Compagnons du Prophète (saws)

Rapporté par Masriq

'Abdullah bin 'Amr a mentionné 'Abdullah bin Massoud et a dit : « J’aimerai toujours cet homme, car j’ai entendu le Prophète (ﷺ) dire : 'Prenez (apprenez) le Coran de quatre : 'Abdullah bin Masud, Salim, Mu’adh et Ubai bin Ka’b.'

Rapporté par Shaqiq bin Salama

Un jour, 'Abdullah bin Mas’ud a prononcé un sermon devant nous et a dit : « Par Allah, j’ai appris plus de soixante-dix sourates directement du Messager d’Allah (ﷺ). Par Allah, les compagnons du Prophète (ﷺ) ont appris que je suis l’un de ceux qui connaissent le mieux le Livre d’Allah, mais je ne suis pas le meilleur d’entre eux. Shaqiq a ajouté : « J’étais assis dans son rassemblement religieux et je n’ai entendu personne s’opposer à lui (dans son discours).

Rapporté par 'Alqama

Alors que nous étions dans la ville de Hims (en Syrie), Ibn Mas’ud a récité la sourate Yusuf. Un homme lui dit : « Ce n’est pas ainsi qu’il a été révélé. » Puis Ibn Mas’ud dit : « Je l’ai récité de cette manière devant le Messager d’Allah (ﷺ) et il a confirmé ma récitation en disant : « Bien joué ! » Ibn Mas’ud détecta l’odeur du vin dans la bouche de l’homme, alors il lui dit : « N’as-tu pas honte de mentir sur le Livre d’Allah et (en même temps que cela) tu bois aussi des liqueurs alcoolisées ? » Puis il le fouetta selon la loi.

Rapporté par 'Abdullah (bin Mas’ud)

Par Allah autre que Celui-ci n’a le droit d’être adoré ! Il n’y a pas de sourate révélée dans le Livre d’Allah, mais je sais à quel endroit elle a été révélée. et il n’y a pas de verset révélé dans le Livre d’Allah sans que je sache à propos de qui il a été révélé. Et si je savais qu’il y a quelqu’un qui connaît le Livre d’Allah mieux que moi, et qu’il se trouve à un endroit que les chameaux peuvent atteindre, j’irais vers lui.

Rapporté par Qatada

J’ai demandé à Anas bin Malik : « Qui a recueilli le Coran à l’époque du Prophète (ﷺ) ? » Il répondit : « Quatre, tous des Ansar : Ubai bin Ka’b, Mu’adh bin Jabal, Zaid bin Thabit et Abu Zaid. »

Rapporté par Anas bin Malik

Lorsque le Prophète (ﷺ) mourut, personne n’avait recueilli le Coran, à l’exception de quatre personnes : Abu Ad-Darda'. Mu’adh bin Jabal, Zaid bin Thabit et Abu Zaid. Nous étions l’héritier (d’Abou Zaïd) car il n’avait pas de postérité.

Rapporté par Ibn 'Abbas

'Umar a dit : « Oubaï était le meilleur d’entre nous dans la récitation (du Coran), mais nous laissons une partie de ce qu’il récite. » Ubai dit : « Les PI l’ont pris de la bouche du Messager d’Allah (ﷺ) et ne partiront pour rien au monde. » Mais Allah a dit : « Nous n’abrogeons ni ne faisons oublier aucune de Nos versets, mais Nous ne les substituons à quelque chose de meilleur ou de similaire. » 2.106

Chapitre : La supériorité de Fatiha-til-Kitab

Rapporté par Abu Sa’id Al-Mu’alla

Pendant que je priais, le Prophète (ﷺ) m’a appelé mais je n’ai pas répondu à son appel. Plus tard, j’ai dit : « Ô Messager d’Allah ! Je priais. Il a dit : « Allah n’a-t-il pas dit : « Ô vous qui croyez ! Réponds à Allah (en Lui obéissant) et à Son Messager lorsqu’Il t’appelle. (8.24) Il dit alors : « Ne vous enseignerai-je pas la sourate la plus supérieure du Coran ? » Il dit : « Louange à Allah, le Seigneur de l’univers. ' (c’est-à-dire la sourate Al-Fatiha) qui se compose de sept versets récités à plusieurs reprises et du Magnifique Coran qui m’a été donné.

