Commentaire prophétique sur le Coran (Tafsir du Prophète (psl))

كتاب التفسير

Chapitre : La déclaration d’Allah : « ... La deuxième des deux, lorsqu’ils (Muhammad ﷺ et Abü Bakr étaient dans la grotte, et qu’il ﷺ dit à son compagnon (Abou Bakr) : « Ne sois pas triste (ou craint), Allah est certainement avec nous. » (V.9:40)

Rapporté par Ibn Abi Mulaika

Lorsqu’il y a eu désaccord entre Ibn Az-Zubair et Ibn 'Abbas, j’ai dit (à ce dernier) : « (Pourquoi ne lui prêtes-tu pas serment d’allégeance car) son père est Az-Zubair, et sa mère est Asma, et sa tante est 'Aisha, et son grand-père maternel est Abu Bakr, et sa grand-mère est Safiya ? »

Rapporté par Ibn Abi Mulaika

Il y avait un désaccord entre eux (c’est-à-dire Ibn 'Abbas et Ibn Az-Zubair) alors je suis allé voir Ibn 'Abbas le matin et je lui ai dit : « Veux-tu combattre contre Ibn Zubair et ainsi rendre licite ce qu’Allah a rendu illicite (c’est-à-dire combattre à La Mecque ? » Ibn 'Abbas a dit : « Allah nous en préserve ! Allah a ordonné qu’Ibn Zubair et Bani Umaiya autorisent (les combats à La Mecque), mais par Allah, je ne considérerai jamais cela comme permis. Ibn 'Abbas a ajouté. « Les gens m’ont demandé de prêter serment d’allégeance à Ibn AzZubair. J’ai dit : « Il a vraiment le droit d’assumer l’autorité pour son père, Az-Zubair était l’aide du Prophète, son grand-père (maternel), Abu Bakr était le compagnon (du Prophète) dans la grotte, sa mère, Asma' était 'Dhatun-Nitaq', sa tante, 'Aïcha était la mère des croyants, sa tante paternelle, Khadija était l’épouse du Prophète (ﷺ), et la tante paternelle du Prophète (ﷺ) était sa grand-mère. Lui-même est pieux et chaste dans l’Islam, bien versé dans la connaissance du Coran. Par Allah ! (En réalité, j’ai quitté mes parents, Bani Umaiya pour lui) ce sont mes proches parents, et s’ils devaient être mes dirigeants, ils sont tout aussi susceptibles de l’être et descendent d’une famille noble.

Rapporté par Ibn Abi Mulaika

Nous rencontrâmes Ibn 'Abbas et il dit : « N’êtes-vous pas étonné qu’Ibn Az-Zubair prenne le califat ? » Je me dis : « Je le soutiendrai et parlerai de ses bons traits comme je ne l’ai pas fait même pour Abou Bakr et 'Umar, bien qu’ils aient eu plus de droit que lui de recevoir tout le bien. » J’ai dit : « Il (c’est-à-dire Ibn Az-Zubair) est le fils de la tante du Prophète (ﷺ) et le fils d’AzZubair, et le petit-fils d’Abu Bakr et le fils du frère de Khadija, et le fils de la sœur de 'Aisha. » Néanmoins, il se considère supérieur à moi et ne veut pas que je sois l’un de ses amis. Alors j’ai dit : « Je ne m’attendais pas à ce qu’il refuse mon offre de le soutenir, et je ne pense pas qu’il ait l’intention de me faire du bien, par conséquent, si mes cousins devaient inévitablement être mes dirigeants, il vaudrait mieux pour moi être gouverné par eux que par d’autres. »

Chapitre : La déclaration d’Allah « ... Et (pour) attirer les cœurs de ceux qui ont été enclins (vers l’Islam) ; et pour libérer les captifs... (V.9:60)

Rapporté par Abou Sa’id

Quelque chose a été envoyé au Prophète (ﷺ) et il l’a distribué à quatre (hommes) et a dit : « Je veux attirer leurs cœurs », Un homme a dit (au Prophète (ﷺ), « Vous n’avez pas rendu justice. » Alors le Prophète (ﷺ) dit : « Il sortira de la descendance de cet (homme) des gens qui renonceront à la religion. »

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Ceux qui diffament ceux des croyants qui font l’aumône (dans le sentier d’Allah) volontairement... (V.9:79)

