Chapitres sur la supplication

كتاب الدعوات عن رسول الله صلى الله عليه وسلم

Chapitre : Ce qui a été relaté à propos de : At-Tasbih, At-Takbir et At-Tahmid quand on s’endort

Ali (qu’Allah l’agrée) a dit

« Fatima alla voir le Prophète en se plaignant de ses mains qui lui boursouflaient, alors il lui ordonna de dire At-Tasbīḥ, At-Takbīr et At-Taḥmīd. »

Chapitre : Autre chose : Concernant la vertu d’At-Tasbih, d’At-Tahmud et d’At-Takbir à la fin des prières et au moment de s’endormir

Abdullah bin 'Amr (qu’Allah les agrée tous les deux) a dit :

Le Messager d’Allah a dit : « Il y a deux caractéristiques sur lesquelles un homme musulman ne se garde pas, sauf qu’il entre au Paradis. Et en effet, ils sont faciles, et ceux qui les mettent en pratique sont peu nombreux : Il glorifie Allah à la fin de chaque prière dix fois (en disant Subḥān Allah) et en Le loue dix fois en disant (Al-Ḥamdulillāh) et exalte Sa grandeur dix fois (en disant Allāhu Akbar). Il dit : « Et j’ai vu le Messager d’Allah les compter de sa main. Il dit : « Ainsi voici cent cinquante avec la langue, et mille cinq cents sur la balance. Quand vous vous couchez, vous Le glorifiez, vous exaltez Sa grandeur et Vous Le louez cent fois, c’est donc cent avec la langue et mille sur la Balance. Qui d’entre vous accomplit deux mille cinq cents mauvaises actions en un seul jour et en une seule nuit ? Ils ont dit : « Comment pourrions-nous ne pas les surveiller ? » Il a dit : « Shaitan vient à l’un de vous quand il est dans sa Salat et lui dit : « Souviens-toi de ceci et de cela, souviens-toi de ceci et de cela » jusqu’à ce qu’il se retourne, peut-être qu’il ne le fera pas. Et il vient à lui, et il se couche et le rend somnolent jusqu’à ce qu’il s’endorme.

Abdullah bin Amr (qu’Allah l’agrée) a dit

« J’ai vu le Messager d’Allah compter At-Tasbīḥ. »

Ka’b bin Ujrah a rapporté que

Le Prophète a dit : « Il y a des Mu’aqqibat, celui qui les dit ne sera pas misérable. Glorifiez Allah à la fin de chaque prière trente-trois fois, louez-le trente-trois fois, et exaltez Sa grandeur trente-quatre fois.

Zaid bin Thabit (ra) a dit

« Nous avons reçu l’ordre de réciter le Tasbīḥ à la fin de chaque Salat trente-trois fois, et de réciter le Takbīr trente-quatre fois. » Il a dit : « Alors un homme des Ansar a fait un rêve dans lequel quelqu’un a dit : « Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) t’a ordonné de dire le Tasbīḥ à la fin de chaque Salat trente-trois fois, et de dire le Taḥmīd trente-trois fois, et de dire le Takbīr trente-quatre fois ? » Il a dit : « Oui. » Il dit : « Alors, fais-en vingt-cinq, et ajoute-y le Tahlîl (en disant Lâ ilâha illallâh). » Le lendemain, il alla voir le Prophète (صلى الله عليه وسلم) et l’informa, alors il dit : « Fais-le. »

Chapitre : Qu’est-ce qui a été rapporté sur la supplication quand on se réveille pendant la nuit

'Oubada bin As-Samit, qu’Allah l’agrée, a rapporté que

Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Celui qui se réveille la nuit et dit : « Nul n’a le droit d’être adoré si ce n’est Allah, seul, sans partenaire, à Lui appartient la Domination, à Lui appartient la louange, et Il a le pouvoir sur toutes choses. Et Gloire à Allah, et toute louange est à Allah, et Nul n’a le droit d’être adoré en dehors d’Allah, et Allah est le plus grand, et il n’y a de puissance ni de puissance que par Allah (Lā ilāha illallāh, waḥdahu lā sharīka lahu, lahul-mulku wa lahul-ḥamdu, wa huwa 'alā kulli shai’in qadīr. Wa subḥān Allah, walḥamdulillāh, wa lā ilāha illallāh, wa Allāhu akbar, wa lā ḥawla wa lā quwwata illā billāh.) – puis il dit : « Ô mon Seigneur, pardonne-moi (Rabbighfirlī) » – ou il dit – « alors il supplie, on lui répondra. Alors il prend une décision ferme, puis accomplit les Wudu', puis il accomplit la Salat, sa Salat sera acceptée.

