Commentaire prophétique sur le Coran (Tafsir du Prophète (psl))

كتاب التفسير

Chapitre : Manne et cailles

Rapporté par Sa’id Ibn Zaid

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Al-Kam’a est comme le Mann (résine douce ou gomme) (en ce sens qu’il pousse naturellement sans soins humains) et son eau est un remède pour les maladies oculaires. »

Chapitre : « Dis (Ô Mohammed ﷺ : 'Ô hommes ! En vérité, je suis envoyé à vous tous en tant que Messager d’Allah, à qui appartient la domination des cieux et de la terre. Lailaha ilIa Huwa (nul n’a le droit d’être adoré sauf Lui). C’est Lui qui donne la vie et qui cause la mort. Croyez donc en Allah et en Son Messager (Mohammed ﷺ), au Prophète qui ne sait ni lire ni écrire (c’est-à-dire Mohammed ﷺ), qui croit en Allah et en Ses paroles, en la Torah et en l’Injeel (Gpspel) et aussi en la Parole d’Allah : « Soyez ! - et il était, c’est-à-dire, 'Isa (Jésus) fils de Maryam (Marie) ; et suis-le afin que tu sois guidé. (V.7:158)

Rapporté par Abou Ad-Darda

Il y eut une dispute entre Abou Bakr et 'Umar, et Abu Bakr mit 'Umar en colère. Alors 'Umar partit en colère. Abou Bakr l’a suivi, lui demandant de demander pardon (à Allah) pour lui, mais 'Umar a refusé de le faire et a fermé sa porte au nez d’Abou Bakr. Abou Bakr est donc allé voir le Messager d’Allah (ﷺpendant que nous étions avec lui. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Votre ami a dû se quereller (avec quelqu’un). » Entre-temps, 'Umar se repentit et se sentit désolé pour ce qu’il avait fait, alors il vint, salua (ceux qui étaient présents) et s’assit avec le Prophète (ﷺ) et lui raconta l’histoire. Le Messager d’Allah (ﷺ) s’est mis en colère et Abou Bakr a commencé à dire : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Par Allah, j’étais plus fautif (que 'Umar). Le Messager d’Allah a dit : « Laissez-vous pour moi mon compagnon ? (Abou Bakr), est-ce que vous (les gens) me laissez mon compagnon ? Quand j’ai dit : « Ô gens, je vous ai été envoyé à tous en tant que Messager d’Allah », vous avez dit : « Vous dites un mensonge », tandis qu’Abou Bakr a dit : « Vous avez dit la vérité. »

Chapitre : La parole d’Allah : « Et dis ... Hittatun... [c’est-à-dire (Allah) pardonne nos péchés] (V.7:161)

Rapporté par Abu Huraira

Le Messager d’Allah (ﷺa dit : « Il a été dit aux enfants d’Israël : 'Entrez par la porte en vous prosternant et dites Hitatun. (7.161) Nous te pardonnerons tes fautes. Mais ils changèrent (l’ordre d’Allah) et entrèrent, se traînant sur les fesses et disant : « Habatun (un grain) dans un Sha’ratin (cheveux).

Chapitre : « Faites preuve de pardon, ordonnez ce qui est bon, et détournez-vous des insensés (c’est-à-dire ne les punissez pas). » (V.7:199)

Rapporté par Ibn 'Abbas

'Uyaina bin Hisn bin Hudhaifa vint et resta avec son neveu Al-Hurr bin Qais qui était l’un de ceux que 'Umar avait l’habitude de garder près de lui, car les Qurra' (les érudits connaissant le Coran par cœur) étaient les gens des réunions de 'Umar et ses conseillers, qu’ils soient vieux ou jeunes. 'Uyaina dit à son neveu : « Ô fils de mon frère ! Vous avez une approche à faire venir de ce chef, alors obtenez-moi la permission de le voir. Al-Hurr dit : « J’obtiendrai la permission pour que vous puissiez le voir. » Alors Al-Hurr demanda la permission pour 'Uyaina et 'Umar l’accepta. Quand 'Uyaina entra chez lui, il lui dit : « Prends garde ! Ô fils d’Al-Khattab ! Par Allah, tu ne nous donnes pas de provisions suffisantes et tu ne juges pas parmi nous avec justice. Là-dessus, 'Umar devint si furieux qu’il avait l’intention de lui faire du mal, mais Al-Hurr dit : « Ô chef des croyants ! Allah a dit à Son Prophète : « Tenez-vous au pardon ; commander ce qui est juste ; et laisse (ne punis pas) les insensés. (7.199) et celui-ci (c’est-à-dire 'Uyaina) est l’un des insensés. Par Allah, 'Umar n’a pas négligé ce verset quand Al-Hurr l’a récité devant lui. il a observé strictement le Livre d’Allah.