Rapporté par Abou Mas’ud

Quand on nous a ordonné de faire l’aumône, nous avons commencé à travailler comme porteurs (pour gagner quelque chose que nous pouvions donner en charité). Abou 'Aqil est venu avec la moitié d’un Sa' (mesure spéciale pour les céréales alimentaires) et une autre personne a apporté plus que lui. Alors les hypocrites dirent : « Allah n’a pas besoin de l’aumône de ceci (c’est-à-dire Abou 'Aqil). Et cette autre personne n’a pas fait l’aumône si ce n’est pour se montrer. Puis Allah réduisait : « Ceux qui critiquent ceux des croyants qui font l’aumône volontairement et ceux qui n’ont pu trouver à donner en aumône que ce qui leur est disponible. » (9.79)

Rapporté par Shaqiq

Abou Mas’ud Al-Ansari a dit : « Le Messager d’Allah (ﷺ), nous ordonnait de faire l’aumône. Ainsi, l’un de nous s’efforcerait de gagner une boue (mesure spéciale de blé ou de dattes, etc.) à donner en charité ; tandis qu’aujourd’hui, l’un de nous peut en avoir cent mille. Shaqiq a dit : Comme si Abou Massoud se référait à lui-même.

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Que tu demandes pardon pour eux (les hypocrites), que tu ﷺ demandes pardon ou que tu ne demandes pas pardon pour eux, et même si tu demandes leur pardon soixante-dix fois, Allah ne leur pardonnera pas... (V.9:80)

Rapporté par Ibn 'Abbas

À la mort de 'Abdullah bin 'Ubai, son fils 'Abdullah bin 'Abdullah est venu voir le Messager d’Allah (ﷺ) et lui a demandé de lui donner sa chemise afin d’y envelopper son père. Il le lui donna et ensuite 'Abdullah demanda au Prophète (ﷺ) d’offrir la prière funéraire pour lui (son père). Le Messager d’Allah (ﷺ) s’est levé pour lui faire la prière funéraire, mais 'Umar s’est levé aussi et a saisi le vêtement du Messager d’Allah (ﷺ) et a dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ offriras-tu la prière funéraire pour lui, bien que ton Seigneur t’ait interdit de faire la prière pour lui ? » Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Mais Allah m’a donné le choix en disant : « Que tu demandes pardon pour eux ou que tu ne demandes pas pardon pour eux ? même si tu demandes pardon pour eux soixante-dix fois. (9.80) Je demanderai donc plus de soixante-dix fois. 'Umar dit : « Mais il (Abdullah bin 'Ubai) est un hypocrite ! » Cependant, le Messager d’Allah (ﷺ) a offert la prière funéraire pour lui, après quoi Allah a révélé : « Et jamais (Ô Mohammed) ne prie pour aucun d’entre eux qui meurt, ni ne se tient sur sa tombe. » (9.84)

Rapporté par 'Umar bin Al-Khattab

Lorsque 'Abdullah bin Ubai bin Salul mourut, le Messager d’Allah (ﷺ) fut appelé afin d’offrir la prière funéraire pour lui. Quand le Messager d’Allah (ﷺ) s’est levé (pour faire la prière), j’ai sauté vers lui et j’ai dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Offrez-vous la prière pour Ibn Oubaï bien qu’il ait dit ceci ou cela un jour ? J’ai continué à mentionner ses paroles. Le Messager d’Allah (ﷺ) a souri et a dit : « Éloigne-toi de moi, ô Omar ! » Mais comme je lui parlais trop, il me dit : « On m’a donné le choix, et j’ai choisi (ceci) ; et si je savais que si je lui demandais pardon plus de soixante-dix fois, il serait pour acquis, je le demanderais plus de fois que cela. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui offrit la prière funéraire puis partit, mais il ne resta pas longtemps avant que les deux versets de la sourate Bara’a ne soient révélés, c’est-à-dire : « Et ne priez jamais pour aucun d’entre eux qui meurt... et mourut dans un état de rébellion. (9.84) Plus tard, j’ai été étonné de mon audace à parler ainsi au Messager d’Allah (ﷺ) et Allah et Son Messager savent mieux.

