Le livre de Mousaqah

كتاب المساقاة

Chapitre : Salam (paiement à l’avance)

Ce hadith a été rapporté par Ibn Abu Najih à travers une autre chaîne de transmetteurs qui y mentionnent « pour une période déterminée ».

Chapitre : L’interdiction de stocker des aliments de base

Ma’mar (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Celui qui thésaurise est un pécheur. Il fut dit à Sa’id (b. al-Musayyib) : « Tu as aussi amassé. Sa’id dit : « Ma’mar qui a rapporté ce hadith a également amassé.

Ma’mar b. Abdullah a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Personne n’accumule que le pécheur.

Ce hadith a été transmis sur l’autorité de Sulaiman b. Bilal de Yahya.

Chapitre : L’interdiction de prêter serment lors de la vente

Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) a dit qu’il avait entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire

Le serment produit une vente immédiate pour une marchandise, mais efface la bénédiction.

Abou Qatada al-Ansari (qu’Allah l’agrée) a rapporté qu’il a entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire

Attention aux jurons ; Il produit une vente immédiate pour une marchandise, mais efface la bénédiction.

Chapitre : Préemption

Jabir b. 'Abdullah (qu’Allah soit satisfait d’eux) a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Celui qui a un associé dans une habitation ou un jardin, il ne lui est pas permis de le vendre tant qu’il n’y est pas autorisé par son partenaire. S’il (le partenaire) est d’accord, il doit s’y mettre, et s’il désapprouve cela, il doit abandonner (l’idée de le vendre).

Jabir bin 'Abdullah (qu’Allah soit satisfait d’eux) a dit que le Messager d’Allah (ﷺ) a décrété la préemption dans toute propriété commune et non divisée, l’une - il peut s’agir d’une habitation ou d’un jardin. Il ne lui est pas permis (au partenaire) de vendre cela avant que son partenaire ne donne son consentement. Il (le partenaire) a le droit de l’acheter quand il le désire et il peut l’abandonner s’il le souhaite. Et s’il (l’un des partenaires) le vend sans obtenir le consentement de (l’autre partenaire), il a le plus grand droit sur celui-ci.

Jabir b. 'Abdullah (qu’Allah soit satisfait d’eux) a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Il y a préemption dans tout ce qui est partagé, qu’il s’agisse d’un terrain, d’une habitation ou d’un jardin. Il n’est pas convenable de le vendre avant d’en avoir informé son associé ; il peut s’y mettre, ou l’abandonner ; et s’il (l’associé qui a l’intention de vendre sa part) ne le fait pas, alors son partenaire a le plus grand droit sur celle-ci jusqu’à ce qu’il le lui permette.

Chapitre : Fixation d’un morceau de bois au mur d’un voisin

Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Aucun d’entre vous n’empêchera son voisin de fixer une poutre dans son mur. Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) dit alors : « Qu’est-ce que je te vois éluder (cette injonction du Saint Prophète) ? » Par Allah, je le jetterai certainement entre vos épaules.

Ce hadith est rapporté sur l’autorité de Zuhri avec la même chaîne de transmetteurs.

Chapitre : L’interdiction d’actes répréhensibles, de saisir illégalement des terres, etc.

Sa’id b. Zaid b. 'Amr b. Nufail (Allah soit satisfait d’eux) a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Celui qui s’est emparé à tort d’une étendue de terre, Allah lui fera porter autour de son cou sept terres.

Sa’id b. Zaid b. 'Amr b. Nufail (qu’Allah soit satisfait d’eux) a rapporté qu’Arwi (bint Uwais) s’est disputé avec lui (au sujet d’une partie du pays) de son hodse. Dire

Laissez-le et retirez-vous de vos droits, car j’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire : « Celui qui prendrait une étendue de terre sans son droit serait obligé de porter autour de son cou sept terres le Jour de la Résurrection. Il (Sa’id b. Zaid) a dit : « Ô Allah, rends-la aveugle si elle a menti et fais-la tomber dans sa maison. » Il (le narrateur) a dit : « Je l’ai vue tâtonner à l’aveuglette en touchant les murs et en disant : La malédiction de Sa’id b. Zaid m’a frappé. Et il se trouva qu’alors qu’elle se promenait dans sa maison, elle passa près d’un puits dans sa maison et y tomba et ce fut sa tombe.

Hisham b. Urwa a rapporté sur l’autorité de son père (qu’Allah l’agrée) qu’Arwa bint Uwais s’est disputé avec Sa’id b. Zaid qu’il avait saisi une partie des terres qui lui appartenaient. Elle porta ce différend devant Marwan b. al-Hakam. Sa’id a dit

Comment pourrais-je prendre une partie de son pays, après ce que j’ai entendu du Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) ? Il (Marwan) a dit : « Qu’as-tu entendu du Messager d’Allah (ﷺ) ? Il a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire : « Celui qui aurait pris à tort une étendue de terre serait tenu de porter autour de son cou sept terres. Marwan a dit : Je ne vous demande aucune preuve après cela. Il (Sa’id) a dit : « Ô Allah, rends-la aveugle si elle a menti et tue-la dans son pays. Il (le narrateur) a dit : « Elle n’est morte que lorsqu’elle a perdu la vue, et (un jour) alors qu’elle se promenait dans son pays, elle est tombée dans une fosse et est morte.

Sa’id b. Zaid a rapporté

J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire : « Celui qui aurait pris une travée de terre à tort serait obligé de porter autour de son cou sept terres le Jour de la Résurrection.

Abou Huraira (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit

On ne doit pas prendre une parcelle de terre sans y avoir un droit légitime, sinon Allah lui ferait porter (autour de son cou) sept terres le Jour de la Résurrection.

Muhammad b. Ibrahim a dit qu’Abu Salama lui a rapporté qu’il y avait un différend entre lui et son peuple au sujet d’un morceau de terre, et il est venu à 'A’isha et lui en a parlé, sur quoi elle a dit

Abou Salama, abstenez-vous d’obtenir cette terre, car le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Celui qui usurpe ne serait-ce qu’une étendue de terre serait obligé de porter autour de son cou sept terres.

Ce hadith a été rapporté par l’autorité d’Abou Salama avec une autre chaîne de transmetteurs.

Chapitre : La largeur de la route en cas de litige à ce sujet

Abu Haraira a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Lorsque vous n’êtes pas d’accord sur un chemin, sa largeur doit être réduite à sept coudées.