Rapporté par 'Abdullah bin AzZubair

(Le verset) « Tenez-vous au pardon ; Commandez ce qui est juste... a été révélé par Allah sauf en relation avec le caractère des gens.

Abdullah bin Az-Zubair a dit

Allah a ordonné à Son Prophète de pardonner aux gens leur mauvaise conduite.

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Ils t’interrogent (Ô Mohammed ﷺ) au sujet d’Al-Anfal (le butin de guerre). Dis : « Le butin est pour Allah et le Messager ﷺ. » Craignez donc Allah et réglez tous les différends entre vous... (V.8:1)

Rapporté par Sa’id bin Jubair

J’ai interrogé Ibn 'Abbas au sujet de Surat-al-Anfal. Il a dit : « Cela a été révélé en relation avec la bataille de Badr. »

Chapitre : « En vérité ! Les pires êtres vivants auprès d’Allah sont les sourds et les muets, ceux qui ne comprennent pas. (V.8:22)

Rapporté par Ibn 'Abbas

À propos du verset : « En vérité ! Les pires bêtes aux yeux d’Allah sont les sourds et les muets---- ceux qui ne comprennent pas. (8.22) Il y avait des personnes de la tribu des Bani 'Abd-Addar.

Chapitre : « Ô vous qui croyez ! Réponds à Allah (en Lui obéissant) et à Son Messager lorsqu’Il () t’appelle à ce qui te donnera la vie. Et sache qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur. Et c’est à Lui que vous serez rassemblés. (V.8:24)

Rapporté par Abou Sa’id bin Al-Mu’alla

Pendant que je priais, le Messager d’Allah (ﷺm’a appelé et m’a appelé, mais je ne suis pas allé vers lui avant d’avoir terminé la prière. Alors je suis allé vers lui, et il m’a dit : « Qu’est-ce qui t’a empêché de venir à moi ? Allah n’a-t-il pas dit : « Ô vous qui croyez ! Réponds à l’appel d’Allah (en Lui obéissant) et à Son Messager quand Il t’appelle ? Il a ensuite dit : « Je vais vous informer de la plus grande sourate du Coran avant de quitter (la mosquée). » Quand le Messager d’Allah (ﷺ) s’est préparé à quitter (la mosquée), je lui ai rappelé. Il a dit : « C’est : « Louange à Allah, le Seigneur de l’univers. » (c’est-à-dire Sourate-al-Fatiha) As-sab’a Al-Mathani (les sept versets récités à plusieurs reprises).

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Et (souviens-toi) quand ils ont dit : 'Ô Allah ! Si ceci (le Coran) est vraiment la vérité (révélée) de Toi, alors faites pleuvoir des pierres sur nous... (V.8:32)

Rapporté par Anas bin Malik

Abou Jahl dit : « Ô Allah ! Si ceci (le Coran) est vraiment la vérité venant de Toi, alors fais pleuvoir sur nous une pluie de pierres du ciel ou apporte-nous un châtiment douloureux. C’est ainsi qu’Allah a révélé : « Mais Allah ne les a pas punis pendant que vous étiez parmi eux, ni ne les punira pendant qu’ils cherchaient le pardon... (8.33) Et pourquoi Allah ne les châtie-t-il pas alors qu’ils se détournent d’Al-Masjid-al-Haram (la Mosquée Sacrée de La Mecque)..." (8.33-34)

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Et Allah ne les punira pas tant que vous (Muhammad ﷺ) serez parmi eux, ni ne les punira tant qu’ils chercheront le pardon (d’Allah). » (V.8:33)