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Et jamais (ô Mohammed ﷺ ne prie (prière funéraire) pour aucun d’entre eux (les hypocrites) qui meurt, ni ne se tient sur sa tombe. » (V.9:84)

Rapporté par Ibn 'Umar

À la mort de 'Abdullah bin Ubai, son fils 'Abdullah bin 'Abdullah est venu voir le Messager d’Allah (ﷺ) qui lui a donné sa chemise et lui a ordonné d’y envelopper son père. Puis il se leva pour faire la prière funéraire pour le défunt, mais 'Umar bin Al-Khattab saisit son vêtement et dit : « Offrez-vous la prière funéraire pour lui, bien qu’il soit hypocrite et qu’Allah vous ait interdit de demander pardon aux hypocrites ? » Le Prophète (ﷺ) a dit : « Allah m’a donné le choix (ou Allah m’a informé) en disant : « Que tu demandes pardon pour eux ou que tu ne demandes pas pardon pour eux, même si tu demandes pardon pour eux soixante-dix fois, Allah ne leur pardonnera pas. » (9.80) Il ajouta : « J’invoquerai Allah plus de soixante-dix fois. » Alors le Messager d’Allah (ﷺ) a offert la prière funéraire pour lui et nous aussi, nous avons fait la prière avec lui. Puis Allah a révélé : « Et jamais, ô Mohammed, ne prie (prière funéraire) pour l’un d’entre eux qui meurt, ni ne te tiens à sa tombe. Certes, ils n’ont pas cru en Allah et en Son Messager et sont morts dans un état de rébellion. (9.84)

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Ils vous jureront par Allah (les musulmans) quand vous reviendrez vers eux, afin que vous vous détourniez d’eux... (V.9:95)

Rapporté par 'Abdullah bin Ka’b

J’ai entendu Ka’b bin Malik à l’époque où il était resté en arrière et n’avait pas rejoint (la bataille de) Tabuk, disant : « Par Allah, aucune bénédiction n’a été accordée sur moi, en dehors de mes conseils à l’Islam, meilleure que celle de m’aider à dire la vérité au Messager d’Allah (ﷺﷺsinon j’aurais menti au Prophète ( ) et j’aurais été ruiné comme ceux qui avaient dit un mensonge quand l’Inspiration Divine a été révélée : « Ils vous jureront par Allah (les musulmans) lorsque vous reviendrez vers eux. le peuple rebelle. (9.95-96)

Chapitre : La déclaration d’Allah : « Et il y en a d’autres qui ont reconnu leurs péchés... (V.9:102)

Rapporté par Samura bin Jundab

Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Ce soir, deux (visiteurs) sont venus à moi (dans mon rêve) et m’ont emmené dans une ville construite avec des briques d’or et des briques d’argent. Là, nous avons rencontré des hommes qui, la moitié de leur corps, ressemblent aux plus beaux êtres humains que vous ayez jamais vus, et l’autre moitié, les êtres humains les plus laids que vous ayez jamais vus. Ces deux visiteurs dirent à ces hommes : « Allez vous baigner dans ce fleuve. Ils s’y trempèrent donc et vinrent à nous, leur laideur ayant disparu et ils étaient dans la plus belle forme. Les visiteurs dirent : « Le premier, c’est le jardin d’Éden, et c’est ta demeure. » Puis ils ajoutèrent : « Quant aux gens qui étaient à moitié laids et à moitié beaux, ce sont ceux qui ont mélangé les bonnes actions et les mauvaises actions, mais Allah leur a pardonné. »

Chapitre : La déclaration d’Allah « Il n’est pas convenable que le Prophète (ﷺ) et les croyants demandent pardon à Allah pour les Mushrikun [polythéistes, païens, idolâtres et mécréants en l’unicité d’Allah et en Son Messager Mohammed ﷺ ... » (V.9 :113)

Rapporté par Al-Musaiyab

Lorsque la mort d’Abu Talib approcha, le Prophète (ﷺ) se rendit à lui tandis qu’Abu Jahl et 'Abdullah bin Abi Umaiya étaient présents avec lui. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Ô oncle, dis : « Nul n’a le droit d’être adoré en dehors d’Allah, afin que je puisse plaider ta cause devant Allah. » Sur ce, Abu Jahl et 'Abdullah bin Abu Umaiya dirent : « Ô Abu Talib ! Voulez-vous renoncer à la religion d’Abdul Muttalib ? Puis le Prophète dit : « Je continuerai à demander pardon pour vous, à moins qu’il ne me soit interdit de le faire. » Puis il fut révélé : « Il ne convient pas au Prophète (ﷺ) et à ceux qui croient qu’ils devraient invoquer (Allah) le pardon pour les païens, même s’ils sont de leur famille, après qu’il leur est devenu clair qu’ils sont des compagnons du Feu. » (9.113)

Chapitre : La déclaration d’Allah « Allah a pardonné au Prophète, au Muhãjirun et aux Ansãr... » (V.9:117)