Maslamah bin 'Amr a dit

« 'Umair bin Hani avait l’habitude d’effectuer un millier de prosternations chaque jour et de réciter cent mille Tasbīḥs chaque jour. »

Chapitre : Autre chose : la supplication : « Allah entend celui qui le loue »

Rabi’ah bin Ka’b Al-Aslami a dit

« J’avais l’habitude de passer la nuit à la porte du Prophète (صلى الله عليه وسلم), afin de lui donner son eau pour les ablutions », et je l’entendais, pendant une longue période de la nuit, dire : « Allah entend celui qui Le loue (Sami' Allāhu liman ḥamidah). » Et je l’entendais longtemps dire : « Louange à Allah, Seigneur de tout ce qui existe. (Al-ḥamdulillāhi rabbil-'ālamīn).'"

Chapitre : Autre chose : la supplication : « Toute louange est due à Allah qui a ravivé mon âme »

Houdhaïfa bin Al-Yaman (qu’Allah l’agrée) a rapporté que lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) voulait dormir, il disait :

« Ô Allah, en Ton Nom je meurs et je vis (Allāhumma bismika amūtu wa aḥyā). » Et quand il se réveillait, il disait : « Louange à Allah qui a ranimé mon âme après avoir causé sa mort et c’est à Lui que revient la résurrection (Al-ḥamdulillāh, alladhī aḥyā nafsī ba’da mā amātahā wa ilaihin-nushūr). »

Chapitre : Qu’est-ce qui a été relaté sur ce qu’il faut dire lorsqu’on se tient debout pour la prière dans la nuit

'Abdullah bin 'Abbas (qu’Allah les agrée) a rapporté :

que lorsque le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) se levait pour la prière au milieu de la nuit, il disait : « Ô Allah, à Toi est la louange, Tu es la Lumière des cieux et de la terre, et à Toi est la louange, Tu es le Soutien des cieux et de la terre, et à Toi est la louange, Tu es le Seigneur des cieux et de la terre, et ceux qui s’y trouvent, Tu es la vérité, et Ta promesse est la vérité, et Ta rencontre est vraie, et le Paradis est vrai, et le Feu est vrai, et l’Heure est vraie, Ô Allah, à Toi je me suis soumis, et en Toi j’ai cru. et c’est en toi que je me suis appuyé, et c’est vers toi que je me suis tourné, et c’est vers toi que j’ai argumenté, et c’est à toi que je me suis référé pour le jugement. Pardonne-moi donc ce que j’ai fait avant et après, et ce que j’ai caché et ce que j’ai fait ouvertement. Tu es ma Divinité, personne n’a le droit d’être adoré sauf Toi (Allāhumma lakal-ḥamd, anta nūrus-samāwāti wal-arḍ, wa lakal-ḥamd, anta qayyāmus-samāwāti wal-arḍ, wa lakal-ḥamd, anta rabbus-samāwāti wal-arḍ, wa man fīhinn, antal-ḥaqq, wa wa’dukal-ḥaqq, wa liqā’uka ḥaqq, wal-jannatu ḥaqq, wan-nāru ḥaqq, was-sā’atu ḥaqq. Allāhumma laka aslamtu, wa bika āmantu, wa 'alaika tawakkaltu, wa ilaika anabtu, wa bika khāṣamtu, wa ilaika ḥākamtu, faghfirlī mā qaddamtu wa mā akhartu, wa mā asrartu wa mā a’lant. Anta ilāhī lā ilāha illā ant)."

