Commentaire prophétique sur le Coran (Tafsir du Prophète (psl))
كتاب التفسير
Chapitre : « Obéissez à Allah et obéissez au Messager (Mohammed ﷺ ) et à ceux d’entre vous (musulmans) qui détiennent l’autorité... (V.4:59)
Le verset : « Obéissez à Allah et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous (les musulmans) qui détiennent l’autorité. » (4.59) a été révélé en relation avec 'Abdullah bin Hudhafa bin Qais bin 'Adi' lorsque le Prophète (ﷺ) l’a nommé commandant d’une Sariyya (détachement de l’armée).
Chapitre : « Mais non, par ton Seigneur, ils ne peuvent avoir la foi, jusqu’à ce qu’ils te fassent juger (Muhammad ﷺ dans toutes les disputes entre eux... » (V.4:65)
Az-Zubair s’est querellé avec un homme des Ansar à cause d’un ruisseau montagneux naturel à Al-Harra. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Ô Zubair ! Irriguez vos terres et laissez l’eau couler vers votre voisin Les Ansar ont dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) (C’est parce que) il (Zubair) est ton cousin ? » À ce moment-là, le visage du Prophète devint rouge (de colère) et il dit : « Ô Zubair ! Irriguez (votre terre) et retenez l’eau jusqu’à ce qu’elle remplisse la terre jusqu’aux murs, puis laissez-la couler vers votre prochain. Ainsi, le Prophète (ﷺ) a permis à Az-Zubair de prendre toute sa droite après que les Ansari aient provoqué sa colère. Le Prophète (ﷺ) avait précédemment donné un ordre qui était en faveur des deux Az-Zubair a dit : « Je ne pense pas que le verset ait été révélé à ce sujet : « Mais non, par ton Seigneur, ils ne peuvent avoir la foi, jusqu’à ce qu’ils te fassent juger dans toutes les disputes entre eux. » (4.65)
Chapitre : "...Ensuite, ils seront en compagnie de ceux à qui A11ah a accordé Sa Grâce, des Prophètes..."(V. 4: 69)
J’ai entendu le Messager d’Allah (ﷺ) dire : « Aucun prophète ne tombe malade sans qu’il ne lui soit donné le choix de choisir soit ce monde, soit l’au-delà. » Aïcha a ajouté : « Pendant sa maladie mortelle, sa voix est devenue très rauque et je l’ai entendu dire : « En compagnie de ceux qui sont la grâce d’Allah, des prophètes, les Siddiqin (ces disciples des prophètes qui devaient les premiers et avant tout croire en eux), les martyrs et les pieux. (4.69) Et c’est de là que j’ai appris qu’il avait eu le choix.
Chapitre : Déclaration d’Allah : « Et qu’est-ce qui ne va pas chez vous, c’est que vous ne combattiez pas dans le sentier d’Allah... (jusqu’à) ... dont le peuple est l’oppresseur... (V.4:75)
Ma mère et moi étions parmi les faibles et les opprimés (les musulmans à La Mecque).
Ibn 'Abbas récita : « Sauf les faibles parmi les hommes, les femmes et les enfants » (4.98) et dit : « Ma mère et moi étions parmi ceux qu’Allah avait excusés. »
Chapitre : « Alors, qu’avez-vous à être divisés en deux partis au sujet des hypocrites ? Allah les a renvoyés (à la mécréance) à cause de ce qu’ils ont acquis... (V.4:88)
À propos du verset : « Qu’avez-vous donc à ce que vous soyez divisés en deux partis au sujet des hypocrites ? » (4.88) Certains des compagnons du Prophète (ﷺ) sont revenus de la bataille d’Uhud (c’est-à-dire ont refusé de combattre), après quoi les musulmans ont été divisés en deux partis ; L’un d’eux était en faveur de leur exécution et l’autre n’y était pas favorable. Ware révéla alors : « Alors, qu’avez-vous à être divisés en deux partis au sujet des hypocrites ? » (4.88). Puis le Prophète (ﷺ) a dit : « Elle (c’est-à-dire Médine) est aTayyaboh (bonne), elle expulse les impuretés comme le feu expulse les impuretés de l’argent. »
Chapitre : « Lorsqu’il leur arrive une question touchant la sécurité ou la peur (publique), ils le font savoir... (V.4:83)
Chapitre : « Et quiconque tue un croyant intentionnellement, sa récompense est l’enfer... (V.4:93)
Les gens de Kufa étaient en désaccord (contestés) au sujet du verset ci-dessus. Je suis donc allé voir Ibn 'Abbas et je l’ai interrogé à ce sujet. Il a dit : « Ce verset : « Et quiconque tue un croyant intentionnellement, sa récompense est l’enfer » a été révélé en dernier (concernant le meurtre prémédité) et rien ne l’a abrogé.