Rapporté par 'Abdullah bin Ka’b

J’ai entendu Ka’b bin Malik parler du verset : « Et aux trois (Il a aussi pardonné) qui sont restés en arrière. » (9.118) disant dans la dernière partie de son discours : « Je dis : 'Comme signe de mon repentir, je voudrais renoncer à tous mes biens dans le sentier d’Allah et de Son Messager', le Prophète (ﷺ) m’a dit : Garde une partie de tes biens, car ils sont bons pour toi. (À tous les trois (Il pardonna aussi) qui restèrent en arrière jusqu’à ce que pour eux la terre, si vaste soit-elle, soit à l’étroit... (9.118)

Chapitre : Et (Il pardonna aussi) aux trois [qui n’avaient pas participé à l’expédition de Tabuk] jusqu’à ce que pour eux la terre, si vaste soit-elle, soit à l’étroit... (V.9:118)

Rapporté par 'Abdullah bin Ka’b

J’ai entendu Ka’b bin Malik, qui était l’un des trois qui ont été pardonnés, dire qu’il n’était jamais resté derrière le Messager d’Allah (ﷺ) dans aucune Ghazwa où il avait combattu, à l’exception de deux Ghazwat, Ghazwat-Al-'Usra (Tabuk) et Ghazwat-Badr. Il a ajouté. « J’ai décidé de dire la vérité au Messager d’Allah (ﷺ) dans l’avant-midi, et à peine revenait-il d’un voyage qu’il avait fait, sauf dans l’avant-midi, il se rendait d’abord à la mosquée et offrait une prière de deux rak’at. Le Prophète (ﷺ) a interdit aux autres de me parler ou de parler à mes deux compagnons, mais il n’a interdit à aucun de ceux qui étaient restés derrière, sauf nous. Alors les gens évitaient de nous parler, et je suis resté dans cet état jusqu’à ce que je ne puisse plus le supporter, et la seule chose qui m’inquiétait était que je puisse mourir et que le Prophète (ﷺne m’offre pas la prière funéraire, ou que le Messager d’Allah (ﷺpuisse mourir et que je sois laissé dans ce statut social parmi les gens que personne ne me parlerait ou ne m’offrirait le prière funéraire pour moi. Mais Allah a révélé Son pardon pour nous au Prophète (ﷺ) dans le dernier tiers de la nuit alors que le Messager d’Allah (ﷺ) était avec Um Salama. Umm Salama a sympathisé avec moi et m’a aidé dans mon désastre. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Ô Um Salama ! Ka’b a été pardonné ! Elle dit : « Lui enverrai-je quelqu’un pour lui annoncer la bonne nouvelle ? » Il m’a dit : « Si tu le faisais, les gens ne te laisseraient pas dormir le reste de la nuit. » Ainsi, lorsque le Prophète (ﷺ) a offert la prière du Fajr, il a annoncé le pardon d’Allah pour nous. Son visage avait l’habitude d’être aussi brillant qu’un morceau de lune (pleine) chaque fois qu’il le voulait. Quand Allah nous a révélé Son pardon, nous étions les trois dont l’affaire avait été reportée tandis que l’excuse présentée par ceux qui s’étaient excusés avait été acceptée. Mais quand il a été mentionné ceux qui avaient menti au Prophète (ﷺ) et étaient restés en arrière (la bataille de Tabuk) et avaient donné de fausses excuses, ils ont été décrits avec la pire description avec laquelle on puisse décrire. Allah a dit : « Ils vous présenteront leurs excuses (aux musulmans) lorsque vous reviendrez vers eux. Dis : Ne présentez aucune excuse ; Nous ne vous croirons pas. Allah nous a déjà informés de l’état réel des choses vous concernant. Allah et Son messager observeront vos actions. (9.94)

Chapitre : « Ô vous qui croyez ! Craignez Allah et soyez avec ceux qui sont véridiques. (V.9:119)

Rapporté par 'Abdullah bin Ka’b

J’ai entendu Ka’b bin Malik parler de l’histoire de la bataille de Tabuk alors qu’il était resté en arrière : « Par Allah, je ne connais personne qu’Allah a aidé à dire la vérité plus que moi depuis que j’ai mentionné cette vérité au Messager d’Allah (ﷺ) jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais eu l’intention de mentir. Et Allah a révélé à Son Messager : « En vérité ! Allah a pardonné au Prophète, le Muhajirin............ et soyez avec ceux qui sont vrais (en paroles et en actes)." (9.117-119) (Voir Hadith n° 702 Vol 5).