Chapitre : Autre chose : l’invocation : « Ô Allah, je te demande ta miséricorde »

Ibn Abbas a dit

« Une nuit, alors qu’il (صلى الله عليه وسلم) sortait de sa Salat, j’entendis le Messager d’Allah dire : « Ô Allah, je Te demande de Ta miséricorde, de guider par elle mon cœur, et de rassembler par elle mes affaires, et de rassembler ce qui a été dispersé de mes affaires, et de corriger avec elle ce qui m’est caché, et il élève par lui ce qui est apparent de moi, et purifie par lui mes actions, et m’inspire par lui ce qui contient ma direction, et protège-moi par lui de ce que je cherche à protéger, et protège-moi par lui de tout mal. Ô Allah, donne-moi la foi et la certitude après lesquelles il n’y a plus d’incrédulité, et la miséricorde par laquelle je peux atteindre le haut niveau de Ta générosité dans le monde et dans l’au-delà. Ô Allah, je Te demande le succès dans le jugement, les positions des martyrs, l’aide aux vainqueurs et l’aide contre les ennemis. Ô Allah, je Te laisse mon besoin, et mes actions sont faibles, j’ai besoin de Ta miséricorde, alors je Te demande, Ô Décideur des affaires et Ô Guérisseur des coffres, alors que Tu me sépares du châtiment de la flamme ardente, et de la recherche de la destruction, et de l’épreuve des tombes. Ô Allah, quel que soit mon avis qui n’a pas été satisfaisant, et que mon intention ne l’ait pas atteinte, et que ma demande ne l’ait pas englobé, du bien que Tu as promis à quiconque de Ta création, ou du bien que Tu vas donner à l’un de Tes serviteurs, alors certes, je le cherche de Toi et je Te le demande. par Ta miséricorde, Ô Seigneur des Mondes. Ô Allah, Possesseur de la corde solide et de l’affaire guidée, je Te demande la sécurité au Jour de la Menace, et le Paradis le Jour de l’Immortalité avec les témoins, rapprochés, qui se prosternent et se prosternent, qui accomplissent les alliances, Tu es Miséricordieux, Aimant, et certes, Tu fais ce que Tu veux. Ô Allah, fais de nous des guides guidés et non des égarés, un allié pour tes amis, un ennemi pour tes ennemis. C’est à cause de Ton amour que nous aimons ceux qui T’aiment, et nous haïssons, à cause de Ton inimitié, ceux qui s’opposent à Toi. Ô Allah, c’est là l’invocation (dont nous sommes capables), et c’est à Toi d’y répondre, et c’est là l’effort (dont nous sommes capables), et c’est en Toi que se fie à Toi. Ô Allah, établis-moi une lumière dans mon cœur, une lumière dans ma tombe, une lumière devant moi, une lumière derrière moi, une lumière à ma droite, une lumière à ma gauche, une lumière au-dessus de moi, une lumière au-dessous de moi, une lumière au-dessous de moi, une lumière dans mon ouïe, une lumière dans ma vision, et une lumière dans mes cheveux, et la lumière dans ma peau, et la lumière dans ma chair, et la lumière dans mon sang, et la lumière dans mes os. Ô Allah, magnifie-moi la lumière et désigne-moi une lumière. La gloire est à Celui qui porte la gloire et accorde par elle. La gloire est à Celui à qui la glorification ne convient que Lui, le Possesseur de l’Honneur et des Grâces, la Gloire est au Possesseur de la Gloire et de la Générosité, La Gloire est au Possesseur de la Majesté et de l’Honneur' (Allāhumma innī as’aluka raḥmatan min 'indika tahdī bihā qalbī, wa tajma’u bihā amrī, wa talummu bihā sha’athī, wa tuṣliḥu bihā ghā’ibī, wa tarfa’u bihā shāhidī, wa tuzakkī bihā 'amalī, wa tulhimunī bihā rushdī, wa taruddu bihā ulfatī, wa ta’ṣimunī bihā min kulli sū’in. Allāhumma a’ṭinī īmānan wa yaqīnan laisa ba’adahu kufr, wa raḥmatan anālu bihā sharafa karāmatika fid-dunyā wal-ākhira. Allāhumma innī as’alukal-fawza [fil-'atā’i wa yurwa] fil-qaḍā’i, wa nuzulash-shuhadā’i wa 'aishas-su’adā’i, wan-naṣra 'alal-a’dā'. Allāhumma innī unzilu bika ḥājatī, wa in qaṣura ra’yī wa ḍa’ufa 'amalī iftaqartu ilā raḥmatik, fa as’aluka yā qāḍiyal-umūr, wa yā shāfiyas-ṣudūr, kamā tujīru bainal-buḥūr, an tujīranī min 'adhābis-sa’īr, wa min da’watith-thubūr, wa min fitnatil-qubūr. Allāhumma mā qaṣṣara 'anhu ra’yī wa lam tablughhu niyyatī wa lam tablughhu mas’alatī min khairin wa’adtahu aḥadan min khalqika aw khairin anta mu’ṭīhi aḥadan min 'ibādika fa innī arghabu ilaika fīhi, wa as’alukahu bi-raḥmatika rabbal-'ālamīn. Allāhumma dhal-ḥablish-shadīd, wal-amrir-rashīd, as’aluka al-amna yawm al-wa’īd, wal-jannata yawmal-khulūd ma’al-muqarrabīnash-shuhūd, ar-rukka’is-sujūd, al-mūfīna bil-'uhūd, anta rahīmun wadūd, wa innaka taf’alu ma turīd. Allāhummaj’alnā hādīna muhtadīna, ghaira ḍallīna wa la muḍillīna, silman li-awliyā’ika wa 'aduwwan li a’dā’ika, nuḥibbu biḥubbika man aḥabbaka wa nu’ādī bi’adāwatika man khālafak. Allāhumma hādhad-du’ā’u wa 'alaikal-ijābatu, wa hādhal-juhdu wa 'alaikat-tuklān. Allāhummaj’allī nūran fi qalbī wa nūran fi qabrī, wa nūran min baini yadayya, wa nūran min khalfī, wa nūran 'an yamīnī, wa nūran 'an shimālī, wa nūran min fawqī, wa nūran min taḥtī, wa nūran fi sam’ī, wa nūran fi baṣarī, wa nūran fi sha’rī, wa nūran fi basharī, wa nūran fi laḥmī, wa nūran fi damī, wa nūran fi 'iẓamī. Allāhumma a’ẓim lī nūran, wa a’ṭinī nūran, waj’allī nūran. Subḥānal-ladhī ta’aṭṭafal-'izza wa qāla bihi, subḥānal-ladhī labisal-majda wa takarrama bihi, subḥānal-ladhī lā yanbaghit-tasbīḥu illā lahu, subḥāna dhil-faḍli wan-ni’am, subḥāna dhil-majdi wal-karam, subḥāna dhil-jalāli wal-ikrām.)."

