Le livre de la foi
كتاب الإيمان
Chapitre : Clarifier l’interdiction catégorique de laisser pendre son vêtement au-dessous des chevilles (isbal), de rappeler à autrui son cadeau et de vendre des biens au moyen d’un faux serment ; Mention des trois à qui Allah, le Très-Haut, ne parlera pas le jour de la résurrection, ne les regardera pas, ne les sanctifiera pas, et leur châtiment sera douloureux
Il y a trois personnes avec lesquelles Allah n’a pas voulu parler le Jour de la Résurrection : celui qui donne le don qui ne donne rien qu’en s’imposant à lui, le vendeur de biens qui les vend en prêtant un faux serment et celui qui pend bas son vêtement inférieur.
Allah ne parlera pas, ne regardera pas, ne dissoudra pas, et il y aura pour eux un châtiment funeste.
Trois à qui Allah n’a pas voulu parler et ne les a pas absous le Jour de la Résurrection. Abu Mu’awiya a ajouté : Il n’a pas voulu les regarder et il y a un châtiment douloureux pour eux : le vieux adultère, le roi menteur et l’orgueilleux démuni.
Il y en a trois avec qui Allah n’a pas voulu parler le Jour de la Résurrection, ni regarder vers eux, ni les purifier (des péchés), et il y aurait un châtiment pour eux : celui qui, dans le désert sans eau, a plus d’eau que ce dont il a besoin, et il refuse de la donner au voyageur et celui qui a vendu une marchandise à quelqu’un d’autre dans l’après-midi et a prêté serment d’Allah qu’il l’avait acheté à tel ou tel prix et qu’il (l’acheteur) l’avait accepté comme vrai bien que ce ne soit pas un fait, et une personne qui a prêté allégeance à l’Imam mais pour le bien du monde (gains matériels). Et si l’Imam lui a accordé (quelque chose) de cela (les richesses terrestres), il s’en est tenu à son allégeance et s’il ne lui a pas donné, il n’a pas accompli l’allégeance.
Il a proposé à la vente une marchandise à une autre personne.
Il y a trois personnes avec lesquelles Allah n’a pas voulu parler (le Jour de la Résurrection) et Il ne les a pas regardés, et il y aurait un châtiment douloureux pour eux, une personne qui a prêté serment sur les biens d’un musulman dans l’après-midi et qui l’a ensuite violé. Le reste du hadith est le même que celui rapporté par A’mash.
Chapitre : Clarifier l’interdiction catégorique de se suicider ; Celui qui se tue avec quelque chose sera puni avec cela dans le feu ; Et que personne n’entrera au Paradis si ce n’est un musulman
Celui qui s’est tué avec de l’acier (arme) serait l’éternel habitant du Feu de l’Enfer et il aurait cette arme à la main et l’enfoncerait dans son estomac pour toujours et à jamais, celui qui a bu du poison et s’est tué boirait cela dans le Feu de l’Enfer où il est condamné pour toujours et à jamais ; et celui qui s’est tué en tombant du haut d’une montagne tomberait constamment dans le feu de l’enfer et y vivrait pour toujours et à jamais.
Ce hadith a été rapporté par une autre chaîne de transmetteurs.
Celui qui prêterait serment d’une religion autre que l’Islam, en état de menteur, le deviendrait, comme il le professait. Celui qui s’est tué avec une chose serait tourmenté au Jour de la Résurrection avec cette même chose. On n’est pas obligé d’offrir l’ex-voto d’une chose qui n’est pas en sa possession.
Nul n’est obligé de faire l’ex-voto (d’une chose) qui n’est pas en sa possession et la malédiction d’un croyant équivaut à le tuer, et celui qui s’est tué avec une chose dans ce monde serait tourmenté avec cette (chose) le Jour de la Résurrection, et celui qui a fait une fausse déclaration pour augmenter (sa richesse), Allah n’y ajouterait que celle de la misère, et celui qui parjurerait s’attirerait la colère de Dieu
Celui qui prêterait délibérément un faux serment sur une religion autre que l’islam deviendrait celui qu’il avait professé. Et celui qui s’est tué avec quelque chose qu’Allah le tourmenterait avec cela dans le feu de l’Enfer.
