Serments et vœux
كتاب الإيمان والنذور
Chapitre : Chapitre 3
J’ai dit : « Messager de Dieu, dis-moi ce que je dois faire d’un de mes cousins à qui je vais demander quelque chose, mais qui ne me donne rien et ne tient pas compte de ma parenté, puis, quand il a besoin de mon aide, il vient me voir et demande quelque chose, et j’ai juré que je ne lui donnerais rien et que je ne tiendrais pas compte de sa parenté. » Il m’a ordonné de faire ce qui est mieux et de faire l’expiation pour mon serment. Dans la version d’Ibn Majah, il a dit : « Messager de Dieu, mon cousin vient à moi et je jure que je ne lui donnerai rien et que je ne tiendrai pas compte de sa parenté », et qu’il a répondu : « Expiatoire pour ton serment. » Nasa’i et Ibn Majah l’ont transmise.
Chapitre : Vœux - Section 1
Abu Huraira et Ibn 'Umar ont rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Ne faites pas de vœux, car un vœu n’a aucun effet contre le destin ; Ce n’est que de l’avare qu’il est un moyen par lequel on extrait quelque chose. (Bukhari et Muslim.)
'A’isha a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Si quelqu’un fait vœu d’obéir à Dieu, qu’il Lui obéisse, mais si quelqu’un fait vœu de Lui désobéir, qu’il ne Lui désobéit pas. » Bukhari l’a transmise.
'Imran b. Husain a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Il ne faut pas accomplir le vœu de faire un acte de désobéissance, ni faire quelque chose sur lequel on n’a aucun contrôle. » Muslim l’a transmise. Une version dit : « Il ne faut pas faire le vœu de désobéir à Dieu. »
'Uqba b. 'Amir a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « L’expiation d’un vœu est la même que celle d’un serment. » Muslim l’a transmise.
Alors que le Prophète prêchait, un homme était debout, alors il s’enquit de lui et on lui dit qu’il était Abou Israël qui avait fait vœu de se tenir debout et de ne pas s’asseoir, ou d’aller à l’ombre, ou de parler, mais de jeûner. Là-dessus, le Prophète dit : « Ordonne-lui de parler, de se mettre à l’ombre, de s’asseoir et d’achever son jeûne. » Bukhari l’a transmise.
Anas a dit que le Prophète a vu un vieil homme soutenu entre ses fils, et quand on lui a demandé ce qui ne va pas avec lui et qu’on lui a dit qu’il avait fait vœu de marcher, il a dit : « Dieu Très-Haut n’a pas besoin que cet homme se punisse lui-même », et il lui a ordonné de monter. Dans une version de Muslim sur l’autorité d’Abu Huraira, il a dit : « Chevauche, vieil homme, car Dieu n’a pas besoin de toi et de ton vœu. » *Mirqat, iii, 565 explique cela comme un vœu de marcher jusqu’à la Ka’ba. (Bukhari et Muslim).
Ibn 'Abbas a raconté que Sa’d b. 'Ubada a demandé au Prophète une décision concernant un vœu pris par sa mère qui était morte avant de l’accomplir, et qu’il a décidé qu’il devait l’accomplir en son nom. (Bukhari et Muslim.)
Ka’b b. Malik a raconté qu’il avait dit : « Messager de Dieu, pour que ma repentance soit complète, je devrais me dépouiller de mes biens en tant que sadaqa pour Dieu et Son Messager. » Le Messager de Dieu répondit : « Conserve une partie de tes biens, car ce sera mieux pour toi. » Il a donc dit qu’il conserverait la partie qu’il avait à Khaibar. (Bukhari et Muslim.) Cela fait partie d’une longue tradition.* Mirqat, iii, 566 rapporte cela à son retrait de l’expédition de Tabuk sans un reason.Pt valide. 10
Chapitre : Vœux - Section 2
'A’isha a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Il ne faut pas faire le vœu d’accomplir un acte de désobéissance, et l’expiation pour cela est la même que pour un serment. » Abu Dawud, Tirmidhi et Nasa’i l’ont transmise.
Ibn 'Abbas a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Si quelqu’un fait un vœu mais ne le nomme pas, son expiation est la même que celle d’un serment ; Si quelqu’un fait vœu de faire un acte de désobéissance, son expiation est la même que celle d’un serment ; Si quelqu’un fait un vœu qu’il n’est pas en mesure d’accomplir, son expiation est la même que celle d’un serment ; Mais si quelqu’un fait un vœu qu’il est capable d’accomplir, il doit le faire. Abu Dawud et Ibn Majah l’ont transmise, mais certains ne l’ont pas fait remonter plus loin qu’Ibn 'Abbas.
Thabit b. ad-Dahhak a dit qu’à l’époque du Messager de Dieu, un homme a fait vœu de tuer des chameaux à Buwana et est venu le lui dire. Le Messager de Dieu demanda si l’endroit contenait une idole adorée à l’époque préislamique, et on lui répondit que ce n’était pas le cas. Il a demandé si une fête préislamique y était observée et on lui a répondu qu’aucune chose de ce genre n’avait été observée. Il dit alors à l’homme : « Accomplis ton vœu, car il ne faut pas qu’on fasse vœu de désobéissance à Dieu, ni qu’on fasse quelque chose sur lequel un être humain n’a aucun contrôle. » Abu Dawud l’a transmise.