Chapitre : « Et ne dis pas à quiconque te salue (en embrassant l’Islam) : 'Tu n’es pas croyant...' (V.4:94)
Concernant le verset : « Et ne dis pas à celui qui t’offre la paix (en acceptant l’Islam) : Tu n’es pas croyant. » Il y avait un homme au milieu de ses moutons. Les musulmans le poursuivirent et il leur dit : « Que la paix soit sur vous ! » Mais ils l’ont tué et ont pris ses brebis. Sur ce, Allah a révélé à ce sujet, le verset ci-dessus jusqu’à : « ... cherchant le bien périssable de cette vie. (4.94) c’est-à-dire ces brebis.
Chapitre : « Ne sont pas égaux ceux des croyants qui sont assis (à la maison)... » (V.4:95)
Que le Prophète (ﷺ) lui a dicté : « Ne sont pas égaux ceux des croyants qui siègent (à la maison) et ceux qui luttent et combattent dans le sentier d’Allah. » Zaid a ajouté : « Ibn Umm Maktum est venu pendant que le Prophète (ﷺ) me dictait et a dit : « Ô Messager d’Allah ! Par Allah, si j’avais le pouvoir de combattre (dans le sentier d’Allah), je le ferais, » et c’était un aveugle. Allah a donc révélé à son Messager alors que sa cuisse était sur ma cuisse, et sa cuisse est devenue si lourde que j’ai eu peur qu’elle ne me fracture la cuisse. Puis cet état du Prophète (ﷺ) est passé et Allah a révélé : « Sauf ceux qui sont handicapés (par blessure ou aveugles ou boiteux, etc.).
Lorsque le verset : « Ceux des croyants qui sont assis (à la maison) ne sont pas égaux » (4.95) a été révélé, le Messager d’Allah a appelé Zaid qui l’a écrit. Entre-temps, Ibn Umm Maktum est venu et s’est plaint de sa cécité, alors Allah a révélé : « Sauf ceux qui sont handicapés (par blessure ou qui sont aveugles ou boiteux... etc.) (4.95)
Lorsque le verset : « Ne sont pas égaux ceux des croyants qui sont assis (à la maison) » (4.95), le Prophète a dit : « Appelez untel ». Cette personne est venue à lui avec un encrier et une planche de bois ou un os de l’omoplate. Le Prophète (ﷺ) lui dit : « Écris : « Les croyants qui siègent (à la maison) et ceux qui luttent et combattent dans le sentier d’Allah ne sont pas égaux. » Ibn Umm Maktum qui était assis derrière le Prophète (ﷺ) a alors dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Je suis un aveugle. C’est ainsi qu’a été révélé à la place de ce verset le verset : « Ne sont pas égaux ceux des croyants qui sont assis (à la maison), sauf ceux qui sont handicapés (par blessure, ou aveugles ou boiteux, etc.) et ceux qui luttent et combattent dans le sentier d’Allah. » (4.95)
Ne sont pas égaux les croyants qui se sont assis (à la maison) et n’ont pas participé à la bataille de Badr et ceux qui ont rejoint la bataille de Badr.
Chapitre : « En vérité ! Quant à ceux que les anges prennent (dans la mort) alors qu’ils se font du tort à eux-mêmes (comme ils sont restés parmi les mécréants alors que l’émigration était obligatoire pour eux), ils (les anges) leur disent : Dans quel (état) étiez-vous?... » (V.4:97)
Les habitants de Médine ont été contraints de préparer une armée (pour combattre les habitants de Sham pendant le califat de 'Abdullah bin Az-Zubair à La Mecque), et j’y ai été enrôlé ; Puis j’ai rencontré 'Ikrima, l’esclave affranchi d’Ibn 'Abbas, et je l’ai informé, et il m’a fortement interdit de le faire (c’est-à-dire de m’enrôler dans cette armée), puis a dit : « Ibn 'Abbas m’a informé que certaines personnes musulmanes étaient avec les païens, augmentant le nombre de païens contre le Messager d’Allah (ﷺ). Autrefois, on tirait une flèche qui atteignait l’un d’eux (les musulmans en compagnie des païens) et le tuait, ou bien il était frappé et tué (avec une épée). Puis Allah a révélé : « En vérité ! quant à ceux que les anges prennent (dans la mort) alors qu’ils se font du tort à eux-mêmes (en restant parmi les mécréants) » (4.97) Abou AlAswad l’a également rapporté.