Chapitre : Ce qui a été relaté à propos de la supplication lors de l’ouverture de la Salat la nuit

a dit Abou Salamah

« J’ai demandé à Aïcha [qu’Allah l’agrée] : « Avec quoi le Prophète avait-il l’habitude d’ouvrir sa Salat lorsqu’il se levait dans la nuit ? » Elle a dit : « Quand il se levait dans la nuit, il ouvrait sa Salat en disant : « Ô Allah, Seigneur de Jibra’il, Mika’il et Israfil ; Créateur des cieux et de la terre, Connaisseur de ce qui est caché et visible ; Tu juges entre tes esclaves sur ce qu’ils avaient l’habitude de différer, tu me guides à travers ce qu’il y a eu de divergence sur la vérité, en vérité, tu es sur un chemin droit (Allāhumma rabba Jibrīla wa Mīkā’ila wa Isrāfīl, fāṭira-samāwāti wal-arḍi [wa] 'ālimal-ghaibi wash-shahādati anta taḥkumu baina 'ibādika fīmā kānū fīhi yakhtalifūn, ihdini limakhtulifa fīhi minal-ḥaqqi bi’idhnika innaka tahdī man tashā’u ilā ṣirātin mustaqīm)."

Chapitre : Autre chose : la supplication : « J’ai dirigé mon visage vers Celui qui a créé les cieux et la terre »

Ali bin Abi Talib a rapporté que chaque fois que le Messager d’Allah se levait pour la Salat, il disait