Rapporté par Abou Sa’id Al-Khudri

Pendant que nous étions en voyage, nous mîmes pied à terre à l’endroit où une esclave vint et dit : « Le chef de cette tribu a été piqué par un scorpion et nos hommes ne sont pas présents ; Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui puisse le soigner (en récitant quelque chose) ? Puis un de nos hommes l’a accompagnée, bien que nous ne pensions pas qu’il connaissait un tel traitement. Mais il soigna le chef en récitant quelque chose, et le malade se rétablit, après quoi il lui donna trente brebis et nous donna du lait à boire (en récompense). Quand il est revenu, nous avons demandé à notre ami : « Saviez-vous comment traiter avec la récitation de quelque chose ? » Il a dit : « Non, mais je ne l’ai traité qu’avec la récitation de la Mère du Livre (c’est-à-dire Al-Fatiha). » Nous avons dit : « Ne dis rien jusqu’à ce que nous atteignions ou demandions au Prophète (ﷺ ; alors, lorsque nous sommes arrivés à Médine, nous en avons parlé au Prophète (afin de savoir si les brebis que nous avions prises étaient licites ou non). Le Prophète (ﷺ) a dit : « Comment a-t-il su qu’il (Al-Fatiha) pouvait être utilisé pour le traitement ? Distribue ta récompense et assigne-moi aussi une part de celle-ci.

Chapitre : La supériorité de la sourate Al-Baqarah (n°2)

Rapporté par Abou Mas’ud

Celui qui récite deux versets... (texte comme dans le hadith suivant)

Rapporté par Abou Mas’ud

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Si quelqu’un récitait les deux derniers versets de la sourate Al-Baqara la nuit, cela lui suffira. »

Rapporté par Abu Huraira

Le Messager d’Allah (ﷺ) m’a ordonné de garder les revenus de la Zakat du Ramadan. Puis quelqu’un est venu me voir et a commencé à voler la nourriture. Je l’ai attrapé et lui ai dit : « Je vais t’emmener vers le Messager d’Allah (ﷺ) ! » Puis Abou Huraira a décrit toute la narration et a dit : « Cette personne m’a dit : « (S’il te plaît, ne m’emmène pas vers le Messager d’Allah (ﷺ) et je te dirai quelques paroles par lesquelles Allah te fera du bien. » Quand tu vas te coucher, récite le Verset al-Kursi (2.255), car alors il y aura un garde d’Allah qui te protégera toute la nuit, et Satan ne pourra pas s’approcher de toi jusqu’à l’aube. (Quand le Prophète (ﷺ) entendit l’histoire) il (m’a dit) : « Celui (qui est venu à toi la nuit) t’a dit la vérité, bien qu’il soit un menteur ; et c’était Satan.

Chapitre : La supériorité de la sourate Al-Kahf (n°18)

Rapporté par Al-Bara'

Un homme récitait la sourate Al-Kahf et son cheval était attaché avec deux cordes à côté de lui. Un nuage descendit et s’étendit sur cet homme, et il se rapprocha de plus en plus de lui jusqu’à ce que son cheval se mette à sauter (comme s’il avait peur de quelque chose). Quand ce fut le matin, l’homme est venu voir le Prophète et lui a raconté cette expérience. Le Prophète (ﷺ) a dit : « C’était As-Sakina (la tranquillité) qui est descendue à cause (de la récitation du) Coran. »

Chapitre : La supériorité de la sourate Al-Fath (n°48)