Chapitre : La déclaration d’Allah : « En vérité, il vous est venu un Messager (Mohammed ﷺ) d’entre vous, que vous connaissez bien. Il est peiné que vous receviez une blessure ou une difficulté... (V.9:128)

Rapporté par Zaid bin Thabit Al-Ansari

qui était l’un de ceux qui avaient l’habitude d’écrire la Révélation Divine : Abou Bakr m’a envoyé chercher après les (lourdes) pertes parmi les guerriers (de la bataille) de Yamama (où un grand nombre de Qurra' ont été tués). 'Umar était présent avec Abou Bakr qui a dit : 'Umar est venu à moi et m’a dit : Les gens ont subi de lourdes pertes le jour de (la bataille de) Yamama, et je crains qu’il n’y ait plus de pertes parmi les Corans (ceux qui connaissent le Coran par cœur) sur d’autres champs de bataille, ce qui pourrait entraîner la perte d’une grande partie du Coran. à moins que vous ne les collectiez. Et je suis d’avis que vous devriez recueillir le Coran. Abou Bakr a ajouté : « J’ai dit à 'Umar : 'Comment puis-je faire quelque chose que le Messager d’Allah n’a pas fait ?' 'Umar m’a dit : 'Par Allah, c’est (vraiment) une bonne chose.' Alors 'Umar a continué à insister, essayant de me persuader d’accepter sa proposition, jusqu’à ce qu’Allah m’ouvre le cœur pour cela et que j’aie la même opinion que 'Umar. (Zaid bin Thabit ajouta :) 'Umar était assis avec lui (Abu Bakr) et ne parlait pas. moi). « Tu es un jeune homme sage et nous ne te soupçonnons pas (de mensonges ou d’oubli) : et tu avais l’habitude d’écrire l’Inspiration Divine pour le Messager d’Allah (ﷺ). Par conséquent, cherchez le Coran et rassemblez-le (dans un seul manuscrit). « Par Allah, s’il (Abou Bakr) m’avait ordonné de déplacer l’une des montagnes, cela n’aurait pas été plus difficile pour moi que ce qu’il m’avait ordonné concernant la collecte du Coran. Je leur dis à tous les deux : « Comment osez-vous faire quelque chose que le Prophète n’a pas fait ? » Abou Bakr a dit : « Par Allah, c’est (vraiment) une bonne chose. J’ai donc continué à discuter avec lui à ce sujet jusqu’à ce qu’Allah ouvre mon sein pour ce qu’Il avait ouvert les seins d’Abou Bakr et d’Omar. J’ai donc commencé à localiser du matériel coranique et à le collecter dans des parchemins, des omoplates, des tiges de feuilles de palmiers dattiers et dans les souvenirs des hommes (qui le connaissaient par cœur). J’ai trouvé avec Khuza’ima deux versets de Sourate-at-Tauba que je n’avais trouvés chez personne d’autre, (et ils étaient) : « En vérité, un Apôtre (Mohammed) est venu à vous parmi vous. Il est affligé que vous receviez une injure ou une difficulté qu’Il (Mohammed) attend ardemment de vous (pour être correctement guidé)" (9.128) Le manuscrit sur lequel le Coran a été recueilli est resté avec Abou Bakr jusqu’à ce qu’Allah l’ait amené à Lui, puis avec 'Umar jusqu’à ce qu’Allah l’ait amené à Lui, et finalement il est resté avec Hafsa, La fille d’Omar.

Chapitre

Chapitre : « Et Nous emmenâmes les enfants d’Israël de l’autre côté de la mer, et Fir’aun (Pharaon) et ses armées les suivirent dans l’oppression et l’inimitié, jusqu’à ce que, lorsque la noyade l’atteignit, il dit : « Je crois que la ilaha jib (Huwa) (nul n’a le droit d’être adoré sauf lui) Celui en qui les enfants d’IsrAël croient, et moi je suis l’un des musulmans (ceux qui se soumettent à la volonté d’Allah). » (V.10:90)

Rapporté par Ibn 'Abbas

Lorsque le Prophète (ﷺ) arriva à Médine, les Juifs observaient le jeûne de 'Achoura' (10 Muharram) et ils dirent : « C’est le jour où Moïse est devenu victorieux de Pharaon, » Sur ce, le Prophète (ﷺ) a dit à ses compagnons : « Vous (les musulmans) avez plus de droit de célébrer la victoire de Moïse qu’eux, observe donc le jeûne ce jour-là.