Chapitre : « Sauf les faibles parmi les hommes, les femmes... » (V.4:98)
« Sauf les faibles » (4.98) et il ajouta : « Ma mère était de ceux qu’Allah a excusés.
Chapitre : « Ce sont ceux-là à qui Allah pardonnera vraisemblablement... (V.4:99)
Alors que le Prophète (ﷺ) accomplissait la prière de 'Isha', il a dit : « Allah entend celui qui Lui envoie ses louanges », puis a dit avant de se prosterner : « Ô Allah, sauve 'Aiyash bin Rabi’a. Ô Allah, sauve Salama bin Hisham. Ô Allah, sauve Al-Walid bin Al-Wahd. Ô Allah, sauve les faibles parmi les croyants. Ô Allah, que Ton châtiment soit sévère pour la tribu de Mudar. Ô Allah, inflige-leur des années (de famine) comme les années de Joseph.
Chapitre : « Mais il n’y a pas de péché sur toi si tu ranges tes bras à cause de l’inconvénient de la pluie... (V.4:102)
À propos du verset : « À cause de l’inconvénient de la pluie ou parce que vous êtes malade. » (4.102) (Il a été révélé en relation avec) 'Abdur-Rahman bin 'Auf qui a été blessé.
Chapitre : Déclaration d’Allah : « Ils te demandent des instructions juridiques concernant les femmes, disent : « Allah t’instruit à leur sujet, ainsi que ce qui t’est dit dans le Livre concernant les orphelines... » (V.4:127)
En ce qui concerne le verset : « Ils te demandent des instructions concernant les femmes. Dis : « Allah t’instruit à leur sujet et à qui tu désires te marier ». (4.127) (a été révélé concernant le cas de) un homme qui a une orpheline, et il est son tuteur et son héritier. La fille partage avec lui tous ses biens, même un palmier dattier (jardin), mais il n’aime pas l’épouser et n’aime pas la donner en mariage à quelqu’un d’autre qui partagerait avec lui la propriété qu’elle partage avec lui, et pour cette raison ce tuteur empêche cette orpheline de se marier. Ainsi, ce verset a été révélé : « Si une femme craint la cruauté ou l’abandon de la part de son mari. » (4.128)
Chapitre : « Si une femme craint la cruauté ou l’abandon de la part de son mari... (V.4:128)
En ce qui concerne le verset : « Si une femme craint la cruauté ou l’abandon de la part de son mari. » (4.128) Il s’agit d’un homme qui a une femme (épouse) et qui ne l’aime pas et veut divorcer d’elle, mais elle lui dit : « Je te rends libre en ce qui me concerne. » Ainsi, ce verset a été révélé à ce sujet.
Chapitre : « En vérité, les hypocrites seront dans les profondeurs les plus basses du Feu... » (V.4:145)
Alors que nous étions assis en cercle dans la réunion d’Abdullah, Hudhaifa est venu et s’est arrêté devant nous, et nous a salués, puis a dit : « Des gens meilleurs que vous sont devenus des hypocrites. » Al-Aswad a dit : « Je témoigne de l’unicité d’Allah ! Allah dit : « En vérité ! Les hypocrites seront dans les profondeurs les plus profondes du Feu. (4.145) Là-dessus, 'Abdullah sourit et Hudhaifa s’assit quelque part dans la mosquée. 'Abdullah se leva alors et ses compagnons (assis autour de lui) se dispersèrent. Hudhaifa m’a alors lancé un caillou (pour attirer mon attention). Je suis allé le voir et il m’a dit : « J’ai été surpris par le sourire d’Abdullah, bien qu’il ait compris ce que je disais. Certes, des gens meilleurs que vous sont devenus hypocrites, puis se sont repentis et Allah leur a pardonné.