Rapporté par Aslam

Le Messager d’Allah (ﷺ) voyageait lors de l’un de ses voyages, et 'Umar bin Al-Khattab voyageait avec lui la nuit. 'Umar lui demanda quelque chose, mais le Messager d’Allah (ﷺ) ne lui répondit pas. Il demanda de nouveau, mais il ne répondit pas. Il a demandé pour la troisième fois, mais il n’a pas répondu. Là-dessus, 'Umar se dit en lui-même : « Que ta mère te perde ! Vous avez demandé trois fois au Messager d’Allah (ﷺ), mais il n’a pas répondu du tout ! » 'Umar a dit : « J’ai donc fait aller mon chameau rapidement jusqu’à ce que je sois en avance sur les gens, et j’avais peur que quelque chose ne soit révélé à mon sujet. Au bout d’un moment, j’ai entendu un appeleur m’appeler, j’ai dit : « J’avais peur qu’un verset coranique ne soit révélé à mon sujet. » Je suis donc allé voir le Messager d’Allah et je l’ai salué. Il dit : « Ce soir, une sourate qui m’est plus chère m’a été révélée que celle sur laquelle le soleil brille. » Puis il récita : « En vérité ! Nous t’avons donné (ô Mohammed) une victoire manifeste. » (Sourate al-Fath) Non. (48.1).

Chapitre : La supériorité de Qul-Huwa Allahu Ahad (Sourate Al-Ikhlas) (n° 112)

Rapporté par Abou Saïd al-Khudri

Un homme entendit un autre homme réciter (Sourate Al-Ikhlas) : « Dis qu’Il est Allah, (le) Seul. » (112. 1) à plusieurs reprises. Le lendemain matin, il vint voir le Messager d’Allah (ﷺ) et l’informa à ce sujet comme s’il pensait qu’il ne suffisait pas de réciter. Là-dessus, le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Par Celui qui tient ma vie dans la main, cette sourate est égale à un tiers du Coran ! »

Rapporté par Abou Saïd al-Khudri

Mon frère, Qatada bin An-Nau’man a dit : « Un homme a accompli la prière nocturne tard dans la nuit du vivant du Prophète (ﷺ) et il a lu : « Dis : « Il est Allah » (112.1) et n’a rien lu d’autre. Le lendemain matin, un homme est allé voir le Prophète (ﷺ ,~ et lui a parlé de cela. (Le Prophète (ﷺ) a répondu la même chose que (dans le Hadith 532) ci-dessus.)

Rapporté par Abou Sa’id Al-Khudri

Le Prophète (ﷺ) dit à ses compagnons : « Est-il difficile pour l’un d’entre vous de réciter un tiers du Coran en une nuit ? » Cette suggestion était difficile pour eux et ils dirent : « Qui d’entre nous a le pouvoir de le faire, ô Messager d’Allah (ﷺd ?] » Le Messager d’Allah a répondu : « Allah, le Maître autosuffisant dont toutes les créatures ont besoin. » (Sourate Al-Ikhlas 112.1 - jusqu’à la fin) est égal à un tiers du Coran.

Chapitre : La supériorité d’Al-Mu’awwidhat (Sourates Al-Falaq et Sourates An-Nas) (n° 113 et 114)

Rapporté par 'Aïcha

Chaque fois que le Messager d’Allah (ﷺ) tombait malade, il récitait Mu’awwidhat (Sourate Al-Falaq et Sourate An-Nas) puis soufflait son souffle sur son corps. Lorsqu’il tombait gravement malade, j’avais l’habitude de réciter (ces deux sourates) et de frotter ses mains sur son corps dans l’espoir de ses bénédictions.

Rapporté par 'Aïcha

Chaque fois que le Prophète (ﷺ) se couchait tous les soirs, il avait l’habitude de joindre ses mains et de souffler dessus après avoir récité les sourates Al-Ikhlas, Al-Falaq et An-Nas, puis de frotter ses mains sur toutes les parties de son corps qu’il pouvait frotter, en commençant par sa tête, son visage et le devant de son corps. Il avait l’habitude de le faire trois fois.