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Celui qui a prêté serment sur une religion autre que l’Islam en tant que menteur le deviendra comme il l’a dit, et celui qui s’est massacré avec une chose sera égorger avec cela le Jour de la Résurrection.
Nous avons participé à la bataille de Hunain avec le Messager d’Allah (ﷺ). Il (le Saint Prophète) a dit d’un homme qui prétendait être musulman qu’il était l’un des habitants du Feu (de l’Enfer). Alors que nous étions au cœur de la bataille, cet homme s’est battu désespérément et a été blessé. Il a été dit : « Messager d’Allah, celui que tu as d’abord appelé l’habitant du Feu a combattu désespérément et est mort. » Sur ce, le Messager d’Allah (ﷺ) a fait remarquer : « Il était condamné au Feu (de l’Enfer). Certains hommes étaient au bord du doute (sur son sort) quand on a dit qu’il n’était pas mort mais mortellement blessé. Quand la nuit est venue, il n’a pas pu supporter la douleur de sa blessure et s’est suicidé. L’Apôtre (ﷺ) en fut informé. Il (le Saint Prophète) a observé : « Allah est grand, je rends témoignage du fait que je suis le serviteur d’Allah et Son messager. Il ordonna alors à Bilal d’annoncer aux gens que seul un musulman entrerait au Paradis. Certes, Allah aide cette foi même par une personne pécheresse.
Personne ne nous a mieux servis aujourd’hui que cet homme. Sur ce, le Messager d’Allah (ﷺa fait remarquer : « En vérité, il est l’un des habitants du Feu. L’un d’eux (les musulmans) a dit : « Je le suivrai constamment. » Puis cet homme sortit avec lui. Il s’arrêtait chaque fois qu’il s’arrêtait, et courait avec lui chaque fois qu’il courait. Il (le narrateur) a dit : L’homme a été grièvement blessé. Il (ne pouvait pas supporter la douleur) et a hâté sa propre mort. Il posa la lame de l’épée sur le sol avec la pointe entre sa poitrine, puis se pressa contre l’épée et se tua. Alors l’homme (qui le suivait) alla trouver le Messager d’Allah (ﷺ) et dit : « Je rends témoignage que tu es le Messager d’Allah. Il (le Saint Prophète) a dit : « Qu’y a-t-il ? » Il répondit : « La personne dont vous venez de parler est qu’il fait partie des habitants du Feu et les gens ont été surpris (à cela) et je leur ai dit que je leur apporterais (les nouvelles à son sujet) et par conséquent je suis allé à sa recherche jusqu’à ce que je (le trouve) gravement blessé. Il hâta sa mort. Il plaça la lame de l’épée sur le sol et sa pointe entre sa poitrine, puis se pressa contre celle-ci et se tua. Là-dessus, le Messager d’Allah (ﷺ) remarqua : « Une personne accomplit les actes qui semblent aux gens être les actes qui conviennent à l’habitant du Paradis, mais il est en fait l’un des habitants de l’Enfer. Et en vérité, une personne fait un acte qui, aux yeux du public, est un acte qui est fait par les habitants de l’Enfer, mais cette personne est une personne parmi les habitants du Paradis.
Une personne appartenant aux gens du passé souffrait d’un furoncle, quand cela lui faisait mal, il sortait une flèche du carquois et le transperçait. Et l’hémorragie ne s’est pas arrêtée jusqu’à sa mort. Ton Seigneur a dit : J’ai interdit son entrée au Paradis. Puis il (Hasan) étendit la main vers la mosquée et dit : « Par Dieu, Jundab m’a transmis ce hadith de la part du Messager d’Allah (ﷺ) dans cette même mosquée.
Jundab b. 'Abdullah al-Bajali a rapporté ce hadith dans cette mosquée que nous ne pouvons ni oublier et en même temps nous n’avons aucune appréhension que Jundab puisse attribuer un mensonge au Messager d’Allah (ﷺ). Il (le Saint Prophète) a observé : « Une personne appartenant aux gens du passé a souffert d’un furoncle, puis le reste du hadith a été rapporté.