« J’ai dirigé mon visage vers Celui qui a créé les cieux et la terre, en tant que Hanif, et je ne suis pas du nombre des idolâtres. Ma Salat, mon sacrifice, ma vie et ma mort sont pour Allah, le Seigneur de tout ce qui existe, il n’y a pas de partenaire pour Lui, et c’est avec cela que j’ai été ordonné, et je suis parmi les musulmans. Ô Allah, Tu es le Roi, il n’y a personne digne d’adoration en dehors de Toi. Tu es mon Seigneur, et je suis ton esclave, je me suis fait du tort à moi-même, et j’avoue mon péché, alors pardonne-moi tous mes péchés, en vérité, il n’y a personne qui pardonne les péchés en dehors de toi. Et guide-moi vers la meilleure des manières, nul ne guide vers le meilleur d’entre eux si ce n’est toi, et détourne de moi le mal d’eux, nul ne peut détourner de moi le mal d’eux, si ce n’est toi. J’ai cru en Toi. Béni sois-Tu et Exalté sois-Tu, je demande Ton pardon et je me repens à Toi (Wajjahtu wajhiya lilladhī faṭaras-samāwāti wal-arḍa ḥanīfan wa mā ana min al-mushrikīn, inna ṣalātī wa nusukī wa maḥyāya wa mamātī lillāhi rabbil-'ālamīn, lā sharīka lahū wa bidhālika umirtu wa ana min al-muslimīn. Allāhumma antal-maliku lā ilāha illā ant, anta rabbī, wa ana 'abduka ẓalamtu nafsī wa’taraftu bidhanbī faghfirlī dhunūbī jamī’an, innahū lā yaghfir adh-dhunūba illā ant. Wahdinī li-aḥsanil-akhlāqi lā yahdī li-aḥsanihā illā ant. Waṣrif 'annī sayyi’ahā [innahū] lā yaṣrifu 'annī sayyi’aha illā ant. Āmantu bika tabārakta wa ta’ālaita astaghfiruka wa atūbu ilaik)." Et quand il se prosternait à Roukou', il disait : « Ô Allah, je me suis incliné devant toi, et en toi je crois, et c’est à toi que je me suis soumis. Mon ouïe, ma vue, mon cerveau, mes os et mes tendons te sont humbles (Allāhumma laka raka’tu wa bika āmantu wa laka aslamtu. Khasha’a laka sam’ī wa baṣarī wa mukhkhī wa 'iẓāmī, wa 'aṣabī)Puis, lorsqu’il levait la tête, il disait : « Ô Allah, notre Seigneur, c’est à Toi que revient la louange de la plénitude des cieux et des terres, et de la plénitude de tout ce que Tu veux de choses. (Allāhumma rabbanā lakal-ḥamdu mil’as-samāwāti wal-arḍīna wa mā bainahumā, wa mil’a mā shi’ta min shay’in ba’d)." Puis, lorsqu’il se prosternait, il disait : « Ô Allah, c’est à Toi que je me suis prosterné, en Toi j’ai cru, et à Toi je me suis soumis, mon visage s’est prosterné devant Celui qui l’a créé et façonné, et qui lui a donné son ouïe et sa vue. Béni soit Allah, le Meilleur des créateurs (Allāhumma laka sajadtu wa bika, āmantu wa laka aslamtu, sajada wajhi lilladhī khalaqahū fa ṣuwwarahū wa shaqqa sam’ahū wa baṣarahū fatabārak Allāhu ahsanul-khāliqīn). Alors, la dernière de ce qu’il dirait entre At-Tashah-hud et As-Salam serait : « Ô Allah, pardonne-moi ce que j’ai fait avant et après, et ce que j’ai caché et ce que j’ai fait ouvertement, et ce que Tu en sais plus que moi, Tu es Celui qui envoie et Celui qui retarde, il n’y a personne digne d’adoration en dehors de Toi. (Allāhummaghfirlī mā qaddamtu wa mā akhkhartu wa mā asrartu wa mā a’lantu wa mā anta a’lamu bihī minnī antal-Muqaddimu wa antal-Mu’akhkhiru, lā ilāha illā ant)."

Ali bin Abi Talib a rapporté que chaque fois que le Messager d’Allah se levait pour la Salat, il disait