'Amr b. Shu’aib, sur l’autorité de son père, a dit que son grand-père a raconté qu’une femme a dit : « Messager de Dieu, j’ai fait vœu de jouer du tambourin sur toi », ce à quoi il a répondu : « Accomplis ton vœu. » Abu Dawud l’a transmise. Razin a ajouté qu’elle avait dit : « Et j’ai fait le vœu d’accomplir un sacrifice dans tel ou tel endroit », un endroit où les gens avaient accompli des sacrifices à l’époque préislamique. Il lui demanda si cet endroit contenait des idoles adorées à l’époque préislamique, et elle répondit que ce n’était pas le cas. Il lui demanda si une fête préislamique y était observée, et elle répondit qu’aucune ne l’était. Il a ensuite dit : « Accomplis ton vœu. » Razin
bu Lubaba a raconté qu’elle a dit au Prophète : « Pour que mon repentir soit complet, je dois abandonner la demeure de mon peuple dans laquelle j’ai commis le péché et me dépouiller de tous mes biens pour être donnée en tant que sadaqa. » Il répondit : « Un troisième te suffira. » Razin l’a transmise.* L’histoire est rapportée dans as-Sirat an nabawiya d’Ibn Hisham (Le Caire, 1355/1936), iii. 247. Quraiza l’avait consulté pour savoir s’ils devaient se rendre sans condition, et bien qu’il répondît qu’ils le feraient, il mit la main sur sa gorge pour lui indiquer que s’ils le faisaient, ils seraient mis à mort, leur donnant ainsi un avertissement. Al-Qur’an, 8:27 est dit être lié à cet incident.
Jabir b. 'Abdallah a raconté qu’un homme s’est levé le jour de la conquête et a dit : « Messager de Dieu, j’ai juré à Dieu qui est grand et glorieux que si Dieu conquiert La Mecque de tes mains, je ferai deux rak’as à Jérusalem. » Il a répondu : « Priez ici. » Il lui répéta sa déclaration et il répondit : « Priez ici. » Il le lui répéta de nouveau et il répondit : « Poursuis donc ta propre voie. » Abu Dawud et Darimi l’ont transmise.
Ibn 'Abbas a raconté que la sœur de 'Uqba b. 'Amir a fait le vœu d’accomplir le pèlerinage à pied, mais qu’elle n’a pas pu le faire. Le Messager de Dieu a alors dit : « Dieu n’a pas besoin que ta sœur marche, alors laisse-la monter et lui offrir un chameau sacrificiel. » Abou Dawud et Darimi l’ont transmise. Dans une version d’Abu Dawud, il est dit que le Prophète lui a ordonné de monter à cheval et d’offrir des animaux en sacrifice.* Dans une autre version de lui, le Prophète a dit : « Dieu ne tire aucun bien de l’affliction que votre sœur s’impose à elle-même, alors qu’elle accomplisse le pèlerinage et fasse l’expiation pour son serment. » Abu Dawud.*Arabic hady
'Abdallah b. Malik raconta que lorsque 'Uqba b. 'Amir consulta le Prophète au sujet d’une de ses sœurs qui avait fait vœu d’accomplir le pèlerinage. S’il était pieds nus et tête nue, il dit : « Ordonne-lui de se couvrir la tête, de monter à cheval, et de jeûner trois jours. » Abu Dawud, Tirmidhi, Nasa’i, Ibn Majah et Darimi l’ont transmise.
Sa’id b. al-Musayyib a raconté qu’il y avait deux frères parmi les Ansar qui partageaient un héritage et que lorsque l’un d’eux a demandé à l’autre la part qui lui était due, il a répondu : « Si vous me demandez à nouveau la part qui vous est due, tous mes biens seront consacrés à la Ka’ba. » 1 'Umar, lui disant que le Ka’ba n’avait pas besoin de ses biens, lui ordonna de faire l’expiation de son serment et de parler à son frère, car il avait entendu le Messager de Dieu dire : « Un serment ou un vœu de désobéir au Seigneur, ou de rompre les liens de parenté, ou à propos de quelque chose sur lequel on n’a aucun contrôle ne t’engage pas. » Abou Dawud l’a transmise.1. Fi ritaj al-ka’ba. Cette phrase qui parle de la porte de la Ka’ba est utilisée comme une expression pour la Ka’ba elle-même.2. Mirqat, iii, 570 dit que cela signifie qu’il doit parler à son frère de la réitération de sa demande.
Chapitre : Vœux - Section 3
'Imran b. Husain a raconté qu’il a entendu le Messager de Dieu dire : « Les vœux sont de deux sortes, donc si quelqu’un fait vœu de faire un acte d’obéissance, c’est pour Dieu et doit être accompli ; Mais si quelqu’un fait vœu de faire un acte de désobéissance, c’est pour le diable et cela ne doit pas s’accomplir, mais il doit faire l’expiation dans la mesure où il le ferait dans le cas d’un serment.
Muhammad b. al-Muntashir a parlé d’un homme qui a juré de se sacrifier si Dieu le délivrait de son ennemi. Il consulta Ibn 'Abbas qui lui dit de consulter Masruq, et quand il le consulta, il répondit : « Ne te sacrifie pas, car si tu es croyant, tu tueras une âme croyante, et si tu es un infidèle, tu te hâteras vers l’enfer ; mais achète un bélier et sacrifie-le pour les pauvres, car Isaac était meilleur que toi et il a été racheté avec un bélier. Il l’a dit à Ibn 'Abbas et il a répondu : « C’est la décision que je voulais te donner. » Cela concorde avec l’histoire de l’Ancien Testament qui dit qu’Abraham se préparait à sacrifier Isaac, alors que la version musulmane habituelle est que c’était Ismaël.