Chapitre : Interdiction catégorique de voler le butin de guerre ; et que personne n’entrera au Paradis, sauf les croyants
Un tel martyr est jusqu’à ce qu’il arrive qu’ils passent à côté d’un homme et lui disent : Un tel est un martyr. Sur ce, le Messager d’Allah fit remarquer : « Non, je ne l’ai pas vu dans le Feu pour le vêtement ou le manteau qu’il avait volé dans le butin, puis le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Omar, fils de Khattab, va annoncer aux gens que seuls les croyants entreront au Paradis. » Il ('Umar b. Khattab) a raconté : « Je suis sorti et j’ai proclamé : En vérité, il n’y aura que les croyants qui entreront au Paradis.
Nous sommes allés à Khaibar avec l’Apôtre (ﷺ) et Allah nous a accordé la victoire. Nous n’avons pillé ni l’or ni l’argent, mais nous avons mis la main sur des marchandises, du blé et des vêtements, puis nous nous sommes arrêtés vers une vallée ; avec le Messager d’Allah (ﷺil y avait un esclave qui lui a été présenté par un certain Rifa’a b. Zaid de la famille de Judham, une tribu de Dubayb. Lorsque nous sommes descendus dans la vallée, l’esclave du Messager d’Allah s’est levé et a commencé à déballer la sacoche et a été soudainement frappé par une flèche qui s’est avérée fatale. Nous avons dit : « Il y a un salut pour lui, Messager d’Allah, car il est martyr. Là-dessus, le Messager d’Allah (ﷺ) fit remarquer : « Non, ce n’est pas le cas. Par Celui qui tient dans la main la vie de Mohammed, le petit vêtement qu’il a volé dans le butin le jour de Khaibar mais qui n’est pas (légitimement) tombé à son sort brûle comme le Feu (de l’Enfer) sur lui. Les gens furent très troublés (en entendant cela). Une personne s’approcha avec un lacet ou deux lacets et dit : « Messager d’Allah, je les ai trouvés le jour de Khaibar. Il (le Saint Prophète) a fait remarquer : « Ceci est un lacet de feu ou deux lacets de feu.
Chapitre : La preuve que celui qui se tue n’est pas considéré comme un mécréant
Avez-vous besoin d’une protection solide et fortifiée ? La tribu de Daus avait un fort à l’époque préislamique. L’Apôtre (ﷺ) déclina cette offre, car elle (le privilège de protéger le Saint Prophète) avait déjà été réservée aux Ansar. Lorsque l’Apôtre (ﷺ) émigra à Médine, Tufail, fils d’Amr, émigra également à cet endroit, et là aussi émigré avec lui un homme de sa tribu. Mais le climat de Médine ne lui convenait pas, et il tomba malade. Il se sentait très mal à l’aise. Alors il s’empara d’une pointe de fer d’une flèche et se coupa les jointures des doigts. Le sang coula de ses mains jusqu’à ce qu’il meure. Tufail, fils d’Amr, l’a vu en songe. Son état était bon et il l’a vu les mains enveloppées. Il (Toufail) lui dit : « Quel traitement ton Allah t’a-t-il accordé ? Il a répondu. Allah m’a accordé le pardon pour ma migration vers le Messager (ﷺ) : Il (Tufail) a encore dit : « Qu’est-ce que je te vois envelopper tes mains ? Il répondit : « Il m’a été dit : « Nous ne réparerons rien de toi que tu t’es abîmé. Tufail a rapporté ce rêve au Messager d’Allah (ﷺ). Là-dessus, il pria : « Ô Allah, j’accorde le pardon même à ses mains. »
Chapitre : En ce qui concerne le vent qui viendra juste avant la résurrection et emportera l’âme de quiconque a quelque fath dans son cœur
En vérité, Allah voudrait faire souffler du Yémen un vent plus délicat que la soie et n’épargnerait personne d’autre que de faire mourir celui qui, selon les paroles d’Abou 'Alqama, a une foi égale au poids d’un grain. tandis qu’Abdul-'Aziz a dit : avoir la foi égale au poids d’une particule de poussière.