« J’ai dirigé mon visage vers Celui qui a créé les cieux et la terre, comme un Hanif, et je ne suis pas du nombre des idolâtres. En effet, ma Salat, mon sacrifice, ma vie, ma mort, est pour Allah, le Seigneur de tout ce qui existe, sans partenaire, et c’est avec cela qu’il m’a été ordonné et je suis de la liste des musulmans. Ô Allah, Tu es le Roi, il n’y a personne digne d’adoration en dehors de Toi. Tu es mon Seigneur, et je suis ton esclave, je me suis fait du tort à moi-même et j’avoue mon péché, alors pardonne-moi tous mes péchés, en vérité, il n’y a personne qui pardonne les péchés sauf toi, et guide-moi vers les meilleures manières, nul ne guide vers les meilleurs d’entre eux sauf toi, et détourne de moi le mal d’eux, nul ne peut détourner de moi le mal d’eux, sauf Toi. Me voici dans l’obéissance envers Toi, et dans l’aide Ta cause, et le bien, tout est entre Tes Mains, et le mal ne Te soit pas attribué, je dépends de Toi et je me tourne toujours vers Toi, béni sois-Tu et Exalté sois-Tu. Je demande Ton pardon et je me repens à Toi (Wajjahtu wajhiya lilladhī faṭaras-samāwāti wal-arḍa ḥanīfan wa mā ana min al-mushrikīn, inna ṣalātī wa nusukī wa maḥyāya wa mamātī lillāhi rabbil-'ālamīn, lā sharīka lahū wa bidhālika umirtu wa ana min al-muslimīn. Allāhumma antal-maliku lā ilāha illā ant, anta rabbī, wa ana 'abduka ẓalamtu nafsī wa’taraftu bidhanbī faghfirlī dhunūbī jamī’an, innahū lā yaghfir adh-dhunūba illā ant. Wahdinī li-aḥsanil-akhlāqi lā yahdī li-aḥsanihā illā ant. Waṣrif 'annī sayyi’ahā lā yaṣrifu 'annī sayyi’aha illā ant. Labaika wa sa’daika wal-khairu kulluhū fī yadaika, wash-sharru laisa ilaik, tabārakta wa ta’ālaita astaghfiruka wa atūbu ilaik)." Et lorsqu’il s’inclinait à Ruku, il disait : « Ô Allah, c’est à Toi que je me suis prosterné, en Toi j’ai cru et à Toi que je me suis soumis. Mon ouïe, ma vue, mes os et mes tendons te sont humbles (Allāhumma laka raka’tu wa bika āmantu wa laka aslamtu. Khasha’a laka sam’ī wa baṣarī wa 'iẓāmī, wa 'aṣabī). Et quand il se levait, il disait : « Ô Allah, notre Seigneur, c’est à Toi que la louange remplit le ciel et remplit la terre, et remplit ce qui est entre eux, et remplissant tout ce que Tu as voulu des choses par la suite (Allāhumma rabbanā lakal-ḥamdu mil’as-samāwāti wa mil’al-arḍ wa mil’a mā bainahumā, wa mil’a mā shi’ta min shay’in ba’d). » Puis, lorsqu’il se prosternait, il disait : « Ô Allah, c’est à Toi que je me suis prosterné, en Toi j’ai cru, et à Toi je me suis soumis (dans l’Islam), mon visage s’est prosterné devant Celui qui l’a créé, qui l’a façonné, qui lui a donné l’ouïe et la vue, [ainsi] Béni soit Allah, le Meilleur des Créateurs (Allâhumma laka sajadtu wa bika āmantu wa laka aslamtu, sajada wajhi lilladhī khalaqahū fa ṣuwwarahū wa shaqqa sam’ahū wa baṣarahū fatabārak Allāhu ahsanul-khāliqīn)." Puis la dernière de ce qu’il dira entre At-Tachahou et At-Talslim fut : « Ô Allah, pardonne-moi ce que j’ai fait, avant et après, et ce que j’ai caché, et ce que j’ai fait ouvertement, et ce en quoi j’ai transgressé la limite, et ce que Tu sais de plus que moi, Tu es Celui qui envoie et Celui qui retarde, il n’y a personne digne d’adoration en dehors de Toi (Allāhummaghfirlī mā qaddamtu wa mā akhkhartu wa mā asrartu wa mā a’lantu wa mā asraftu wa mā anta a’lamu bihī minnī antal-Muqaddimu wa antal-Mu’akhkhiru, lā ilāha illā ant)."