Rapporté par Anas bin Malik

Abou Jahl dit : « Ô Allah ! Si ceci (le Coran) est vraiment la vérité venant de Toi), alors faites pleuvoir sur nous une pluie de pierres du ciel ou apportez sur nous un châtiment douloureux. C’est ainsi qu’il fut révélé : « Mais Allah ne les punira pas tant que tu serais parmi eux, et Il ne les punira pas non plus lorsqu’ils chercheront le pardon (d’Allah). Et pourquoi Allah ne les châtierait-il pas alors qu’ils arrêtent (les hommes) d’Al-Masjid-al-Haram... (8.33-34)

Chapitre : « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de Fitnah (mécréance et polythéisme, c’est-à-dire l’adoration d’autres personnes en dehors d’Allah) et que la religion (l’adoration) soit tout pour Allah (dans le monde entier)... » (V.8:39)

Rapporté par Ibn 'Umar

Qu’un homme est venu à lui (alors que deux groupes de musulmans se battaient) et lui a dit : « Ô Abou Abdur Rahman ! N’entendez-vous pas ce qu’Allah a mentionné dans Son Livre : « Et si deux groupes de croyants se battent l’un contre l’autre... (49.9) Qu’est-ce qui vous empêche donc de combattre comme Allah l’a mentionné dans Son Livre ? Ibn 'Umar dit : « Ô fils de mon frère ! Je préférerais être blâmé de ne pas avoir combattu à cause de ce verset plutôt que d’être blâmé à cause d’un autre verset où Allah dit : « Et quiconque tue un croyant intentionnellement... (4.93) Puis cet homme dit : « Allah dit : « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’afflictions (en dehors d’Allah) et que la religion (c’est-à-dire l’adoration) soit tout pour Allah » (8.39) Ibn 'Umar a dit : « Nous avons fait cela du vivant du Messager d’Allah (ﷺ) lorsque le nombre des musulmans était faible et qu’un homme a été jugé à cause de sa religion. les païens le tuaient ou l’enchaînaient ; mais quand les musulmans ont augmenté (et que l’islam s’est répandu), il n’y a pas eu de persécution. Quand cet homme vit qu’Ibn 'Umar n’était pas d’accord avec sa proposition, il lui dit : « Quelle est ton opinion sur Ali et Uthman ? » Ibn 'Umar dit : « Quelle est mon opinion concernant 'Ali et 'Uthman ? Quant à 'Uthman, Allah lui a pardonné et tu n’aimais pas lui pardonner, et 'Ali est le cousin et le gendre du Messager d’Allah (ﷺ). Puis il montra de la main et dit : « Et c’est la maison de sa fille que tu peux voir. »

Rapporté par Sa’id bin Jubair

Ibn 'Umar est venu vers nous et un homme lui a dit : « Que penses-tu de 'Qit-alal-Fitnah' (les combats causés par les afflictions) ? » Ibn 'Umar lui dit : « Et comprends-tu ce qu’est une affliction ? Mohammed avait l’habitude de combattre les païens, et son combat avec eux était une affliction, (et son combat n’était) pas comme votre combat qui est mené pour gouverner.

Chapitre : « 0 Prophète (Mohammed ﷺ) ! Exhortez les croyants à combattre... (V.8:65)

Rapporté par Ibn 'Abbas

Quand le verset : « S’il y en a vingt parmi vous, ils vaincront deux cents. » (8.65) a été révélé, puis il est devenu obligatoire pour les musulmans qu’un (musulman) ne doit pas fuir dix (non-musulmans). Sufyan (le sous-narrateur) a dit un jour : « Vingt (musulmans) ne devraient pas fuir avant deux cents (non-musulmans). » Puis il fut révélé : « Mais maintenant, Allah a allégé votre tâche. » (8.66) Il est donc devenu obligatoire que cent (musulmans) ne fuient pas avant deux cents (non-musulmans). (Une fois, Sufyan a dit un extra, "Le verset : 'Exhortez les croyants au combat. S’il y en a vingt inébranlables parmi vous (musulmans)..' a été révélé.) Soufyan a dit : « Ibn Chabrama a dit : « Je vois que cet ordre s’applique à l’obligation d’ordonner le bien et d’interdire le mal. »