Ali bin Abi Talib a raconté que

Lorsque le Messager d’Allah se levait pour la prière obligatoire, il levait les mains au niveau de son épaule, et il le faisait lorsqu’il avait terminé sa récitation et avait l’intention de s’incliner, et il le faisait lorsqu’il levait la tête de Ruku', et il ne levait les mains dans aucune de ses prières pendant qu’il était assis. Lorsqu’il se levait des deux prosternations, il levait également les mains et disait le Takbir, et lorsqu’il ouvrait sa Salat après le Takbir, il disait : « J’ai dirigé mon visage vers Celui qui a créé les cieux et la terre, en tant que Hanif, et je ne suis pas du nombre des idolâtres. En effet, ma Salat, mon sacrifice, ma vie, ma mort, est pour Allah, le Seigneur de tout ce qui existe, sans partenaire, et c’est avec cela qu’il m’a été ordonné et je suis de la liste des musulmans. Ô Allah, Tu es le Roi, il n’y a personne digne d’adoration en dehors de Toi. Glorifié es-tu, tu es mon Seigneur, et je suis ton esclave, je me suis fait du tort à moi-même et j’avoue mon péché, alors pardonne-moi tous mes péchés, en vérité, il n’y a personne qui pardonne les péchés sauf toi, et guide-moi vers les meilleures manières, nul ne guide vers les meilleures d’entre eux sauf toi, et détourne de moi le mal d’eux, nul ne détourne de moi le mal d’eux, sauf Toi, je suis ici dans Ton obéissance et pour aider Ta cause, et je compte sur Toi et je me tourne toujours vers Toi, [et] il n’y a de refuge contre Toi ni de cachette loin de Toi que (d’aller) vers Toi, je demande Ton pardon, et je me repens à Toi (Wajjahtu wajhiya lilladhī faṭaras-samāwāti wal-arḍa ḥanīfan wa mā ana min al-mushrikīn, inna ṣalātī wa nusukī wa maḥyāya wa mamātī lillāhi rabbil-'ālamīn, lā sharīka lahū wa bidhālika umirtu wa ana min al-muslimīn. Allāhumma antal-maliku lā ilāha illā ant, subḥānaka anta rabbī, wa ana 'abduka ẓalamtu nafsī wa’taraftu bidhanbī faghfirlī dhunūbī jamī’an, innahū lā yaghfir adh-dhunūba illā ant. Wahdinī li-aḥsanil-akhlāqi lā yahdī li-aḥsanihā illā ant. Waṣrif 'annī sayyi’ahā lā yaṣrifu 'annī sayyi’aha illā ant. Labaika wa sa’daika, wa ana bika wa ilaika, [wa] lā manjā minka wa lā malja’a illā ilaik, astaghfiruka wa atūbu ilaik)." Puis il récitait, puis quand il s’inclinait, son discours dans son Ruku', était de dire : « Ô Allah, c’est vers Toi que je me suis incliné, et en Toi j’ai cru, et c’est à Toi que je me suis soumis (dans l’Islam), et Tu es mon Seigneur. Mon ouïe, ma vue, mon cerveau et mes os sont humiliés devant Allah, le Seigneur de tout ce qui existe (Allāhumma laka raka’tu wa bika āmantu wa laka aslamtu wa anta rabb ī. Khasha’a sam’ī wa baṣarī wa mukhkhī wa 'aẓmī lillāhi, rabbil-'ālamīn). Puis, lorsqu’il levait la tête de Ruku, il disait : « Allah entend celui qui le loue (Sami’a Allāhu liman ḥamidah). » Puis il le poursuivait avec : « Ô Allah, notre Seigneur, c’est à Toi que la louange remplit les cieux et la terre et remplit tout ce que Tu veux des choses par la suite (Allāhumma rabbanā wa lakal-ḥamdu mil’as-samāwāti wal-arḍi, wa mil’a mā shi’ta min shay’in ba’d.) ». Puis, lorsqu’il était prosterné, il disait dans sa prosternation : « Ô Allah, c’est à Toi que je me suis prosterné, en Toi que j’ai cru, et à Toi je me suis soumis (dans l’Islam), et Tu es mon Seigneur, mon visage s’est prosterné devant Celui qui l’a créé, et a accordé son ouïe et sa vue, Béni soit Allah, le Meilleur des Créateurs (Allāhumma laka sajadtu wa bika āmantu wa laka aslamtu wa anta rabbī, sajada wajhi lilladhī khalaqahū wa shaqqa sam’ahū wa baṣarahū, tabārak Allāhu ahsanul-khāliqīn)." Lorsqu’il avait terminé sa Salat, nous disions : « Ô Allah, pardonne-moi ce que j’ai fait, avant et après, et ce que j’ai caché, et ce que j’ai fait ouvertement, et Tu es ma Divinité, il n’y a personne digne d’adoration en dehors de Toi (Allāhummaghfirlī mā qaddamtu wa mā akhkhartu wa mā asrartu wa mā a’lantu, wa anta ilāhī lā ilāha illā ant)."