Chapitre : « Maintenant qu’Allah a allégé votre tâche, car Il sait qu’il y a de la faiblesse en vous... » (V.8:66)

Rapporté par Ibn 'Abbas

Lorsque le verset : « S’il y a vingt inébranlables parmi vous (musulmans), ils vaincront deux cents (non-musulmans) » a été révélé, il est devenu difficile pour les musulmans lorsqu’il est devenu obligatoire qu’un musulman ne fuie pas (en cas de guerre) avant dix (non-musulmans). Alors (Allah) a allégé l’ordre en révélant : « (Mais) maintenant Allah a allégé votre (tâche) car Il sait qu’il y a de la faiblesse en vous. Si donc vous êtes cent inébranlables, ils vaincront (deux cents (non-musulmans).' (8.66) Ainsi, lorsqu’Allah a réduit le nombre d’ennemis auxquels les musulmans devaient résister, leur patience et leur persévérance contre l’ennemi ont diminué autant que leur tâche a été allégée pour eux.

Chapitre : Déclaration d’Allah : « La liberté de (toutes) obligations (est déclarée) de la part d’Allah et de Son messager ﷺ à ceux des Mushrikin [polythéistes, païens, idolâtres, mécréants en l’unicité d’Allah et en Son messager Mohammed ﷺ] avec lesquels vous avez conclu un traité. » (V.9:1)

Rapporté par Al-Bara

Le dernier verset qui a été révélé était : « Ils vous demandent un verdict légal : Dis : « Allah ordonne (ainsi) sur Al-Kalalah (ceux qui ne laissent ni descendants ni ascendants comme héritiers). » Et la dernière sourate qui a été révélée était Baraatun (9).

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Voyage donc librement (ô Mushrikün) pendant quatre mois (comme tu veux) à travers le pays, mais sache que tu ne peux pas échapper (au châtiment d’Allah), et Allah déshonorera les mécréants. » (V.9:2)

Rapporté par Humaid bin 'Abdur-Rahman

Abu Huraira a dit : « Au cours de ce Hajj (dans lequel Abu Bakr était le chef des pèlerins), Abu Bakr m’a envoyé avec des annonceurs le jour de Nahr (10 Dhul-Hijja) à Mina pour annoncer : « Aucun païen n’accomplira le Hajj après cette année, et aucun n’accomplira le Tawaf autour de la Ka’ba dans un état nu. » Humaid bin 'Abdur Rahman a ajouté : « Alors le Messager d’Allah (ﷺ) a envoyé 'Ali bin Abi Talib (après Abu Bakr) et lui a ordonné de réciter à haute voix en public la sourate Bara’a. Abu Huraira ajouta : « Alors 'Ali, avec nous, récita la Bara’a (à haute voix) devant les gens à Mina le jour de Nahr et annonça : » Aucun païen n’accomplira le Hajj après cette année et aucun n’accomplira le Tawaf autour de la Ka’ba dans un état nu.

Chapitre : Déclaration d’Allah : « Et une déclaration d’Allah et de Son messager... (jusqu’à)... Mushrikün ». (V.9:3)

Rapporté par Humaid bin 'Abdur Rahman

Abou Huraira a dit : « Abou Bakr m’a envoyé dans ce Hajj où il était le chef des pèlerins avec les annonceurs qu’il a envoyés le Jour de Nahr pour annoncer à Mina : « Aucun païen n’accomplira le Hajj après cette année, et aucun n’accomplira le Tawaf autour de la Ka’ba dans un état nu. » Humaid a ajouté : « Que le Prophète (ﷺ) a envoyé 'Ali bin Abi Talib (après Abu Bakr) et lui a ordonné de réciter à haute voix en public la sourate-Baraa. Abu Huraira ajouta : « Alors 'Ali, avec nous, récita la Bara’a (à haute voix) devant les gens à Mina le jour de Nahr et annonça : « Aucun païen n’accomplira le Hajj après cette année et aucun n’accomplira le Tawaf autour de la Ka’ba dans un état nu. »