Chapitre : Ce qui est dit dans la prosternation de la récitation

Al-Hasan bin Muhammad bin Ubaidullah bin Abi Yazid a dit

Ibn Juraij m’a dit : « Ubaidullah bin Abi Yazid m’a informé qu’Ibn Abbas a dit : « Un homme est venu vers le Prophète et a dit : « Ô Messager d’Allah ! J’ai fait un rêve la nuit pendant que je dormais, dans lequel je priais derrière un arbre, quand je me suis prosterné, l’arbre s’est prosterné avec moi. Puis je l’entendis dire : « Ô Allah ! Enregistre-moi une récompense auprès de Toi pour cela, ôte-moi un péché par cela, et garde-le pour moi avec Toi pour cela, et accepte-le de moi comme Tu l’as accepté de Ton adorateur Dawud (Allāhumma uktub lī bihā 'indaka ajran, waḍa' 'annī bihā wizran, waj’alhā lī 'indaka dhukhran, wa taqabbalhā minnī kamā taqabbalta min 'abdika Dāwūd)." Al-Hasan a dit : « Ibn Juraij m’a dit : « Ton grand-père m’a dit : « Ibn Abbas a dit : 'Alors le Prophète a récité (un verset de) prosternation, puis s’est prosterné. » [Il a dit] « Alors Ibn Abbas a dit : « Je l’ai écouté, et il disait la même chose que l’homme informé que l’arbre avait dit. »

Aïcha rapportée

« Lorsque le Messager d’Allah se prosternait (pour réciter) le Coran, il disait : « J’ai prosterné mon visage devant Celui qui l’a créé, et qui a fait son écoute et sa vision, par Sa capacité et Sa puissance (Sajada wajhī lilladhī khalaqahū wa shaqqa sam’ahū wa baṣarahū bi ḥawlihī wa quwatih). »

Chapitre : Ce qui a été raconté sur ce que l’on dit en sortant de chez soi

Anas bin Malik a rapporté que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit

« Quiconque dit, c’est-à-dire : lorsqu’il sort de sa maison : « Au nom d’Allah, je mets ma confiance en Allah, il n’y a de puissance ni de puissance que par Allah (Bismillāh, tawakkaltu 'alallāh, lā ḥawla wa lā quwwata illā billāh) », on lui dira : « Tu as été suffisant et protégé », et Shaitan s’éloignera de lui.

Chapitre : Autre chose : La supplication : « Au nom d’Allah, je place ma confiance en Allah »

Umm Salamah a rapporté que

Lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) sortait de sa maison, il disait : « Au nom d’Allah, je place ma confiance en Allah. Ô Allah ! Nous cherchons refuge en Toi pour éviter de glisser involontairement ou de devenir égaré, ou de commettre l’oppression ou d’être opprimé, ou d’agir par ignorance ou d’être traité par ignorance (Bismillāh, tawakkaltu 'alallāh. Allāhumma, innā na’ūdhu bika min an nazilla aw naḍilla, aw naẓlima aw nuẓlam, aw najhala aw yujhala alainā)."

Chapitre : Ce que l’on dit en entrant sur le marché

Salim bin Abdullah bin Umar a rapporté de son père, de son grand-père, que

Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Quiconque entre sur la place du marché et dit : « Il n’y a personne digne d’adoration en dehors d’Allah, seul, sans associé, à Lui appartient la domination, et à Lui est toute la louange, Il donne la vie et fait mourir, Il est vivant et ne meurt pas, dans Sa main est le bien, et Il a le pouvoir sur toutes choses. (Lā ilāha illallāh, waḥdahu lā sharīka lahu, lahul-mulku wa lahul-ḥamdu, yuḥyī wa yumītu, wa huwa ḥayyun lā yamūtu, biyadihil-khairu, wa huwa 'alā kulli shay’in qadīr)' Allah enregistrera pour lui un million de bonnes actions, effacera loin de lui un million de mauvaises actions et élèvera un million de rangs pour lui.